Dans tes bras, mon tendre ami
De nos corps, les chateries
Ont fait périr mon cafard
Le bourdon du désespoir
Mes angoisses les plus noires
Ni trop tôt et ni trop tard
J'ai été incapable de trouver l'auteur de cette superbe chanson. Mon coup de coeur du moment :)
Je crois qu'aujourd'hui, j'ai intégré un concept qui, bien que je l'ai déjà cotoyé à maintes reprises, ne s'était pas inscrit en moi. Une sécheresse intense s'abat - encore - sur l'Éthiopie. Les gens meurent de faim... Des enfants meurent de faim en l'an 2000. Des parents voient 2-3-4-5 de leurs enfants rendre l'âme devant leurs yeux pendant que moi ici, dans le chaleur de mon cocon, j'ai plus à manger que nécessaire. On dirait que pour la première fois de ma vie j'ai assimilé l'horreur non pas rationnellement (cartésienne que je suis) mais émotivement avec mon coeur et mon âme. C'est une horreur indicible. Et pourtant qu'est-ce que moi, Promeneuse si affairée, puis-je faire pour y remédier. Les solutions ne sont pas si simples et je suis persuadée qu'elles existent néanmoins. Comment se fait-il que le déséquilibre soit si grand? Comment se fait-il que pendant ce temps-là on s'inquiète à savoir si notre détersif tue 99% des germes??? En lisant l'article dans le journal de ce matin, j'ai eu des nausées d'horreur et d'impuissance. Je pense qu'il faut que je m'implique dans une cause comme celle là... Je pense qu'il faut que je me serve de mes moyens de Nord-Américaine pour faire quelque chose... Je vais y penser et je suis sûre que l'univers (en tant que possibilité et non pas en terme ésotérique) me mettre sur un chemin approprié (en tout cas, moi je me comprends ;)
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