À cette époque, à part les films de monstres classiques (Frankenstein et cie) l'horreur était généreusement saupoudrée de science-fiction. C'est ma théorie, si elle ne vous plaît pas, écrivez-moi des bêtises! De plus, vous ne trouverez pas ici des critiques de films d'horreur connus.
Freaks (1932)
Les gens en parlent souvent , mais peu peuvent se vanter de l'avoir vu. Ce film de Tod Browning raconte les mésaventures amoureuses d'un nain de cirque qui tombe amoureux d'une trapéziste véreuse qui ne veut que son argent. Les "freaks" de ce film ne sont pas des acteurs , ce qui le rend non seulement exploiteur, mais carrément immoral... À voir absolument si ce n'est que pour la scène où l'homme tronc allume sa cigarette.
Arsenic and old lace (1944)
Charmant petit film qui raconte l'histoire d'un joueur de BASEBALL macho qui écrit des livres contre le mariage. Le jour où il rencontre la femme parfaite, il se marie en cachette et avant de partir pour le voyage de noces, il passe chez ses tantes où il a été élevé. C'est là que le bordel commence. Il découve avec stupéfaction que ses charmantes tantes assassinent régulièrement des vieillards qu'elles attirent en annonçant une chambre à louer dans le journal local. À se tordre de rire. En plus, je ne vous parle pas de l'intrigue secondaire qui vient encore plus mêler la sauce. Du slapstick d'horreur. Avec Peter Lore et Cary Grant. Un MUST.
House of Wax 1953
Souvent cité comme un classique, ce véhicule pour le talent de Vincent Price et la mode du film 3D m'a un peut déçu. Certaines scènes semblent improvisées (comme la scène ou on libère le héros de la guillotine). De plus, il perd de son charme quand on ne le voit pas en 3D( j'ai eu la chance de le voir dans toute sa splendeur il y a de cela belle lurette). Surveillez Charles Bronson dans le rôle d'un sculpteur muet et sourd.
The Abominable Snowman(1957)Probablement un des meilleurs films de la Hammer Production. Peter Cushing et sa bande sont à la recherche d’une mystérieuse créature qui se cache dans les hauteurs de l’Himalaya. Ce qui est le plus intéressant de ce film, c’est le fait que l’on ne voie presque jamais la créature. Cushing et son excellent jeu d’acteur portent le film du début jusqu'au climax final.
IT conquerd the world (1956)
Un monstre à tentacules capables de contrôler la volonté des êtres humains vient conquérir le monde. Rien de plus à rajouter. Un autre coup d'épée dans l'eau pour Roger Corman.
Fiend without a face (1957)
Un excellent S-F d'horreur. Les habitants d'un petit village de campagne sont consternés par une série de meurtres bizarres. Ils sont pressés de blâmer le tout sur les tests qui se déroulent dans la base militaire qui longe le village. Ce film à l'ambiance lugubre est d'une efficacité remarquable, même si parfois le jeu des acteurs laisse à désirer. Avec une des plus hideuses créatures du cinéma noir et blanc.
Attack of the 50ft woman (1958)
Un classique qui vaut le déplacement pour ses tons de féminisme. Une femme est exposée aux radiations d'un vaisseau spatial et se met soudainement à grandir. Son mari voit dans cette condition une chance parfaite pour l'assassiner et s'enfuir avec son argent. Mais la géante ne l'entendra pas ainsi.
I married a monster from outer space (1958)
Une autre bizarrerie qui exploite la paranoïa et la vie de couple. Une femme décèle chez son mari des comportements bizarres et commence à se demander si leur couple n'est pas en péril. Elle est loin de se douter qu'il a été remplacé par un extra-terrestre... Métaphore sur l'image qu'avaient les hommes du mariage à cette époque très macho.
The astounding She-monster (1958)
Cochonnerie ennuyeuse, à ne regarder qu'entre amis, avec un belle bière. Une pitoune extra-terrestre marche dans le bois pendant 30 minutes, alors que le garde forestier a maille à partie avec le kidnappeur d'une fille de riche. La rencontre est inévitable et inintéressante.
Bucket of Blood (1959)Sûrement un des meilleurs films de R.Corman. Un garçon de table, un peu simple d'esprit, devient la coqueluche des Beatniks où il travaille. La cause de leur admiration sont ses sculptures si réalistes. Elles le sont, simplement parce qu'il assassine ses sujets, pour ensuite les recouvrir de glaise.
A+
GROS MÉCHANTS FILMS
CRITIQUES: Les ANNÉES 1960 à 1979
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