Photo : Gérald Arbour ©

Il est ironique qu'un outil de communication de pointe tel un site internet serve de véhicule pour faire la promotion de techniques de construction aujourd'hui désuètes. Nous allons donc profiter de cet avantage pour vous proposer une prise de contact avec un thème consacré à un aspect méconnu du patrimoine architectural québécois : les ponts de bois couverts. À une certaine époque, grâce à cette nouvelle technologie, ces ponts étaient considérés comme "durables" comparés à d'autres types de structures qui résistaient mal à l'usure du temps.

Si, d'aventure, le sujet vous captive, diverses façons de manifester cet intérêt vous sont proposées dans cette page. Lorsque vous quitterez ce site, nous souhaitons avoir provoqué en vous le goût d'aller visiter un ou plusieurs de nos ponts rouges. Plus nombreux nous serons à leur manifester de l'attention, plus grandes seront les chances de maintenir leur présence dans le paysage québécois.

Le sujet abordé dans les différents chapitres qui composent cet ouvrage s'attarde à vous faire découvrir divers aspects de l'histoire des ponts de bois couverts anciens du Québec. À cet effet, des critères existent pour déterminer les ponts qui font l'objet de ce reportage. Quels sont-ils?

• Des ponts construits au-dessus d'un cours d'eau, d'un ravin, dans le prolongement d'une route, d'un sentier, pour permettre la libre circulation des personnes et des véhicules.
• Méthode de construction découlant d'un choix économique (bois versus béton, acier) à une certaine époque.
• Période de construction délimitée dans le temps. Au Québec, cette période prendrait place entre ±1800 et 1960. Passé cette date, cette façon de faire est devenue désuète.
• La ferme du pont supporte effectivement l'ensemble de la structure.
• Situé à son lieu d'origine depuis 1960.

Photo : Gérald Arbour ©

De tels critères sont assez restrictifs pour exclure de la liste des ponts qui sont de construction récente, ayant pour principale caractéristique de miser sur l'aura romantique enveloppant ces constructions. Quelques structures qui, bien qu'authentiques au départ, ont été déménagées de leur lieu d'origine, et les reconstructions de ponts couverts, réalisées ou projetées, ne font l'objet d'aucune mention particulière dans ces pages. Ces dernières pratiques sont relativement nouvelles chez nous.

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