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Le Shudo, la nouvelle Voie Martiale
|  Victoire et défaite du sport | Les sports de combat | Une nouvelle approche | Un art martial édulcoré ? | Accessible à tous ? | Une technique de self-défense ? | Optimisme... | Nos meilleures armes... |


SHU, la réciprocité, la coopération, la confiance. Quand l'un se voit gagner sur l'autre, c'est la Voie qui se perd. Il n'y a pas de recherche possible d'ouverture, de communication, d'harmonie, de prescience de l'autre pour l'individu seul.
La complémentarité entre les mouvements des partenaires, entre l'attaque et la défense, l'énergie qui se déverse et l'esquive qui la canalise, la puissance du coup et la légèreté de la projection.
Complémentarité, aussi, entre le vide mental où le Karate traditionnel puise sa force et l'harmonie universelle qui imprègne l'Aïkido.

DO, le cheminement, le patient effort de dépassement de soi.

SHUDO, enfin, évoque JUDO, la Voie de la souplesse, celle d'autrefois, l'Esprit Judo, une courtoisie, une élégance, l'humilité, surtout, du roseau qui sait la supériorité de ce qui l'écrase et, aussi, la vanité de ce savoir.
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 Victoire et défaite du sport

Il n'y a pas si longtemps, "aimer le sport" impliquait véritablement un choix de vie. Il s'agissait de vouloir se maintenir en forme, préserver sa santé, privilégier l'activité au grand air en équilibrant effort physique, force de caractère et bonne humeur. Les Jeux Olympiques avaient remis à l'honneur le principe " une âme saine dans un corps sain " et l'essentiel, affirmait P. De Coubertin, était de participer ...

Aujourd'hui, le bilan est plutôt consternant. Le mot "sport" est devenu indissociable de l'idée de gagner : gagner des centièmes de secondes, grignoter un centimètre en hauteur, en distance ou en tour de taille, monter sur un podium, accumuler titres, coupes et récompenses et, bien sûr, gagner de l'argent ! Beaucoup d'argent pour qui a l'étoffe du champion dans un de ces sports qui passionnent les foules et alimentent le chauvinisme ; parfois, dans le cas contraire, en dépenser beaucoup pour qui se soumet aux caprices des modes.

Les sommes fabuleuses générées par la médiatisation de certaines manifestations sportives ne pouvaient que pervertir l'idéal et la pratique sportive implique maintenant le recours au dopage, les magouilles et l'obsession du record, à un point tel que l'avenir et la santé de l'enfant doué sont régulièrement compromis dans l'espoir de succès toujours éphémères.

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 Les sports de combat

Les arts martiaux ne pouvaient échapper à cette dégradation d'autant plus que les techniques forgées sur les champs de bataille sont, par nature, agressives et spectaculaires. Comment croire encore que le but est d'améliorer sa condition physique et de se vaincre soi-même quand le public applaudit à la mise "hors de combat" d'un des protagonistes ?

Malgré le discours sur la maîtrise et le zen, les arts martiaux demeurent synonymes de violence. Soit parce qu'ils l'encouragent directement lorsque le but consiste à vaincre un partenaire en lui envoyant des coups de pied au visage, en l'étranglant ou en le jetant au sol, soit parce qu'ils exigent d'inhiber tous les gestes efficaces à l 'instant précis où ils sont sensés acquérir une vitesse maximale : c'est, alors la frustration qui se développe et, donc, une agressivité plus ou moins refoulée.
Le Judo de compétition a dégénéré en pugillat informe qui occulte le beau principe d'utilisation de l'énergie du partenaire.
Les karatékas saluent l'effigie du Maître Funakoshi; la plupart ont oublié que celui-ci interdisait formellement les combats libres contraires à l' éthique de son art. Le Karaté présenté, à la suite du Tae Kwon Do, comme discipline olympique est une trahison du message de son fondateur.
Les aïkidokas ne jurent que par le principe de l'harmonisation des énergies, mais les clés et les immobilisations sont douloureuses.
La tentation est grande, d'autre part, d'arguer de la violence urbaine pour réduire la Voie à une méthode d'autodéfense et il y a souvent plus d'agressivité, et de suffisance, chez le professeur démontrant une technique que chez son partenaire sensé l'attaquer !

