7 juin 1999

D'aussi loin que je me souvienne, la musique a toujours eu une place dans mon coeur et dans ma vie. De l'enfance jusqu'à la fin de l'adolescence, mes choix musicaux se sont portés sur les chanteurs français de l'après-guerre. Je ne comprenais pas un mot d'anglais alors plutôt que de chanter des chansons dont le sens m'échappait, j'avais jetté mon dévolu sur les Piaf, Brel, Trenet et autres Brassens. Ma favorite entre tous était et est toujours la grande petite Édith Piaf. J'ai lu toutes les biographies que j'ai pu trouver sur elle, j'ai vu tous les films que j'ai pu trouver qui portaient sur sa vie et surtout, surtout, j'ai écouté un million de fois ces merveilleuses chansons que sont "Milord", "La foule", "Non, je ne regrette rien", "C'est un gars"... C'est d'ailleurs à cause d'Édith Piaf que je me suis intéressée à ces chanteurs et/ou auteurs-compositeurs que sont Aznavour, Yves Montand, Georges Moustaki, Charles Dumont. Le plus bizarre dans cette histoire c'est que cet amour a résulté d'un article parut dans le "Sélection du Reader's Digest" et qui s'intitulait "Inoubliable Piaf"... La lecture de cet article m'a tellement fascinée que sitôt après avoir terminé de le lire, je me suis précipitée dans les disques de ma mère afin de voir si cette critique favorable était fondée. J'ai été frappée par la foudre!!! Frappée en plein coeur par l'émotion qui ressort de chacune des chansons de la môme. Frappée aussi par son culot, sa misogynie et par sa façon (même après plusieurs revers) extrêmement idéaliste de considérer l'amour. La seule personne du passé que j'aimerais vraiment rencontré à part Marie Curie, c'est Édith Piaf. J'aurais plein de questions à lui poser sur sa vie de saltimbanque, sur sa petite Marcelle morte d'une méningite à l'âge de 2 ans, sur P'tit Louis, sur Momone et sur bien des sujets encore. J'aimerais pouvoir me cacher parmi ses amis et vivre leurs folles nuits... Il ne me reste que ses chansons et ce souvenir très précieux dans mon coeur. Nous sommes en 1989, c'est mon premier voyage à Paris, je suis complètement grisée par la simple pensée que je suis dans la ville lumière. Je marche sur les Champs Élysées avec mes parents et nous sommes en train de rentrer à notre hôtel quand soudain, un jeep avec à son bord 4 jeunes gens passe à coté de nous avec "Milord" qui joue à tue-tête sur la radio. Je vous jure que ma vie aurait pu se terminer à cette seconde et je serais morte dans un état de béatitude complet!!!

Depuis plusieurs années déjà, j'ai aussi ajouté à mon répertoire de mélomane, la musique baroque qui, entre toutes les autres, a la faculté exceptionnelle de me transporter dans une autre dimension. J'affectionne particulièrement la musique pour haut-bois, clavecin, violoncelle, violon et toute combinaison de ces instruments. Il n'est pas rare, lorsque je me concentre sur la musique, de me rendre compte, tout à coup, que je suis en train de pleurer éblouie par la beauté et par la grandeur de ce que j'entends. Mon plus grand malheur est la petitesse du répertoire pour haut-bois et pour haut-bois et violons car cette musique rejoint directement mon âme..., me coupe le souffle!!! Je fréquente beaucoup les concerts qui se donnent au centre-ville, il y a souvent des découvertes à faire et les billets sont généralement à très bons prix. Il y a aussi les concerts dans les églises qui se prêtent tellement bien au recueillement que ces notes m'inspirent. Je dois cependant avouer qu'il m'arrive aussi quelques fois d'avoir envie de sortir dans des endroits où la musique endiablée nous interdit de demeurer assis sur nos chaises...

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Le cours de step s'est bien déroulé. On avait avait effectivement remplacé le cours de taibo par un cours de step et je dois dire que par ce chaud, cet humide, 34 degrés celsius, j'étais on ne peut plus heureuse du changement ;)

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Mes devoirs et mon livre m'attendent alors je vous dis bonsoir et à bientôt :)

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