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Chapitre 1: Des parentés établies au sein des vertébrés.


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Des parentés établies au sein des vertébrés.

   

      I.     Une origine commune a tous les êtres vivants.

 

A.    L’unité du monde vivant

 

§       L’universalité de la structure cellulaire

 

-       Les cellules eucaryotes présentent une organisation générale commune :

-       Le matériel génétique est inclus dans un noyau

-       Le cytoplasme, limite par une membrane, est compartimente et nombre de fonctions cellulaires sont remplies par des organites spécialises.

-       Les procaryotes sont également formes de cellules même si celles-ci ne sont pas compartimentées comme les cellules eucaryotes. Ils possèdent un chromosome libre dans le cytoplasme.

 

§       L’universalité du support de l’information génétique

 

-       La molécule d’ADN, constituant essentiel des chromosomes, est le support de l’information génétique chez tous les êtres vivants eucaryotes ou procaryotes. Sa structure moléculaire est la même chez tous : 4 nucléotides dont l’assemblage constitue deux chaînes enroulées en « double-hélice. »

Un gène est un segment plus ou moins long d’une molécule d’ADN.

 

§       L’universalité des modalités d’expression des gènes

 

-       Le système de correspondance entre la séquence des nucléotides d’un gène et la séquence des acides amines d’un polypeptide est appelée code génétique. A chaque codon forme de trois nucléotides correspond un acide amine déterminé.

-       Le code génétique est le même pour tous les êtres vivants : il est universel.

 

B.    L’évolution est la seule explication scientifique de cette unité

 

§       L’unicité, la diversité est les changements présentes par les êtres vivants au cours des temps géologiques ne peuvent s’expliquer que par « l’évolution. » Celle-ci implique une filiation entre les espèces : les formes actuelles dériveraient d’ancêtres communs plus ou moins éloignés dans le temps. Une origine commune a toutes les espèces est hautement probable!

 

 

    II.     La recherche de parentes chez les vertèbres.

 

A.    Par l’étude de caractères morphologiques anatomiques et embryologiques

 

§       Le choix des caractères

-       On peut définir un caractère comme un attribut observable chez un organisme.

-       Pour pouvoir êtres comparés, ces caractères doivent être homologues, c’est à dire avoir la même origine. L’homologie est la ressemblance héritée d’un ancêtre commun : chez cet ancêtre, s’est produite une transformation évolutive qui a modifie un caractère préexistant.

-       Cette transformation a ensuite été transmise, avec plus ou moins de momifications, a l’ensemble des descendants.

 

§       Un exemple d’homologie : le membre antérieur des vertèbres tétrapodes

-       Malgré des formes et des fonctions différentes, le membre antérieur d’un homme, d’une otarie, d’une chauve-souris, ou d’un oiseau est construit de la même manière et place de la même façon dans l’organisme. On peut constater que ces êtres vivants ont toutes la même origine embryologique.

-       La conclusion en terme de parenté est que ces quatre animaux possèdent un ancêtre commun chez lequel existait un membre antérieur construit sur le même plan. Ce caractère est un caractère homologue.

 

§       Ne pas confondre homologie et analogie

 

-       Les pattes antérieures de la taupe et celles d’un insecte la courtilière, ne sont pas des caractères homologues deux a deux car ils ne sont pas construits de la même façon.  De telles ressemblances ne sont pas héritées d’un ancêtre commun; ce sont des simples analogies. Pour qu’un caractère soit homologue, elle doit avoir le même plan d’organisation, mais pas nécessairement de la même forme.

 

§       Notions d’état ancestral ou dérivé d’un caractère

 

-        Au cours de l’histoire de la vie, les caractères se transforment et évoluent. La plume est un état dérivé du caractère phanère (formation épidermique) , l’écaille un état ancestral. Ce dernier qualificatif signifie d’une part que l’écaille se rencontre dans d’autre part que la plume résulte de la transformation de l’écaille épidermique cornée des reptiles au cours de l’évolution.

 

B.    Parentes établies par l’étude de caractères moléculaires

 

§       Si on considère des protéines assurant une même fonction chez différentes espèces, on constate de grandes similitudes entre leurs séquences d’acides amines : on les qualifie de molécules homologues, ce qui signifie qu’elles ont été héritées d’un ancêtre commun. Il existe des différences qui s’expliquent par des mutations survenues chez un ancêtre et qui ont été transmises depuis.

§       Chaque acide aminé d’un polypeptide ou chaque nucléotide d’un acide nucléique constitue un « caractère. » C’est le degré de ressemblance entre deux molécules qui va souligner leur homologie.

 

 

 

  III.     L’établissement de phylogénies

 

A.    La notion d’ancêtre commun

 

§       Le plus récent ancêtre commun a l’ensemble des vertèbres devait posséder le plan d’organisation partagé par tous. On reconstruit cet ancêtre par l’addition des états dérivés des caractères partages par l’ensemble de ses descendants. Cet ensemble constitue ce que l’on appelle un groupe monophylétique.

 

B.    La traduction des parentes par un arbre phylogénétique

 

§       Construction et commentaire d’un arbre

 

Un arbre phylogénétique est une figure qui illustre une idée simple : le degré de parente entre des espèces dépend de l’éloignement de leur plus récent ancêtre commun dans l’histoire de la vie. Chercher un groupe apparente à un autre, c’est chercher le groupe frère, c’est à dire le groupe avec lequel il partage un ou plusieurs caractères dérivés exclusifs.  Chaque nœud de l’arbre ne représente pas un ancêtre matérialise qui demeure inaccessible mais un ancêtre virtuel chez lequel est apparue une innovation évolutive qui a ensuite été transmise à l’ensemble de ses descendants.

 

ARBRE PHYLOGENIQUE :

 

§       Le problème des arbres construits à partir de données moléculaires

 

-       Dans ce cas, on ne considère pas chaque nucléotide ou chaque acide amine comme un caractère. Les arbres sont alors construits en prenant simplement en compte le degré de similitude entre molécules homologues chez différentes espèces.

-       Plus il y a de ressemblance entre les molécules homologues de deux groupes, plus proche dans le temps est l’ancêtre commun a ces deux groupes.

-       Bien que les arbres obtenus à partir de données moléculaires soient très proches des arbres obtenues par d’autres méthodes, il peut exister quelques différences. D’ailleurs, selon la molécule utilisée, la parente établie entre différents groupes ne sera pas rigoureusement la même.

 

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Last modified: March 23, 2004