17 janvier 2000

Me voici redescendue dans le métro et une horrible boîte noire trône sur ma commode en un endroit où je ne pensais plus la voir. Elle n’y restera pas d’ailleurs. La télé tente malencontreusement de tromper mon ennui sans grand succès, dois-je le mentionner… Aujourd’hui, j’ai fait des choses que je n’avais pas fait depuis longtemps. Tout d’abord, j’ai décidé de ne plus prendre ma voiture pour aller à l’université. Le stationnement dans le quartier est devenu un enfer total. Ce matin, j’ai donc racheté une petite passe, mis mon bouquin dans mon fourre-tout et pris mon courage à deux mains pour affronter 1) le froid et 2) la faune hallucinante de cet antre souterrain qu’est le métro… Le retour fut pour le moins brutal. Je me suis fait bousculée par une dame rien de moins qu’hystérique qui, alors que je payais ma passe hebdomadaire, s’est mise à me hurler de me pousser, que sa cris… de carte ne fonctionnais pas et que sais-je encore. Puis j’ai retrouvé le bonheur de lire tranquillement en me laissant conduire doucement vers l’université. Et en prime, le trajet me prend sensiblement le même temps que lorsque je prend ma voiture. Je pensais que je trouverais cela pénible, que le fait d’avoir eu ma voiture depuis plus de 6 mois déjà m’avait à tout jamais condamnée à me déplacer exclusivement dans le luxe de mon propre bolide… mais non. J’ai même apprécié de sentir le froid me piquer les joues, d’entendre mes pas crisser sur la neige, de respirer cet air craquant. Avec un peu de chance, le fait de marcher tous les jours aidera les quelques bourrelets que m’a mère a porté à mon attention à disparaître comme il sont apparus.

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Je vous laisse pour ce soir histoire de faire un peu de travail scolaire :(

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