Site hosted by Angelfire.com: Build your free website today!

Parente2


Chapitre 1: Des parentés établies au sein des vertébrés. ] Parente ] [ Parente2 ] Stabilite et Variabilite du Genome (Synthese) ] Le sexe genetique ] StabVar2 ]

[Under Construction]

Home Up SVT Physique Chimie Maths Histoire Geographie Philosophie Cherchez Contactez-moi Guestbook

Parenté entre êtres vivants actuels et fossiles

Phylogenèse _ Évolution


I.          La recherché de parenté chez les vertébrés – l’établissement de phylogénies

Anatomie : organisation interne des organes

Phylogénie : arbre qui essaye de rétablir un lien de parenté (l’évolution à partir d’un ancêtre)

Phénotype : ensemble des caractères extérieurs résultant du code génétique

 

1- Données moléculaires (p.24-25)

Protéines plus ou moins différentes entre les êtres vivants, existence d’un degré de variabilité. On compare les acides aminés des protéines remplissant la même fonction dans différents êtres vivants.

On considère que moins de différences il y a entre deux espèces, plus les deux espèces sont proches.

Rq : Dans certains cas, il peut y avoir une impression de proximité dû à des modifications qui nous ramènent à une forme plus primitive. Il faut donc utiliser plusieurs molécules.

On procède par une matrice des distances puis un arbre phylogénique.

 

2- Données morphologiques (p.20)

Il ne faut faire attention aux analogies : convergence de forme car les êtres vivants se trouvent dans le même milieu. Il faut trouver les caractères homologues : ressemblance (peut être au niveau du squelette )et structure commune.

Caractère ancestral : la forme primitive d’un caractère

Caractère dérivé : l’état le plus récent d’un caractère : caractère « évolué »

Chaque fois que des êtres vivants présentent les mêmes caractères dérivés alors on les regroupe ensemble Þ principe de parcimonie : on essaye de trouver la phylogénie la plus simple, la plus harmonieuse.

Un même caractère dérivé ne peut pas apparaître deux fois. Rq : Pour qu’une mutation résulte en un caractère dérivé, il faut vraiment un caractère exceptionnel Þ avantage.

Maintenant, on ne parle pas d’ancêtres communs. On a une ligne à soi, on parle d’évolution buissonnière.

 

3- Données embryonnaires

Plus deux espèces sont liées dans leur phylogénie, plus leur développement embryonnaire est proche : on ne pourra pas distinguer les deux œufs jusqu’à un stage avancé.

 

Les techniques sont des approches différentes, elles sont intéressantes et fiables lorsqu’on recoupe les données entre elles. Lorsque des êtres vivants partagent un même caractère dérivé, ils appartiennent à la même phylogénie.

 

II.         La lignée humaine _ La place de l’homme dans le règne animal (p.39-40)

Hominidés : l’ensemble qui regroupe ceux qui se déplacent sur deux pattes tel que le Gorille, Bonobo, Chimpanzé, Homme.

On peut aussi regarder les données chromosomiques. À un chromosome près, l’Homme a le même nombre que les grands singes. Il semble que deux chromosomes de l’Homme ont fusionné. On observe aussi quelques inversions, délétions, addition, translocations.

L’Homme et le Chimpanzé ont un caryotype très proche (= forte parenté).

On peut faire une phylogénie du caryotype seulement avec des êtres vivants.

Rq : À lui seul l’accident chromosomique est la différence mais il n’est pas la cause.

 

III.       Les critères d’appartenance à la lignée humaine

 

Homme

Chimpanzé

1- La tête, apparence et squelette

 

 

Volume de la boîte crânienne

1400-1500 cm3

400 cm3

Bourrelet sus-orbitaire

Très peu prononcé

Très développé

Front

présent

absent

Menton

présent

absent

Angle de prognathisme

81o

45-56o

Face

verticale

oblique

Dents

Peu différenciées

Très différenciées

Mâchoire

En « V »

En « U »

Orteils

Gros orteils non-opposables

Gros orteils opposables

Main

Pouce bcp plus opposable

Pouce moins opposable

2- La bipédie

 

 

Trou occipital

centrée

Vers l’arrière

Bras (membre supérieur)

Jusqu’au bassin

Jusqu’aux genoux

Courbure

4 (cervicales, dorsales, lombaires, sacrés)

2 (cervicales, dorsolombaires)

Bassin

+ développé pour tenir les viscères : large et court

Pas de rôle : étroit et long

Fémurs

obliques

parallèles

 

IV.       Le caractère buissonnant de la lignée humaine (p.80)***

Australopithèque : bipédie

Homo Habilis : outils

Homo Erectus :  outils bifaces, feu (-400 000 ans), premier à sortir d’Afrique

Homo Sapiens : rites funéraires, arts

 

Þ Passage du singe à l’Homme de façon progressive. Le premier critère de l’Homme est la bipédie puis l’augmentation du volume cérébrale et ce qui suit…

 

V.        L’origine des hommes modernes, Homo Sapiens (p.69)

Deux théories s’affrontent :

-        Théorie du multirégionale : L’Homo Erectus aurait évolué simultanément et indépendamment. Preuve : fossiles, continuité de certains traits anatomiques.

-        Théorie du remplacement (out of Afrika) : L’Homo Sapiens proviendrait seulement d’Afrique et aurait ensuite essaimé dans le reste du monde et aurait remplacé les populations des hommes. Preuve : séquence d’ADN mitochondriale.

 

 

Home ] Up ]

Send mail to aquaphire@r-a-v-e.com with questions or comments about this web site.
Copyright © 2004 Revision Bac
Last modified: March 23, 2004