Enfin, comment ose-t-on encore évoquer le "noble art de la boxe " quand on sait les traumatismes irréversibles qu'un seul coup peut occasionner ? Pourtant, le succès de cette violence orchestrée se traduit par la multiplication des étiquettes, de la boxe taï au kick boxing !

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 Une nouvelle approche

L'art martial, bien enseigné, n'en demeure pas moins une merveilleuse école de calme et d'ouverture vers l'autre si nous ne le réduisons pas à l'acquisition de réflexes brutaux. Un principe simple : si nous nous entraînons à demeurer serein, vigilant et décontracté alors que nous sommes en situation d'agression physique, ces qualités nous serons d'autant plus accessibles dans nos relations quotidiennes.

Le but, dès lors, n'est plus de vaincre l'autre, mais de gagner ensemble ! Gagner quoi ? Le plaisir de se déplacer souplement, de développer sa confiance en soi et envers ses partenaires, d'améliorer sa présence d'esprit. La pratique martiale n'a plus, pour finalité, le combat et l'affirmation de sa propre supériorité : elle est un instrument privilégié pour développer son ouverture vers l'autre, sa décontraction et sa concentration.

Dans le Japon féodal, les familles gardaient jalousement les techniques guerrières transmises de génération en génération. Au vingtième siècle, quelques esprits éclairés opérèrent des synthèses entre les différentes connaissances qu'ils avaient acquises afin de présenter un sport - ou un art - cohérent et structuré.

La dispersion des premiers disciples et l'engouement que ces méthodes rencontrèrent après la seconde guerre mondiale ont entraîné une multiplication anarchique des écoles, des styles et des fédérations. De nouvelles disciplines, parfois issues d'autres pays extrême-orientaux, se sont disputées le marché mondial.

Si l'ambition est de développer un art de vivre, il est impératif de rechercher, parmi tant d'approches différentes, les techniques les plus adéquates. Il faut alors que le Maître, responsable de l'enseignement qu'il transmet, poursuive sa recherche en évitant deux écueils :
  • une pratique trop hétéroclite risquerait de négliger l'essentiel, l'état d'esprit qui doit soustendre l'apprentissage
  • à l'opposé, trop d'exigences dans la sélection des techniques aboutirait à un appauvrissement. La Voie martiale ne peut se réduire à une simple gestuelle ou à une méthode de méditation même si "le zen a la même saveur que les arts martiaux"

La synthèse proposée ici peut apparaître, de prime abord, très technique, trop artificielle. Mais avant de laisser l'élégance du geste s'exprimer spontanément, n'oublions pas que le danseur, aussi, a du s'astreindre à d'inlassables répétitions face au miroir. Dans notre discipline, le miroir, c'est le partenaire. Techniques d'attaques et de défense doivent, en effet, toujours s'imbriquer sans heurts. Etre en harmonie, agir véritablement en symbiose avec celui qui nous communique son énergie, voire avec les multiples partenaires qui nous encerclent, nous renvoie une image de nous-mêmes qui nous permet de jauger notre niveau de maîtrise et de disponibilité.

Rappelons, enfin, que les arts martiaux japonais sont apparus, lorsque l'occident les a découverts, tellement plus élaborés que la boxe ou la lutte, qu'ils ont été auréolés de pouvoirs mystérieux. Henri Vernes, le père du héros Bob Morane, écrivait, en 1956 :
Que le lecteur sache que celui qui posséderait en même temps la science du jiu-jitsu (art du brise-membres), du judo (art du déséquilibre) et du karaté (art de l'atémi, ou coup frappé) - et cela n'a rien d'impossible - serait pratiquement invincible. " Le Masque de Jade ", Marabout Junior, p 154.

Si nous voulons développer la Voie martiale comme art du mouvement face à un attaquant ou avec des partenaires multiples, nous devrons accorder beaucoup plus d'attention aux différentes façons de se mouvoir avec amplitude et de pivoter dans toutes les directions. Un effort supplémentaire d'étude théorique, l'apprentissage de nouveaux "éducatifs" et katas, s'impose donc.

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 Un art martial édulcoré ?

Il s'agit, en définitive, de choisir entre jouer au champion de formule 1 en maintenant à fond l'accélérateur d'un kart pour enfant ou d'apprendre, très progressivement, à piloter un bolide ! Les mouvements du débutant pourront être très lents et s'apparenter au Taï Chi ou au Kinomichi. Mais aucune frappe ne sera avortée : chaque technique doit être menée à son terme d'autant plus sincèrement que le partenaire esquive et amplifie, par son mouvement de défense, l'attaque qui lui est offerte.

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 Accessible à tous ?

Bien évidement, puisque chacun non seulement doit être à l'écoute de ses propres possibilités, mais aussi ne peut qu'évoluer en fonction de ses partenaires.

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 Une technique de self-défense ?

A long terme, la meilleure, sans le moindre doute ! Tous les cours d'autodéfense mettent l'accent sur les réflexes, la réponse automatique à l'agression. Ils contribuent, ainsi, comme le port d'armes ou les sprays paralysants, à la paranoïa et au cercle vicieux de la violence. Développer, au contraire, une présence sereine, une disponibilité, une ouverture vigilante ne peut que limiter les attitudes inspirées par la provocation ou la peur.
L'art martial ne se réduit plus à la confrontation physique : il nous aide à mieux affronter tous les combats de la vie, ce qui est, en définitive, le but ultime des Budo, les Voies martiales du Japon.

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 Un parti pris d'optimisme

Les oeuvres de science-fiction nous présentent généralement le monde à venir transformé en un gigantesque bagne régi par la loi de la jungle. Peut-être en sera-t-il ainsi. Les risques même d'anéantissement de notre espèce ne sont pas négligeables. L'attitude la plus positive n'en reste pas moins de considérer que l'avenir sera, le plus probablement, ce que nous en ferons. Pas seulement ce qu'en feront les gouvernants, les technocrates ou les scientifiques, mais ce qui résultera des choix que chacun de nous, tout au long de son existence, aura défendus.

Notre démarche se fonde, donc, sur un parti pris d'optimisme : les valeurs démocratiques et humanistes, vaille que vaille, se répandent; les dictatures vacillent et les génocidaires sont poursuivis. Tous ces efforts peuvent apparaître très insuffisants face aux défis du siècle : la saturation démographique, la mondialisation de l'économie, la paupérisation du Tiers Monde... Mais faire face et agir en conséquence est la seule attitude morale défendable.

La maxime "si tu veux la paix, prépare la guerre" n'est plus d'actualité lorsque les adversaires en présence apprennent qu'un raz de marée va les submerger ! La course aux armements est le pire crime contre l'humanité. Pratiquer un art martial pour être plus fort qu'autrui "dans le cas où...", c'est pervertir la finalité de la Voie.

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 Nos meilleures armes ... pour un monde meilleur

Tant d'ouvrages d'arts martiaux se complaisent dans la description exhaustive de nos "armes naturelles" et des "points vitaux" qu'il convient de viser pour dominer ou tuer ! Bien sûr, il nous faut conserver souci d'efficacité et rigueur dans l'exécution des techniques. Mais il nous faut surtout découvrir que nos meilleures armes, en fin de compte, sont le sourire et la décontraction.
Si l'athlète est tendu, crispé, anxieux, ses performances en souffriront. Si l'agresseur perçoit notre appréhension, il se confortera dans son intention malveillante.
Malgré la drogue, le racket dans les écoles et le "choc du futur", notre jeunesse se veut "cool". Et elle a bien raison ! Adopter, sur le tatami, une mine patibulaire et des postures en hyper contraction n'est plus de mise. Il nous faut une pratique épanouissante, fluide, aérienne, et qui puisse être développée jusqu'à un âge avancé. Le pessimisme, l'agressivité et l'ennui sont nos ennemis désignés : "C'est une tâche sacrée que de répéter à l'homme qu'il est heureux et qu'il ne s'agit pour lui que de s'en rendre compte."
"La compétition, la lutte contre l'autre apparaissent comme des comportements au mieux infantiles, au pire suicidaires."

L'art martial ne subsistera comme Voie spirituelle qu'à la condition de se distancier du sport de combat en se basant sur la confiance, la sincérité et l'esprit de collaboration.

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