Year Abroad Project 99-00

Une histoire brève des stades du monde

Les arènes, soit les stades du sport ou meme leurs frères les théatres, ont toujours joué un role dans la croissance culturelle des villes des grandes civilisations de l'Europe, et ailleurs. Dans la Grèce antique, les céremonies religieuses, par exemple ceux du culte de Dionysos, dieu grec du vin et de la nature, devenaient plus en plus le pepinière de la performance moderne. D'ailleurs, pour ces performances il fallait construire des arènes. Il y avait les compétitions non seulement entre les grands et célèbres chefs du théatre, comme Sophocles et Aeschylus, mais aussi les premiers événements organisés du sport, plus notamment à Olympie.

La naissance du sport de compétition en Europe a eu lieu sans doute dans un vallon certain du nord-ouest du Péloponnèse, aux jeux legendaires d'Olympie. Comme les olympiades de nos jours, les grecs célébraient ces jeux tous les quatre ans, mais en l'honneur de Zeus olympien. Dans le premier volume de l'Histoire Générale des Civilisations, André Aymard et Jeannine Auboyer expliquent que « la solidarité du peuple grec tout entier finit, en effet, par s'affirmer dans la participation à des cérémonies communes. En l'espèce, il s'agit des jeux, dont l'idée était certainement héritée des Crétois…le jeu est un concours où s'affirment les qualités de l'individu et sa supériorité sur ses semblables » . Dans la Grèce antique le sport et indissociable des cérémonies réligieuses et les concurrents font souvent « offrande de leur effort à la divinitè qui, en lui accordant la victoire, désigne celui dont elle agrée le plus volontiers l'offrande. » Les guerres du monde antique étaient nombreuses, et c'est bien possible que les jeux d'Olympie, qui auraient été institués en 776, offraient un alternatif plus civilisé que la guerre - il faut simplement voir la liste des vainqueurs de cette année fondatrice-là afin que faire ressortir la progression de leur rayonnement: « les environs immédiats, puis tout le Péloponnèse, puis la Grèce balkabique, puis l'Asie, enfin le monde colonial avec les établissements d'Occident. »

Sa popularité est donc tout evident, mais comment semblait ce lieu dont le nom mythique inspire toujours les athlètes plein d'espoir autour du monde? Bertrand Lemoine, dans son livre Les stades en gloire, décrit l'arène : « Olympie, c'est d'abord une stade, une piste oblongue en forme de U longue d'environ un stade, soit 200 mètres, entourée de quelques rangées de gradins en pierre, non couverts, où l'on célébrait un véritable culte. » Les stades grecs suivaient l'image d'Olympie, étant souvent creusés dans le sol, « en profitant du relief, comme à Delphes, où le stade est merveilleusement installé sur un site à flanc de collines. » Les théatres et amphithéatres grecs ont formé d'un façon semblable, les meilleurs exemplaires desquelles existent toujours, encore qu'ils soient depius longtemps les ruines, à Épidaure et Athènes. Le théatre de Dionysos à la capitale grècque, où les acteurs en masques interprétaient les pièces en pleine air, au grand jour, devant des audiences de plus de dix milles personnes en l'honneur de Dionysos, est construit en pierre (d'après bois) à la face sud d'Acropole, utilisant le coteau lui-meme.

Le véritable age d'or des stades antiques est incontestablement la période de l'empire romaine. Pour leurs propres spectacles, les romains avaient adapté le modèle grec en batissant les grandes amphithéatres en cirque. Le Colisée de Rome est le plus grandiose qui existe aujord'hui. Les jeux et spectacles aux telles arènes romaines étaient assez variés, parfois sauvages et féroces, en tant que tels « les combats de gladiateurs ou d'animaux, les joutes nautiques, voire les supplices infligés aux chrétiens » . Les 50 000 spectateurs, grâce au forme ronde du Colisée, peuvent voir sans obstruction le spactacle entier - mais l'empereur est également si visible. Les évacuations de l'amphithéatre étaient facilités par le système complexe d'escaliers et de vomitoires, entrées et sorties répartis en septante-six arcades numéroteés. Le Colisée n'est pas toute seule - c'est bien possible à trouver autres exemples majestueueses où que les romains eussent conquis. De plus, il y avait les cirques énormes, comme l'hippodrome, où se trouvaient les courses de chevaux ou de chars. Le plus grand, le Circus Maximus à Rome, avait un capacité de 150 000.

Après la chute de l'empire de Rome, la construction des arènes arrete alors que l'Europe entre le Haut Moyen Age. Pour plusieurs siècles, seule les espagnoles en europe ont édifié quelquechose en pierre qui aurait témoigner l'idée d'une attraction public en plein air. À Ronda, en Andalousie, on se trouve la plus ancienne arène de tauromachie en Espagne. Sa double colonnade en pierre, qui entoure le piste sablée où les matadors combattent les taures en ce sport traditionel mais sanglant, abrite les spectateurs et les protège du soleil espagnol.

Dans la période de la Renaissance la construction des théâtres conçus pour un usage determiné, comme le Teatrico Olimpico à Vicenza en Italie, avaient commencé d'être de plus en plus commun. Aux bords de Londres, les théâtres de Shakespeare comme le Globe et le Cygne étaient construits d'un modèle semblable à l'arène de ronda, mais avec les tribunes et les colonnes tout en bois, partiellement couvert d'un toit de chaume. Grâce à ces aspects d'architecture, le Globe a été détruit par le feu en 1613. C'est vrai, cependant, que les théâtres anglais de l'époque d'Elizabeth I avaient influencé les merveilleuses théâtres italiens, et c'était en Angleterre, « berceau du sport de compétition » , qu'on trouve les premiers spécimens de stades de football, à la fin du XIXe siècle.

L'idée moderne du sport n'est pas née en Grande Brétagne, mais son organisation y a eu lieu. En 1865 le « Football Association », le premier organisation du foot du monde, est fondé, suivi par le « Football League » en 1888 - et voilà témoignage au popularité du sport là-bas. Quand le public se fait plus nombreux pour les matchs de la ligue, des pavillions sont installé, puis le construction des premiers grands stades, qui « juxtaposent en général des gradins naturels avec des tribunes en bois courant le long des grands côtés, parfois en partie couvertes par un auvent. » Comme Lemoine affirme, « Le football est déjà un sport suffisament populaire en Angleterre à la fin du siècle pour susciter la création de tribunes couvertes. »

En 1896 à Athènes un stade explicitement conçu par l'architecte Anastasio Metaxas au modèle antique est construit pour les premiers Jeux olympiques de l'époque contemporaine. Comme celui de l'Olympie, ce stade est compris d'un chemin oblongue et une forme U, et « restera un demi-siècle une réference pour les concepteurs de stades » . Le premier partie du vingtième siècle, grâce aux événements comme les olympiades modernes et le croissance du football mondial et la coupe du monde, est temoin d'une véritable multiplication et évolution de l'architecture des stades et d'arènes. Le sport est devenu un spectacle pour les masses. En 1923, le célèbre « temple du football » (comme l'a décrit le brasilien footballeur Pelé) Wembley est édifié pour l'exposition universelle à Londres, avec une capacité qui dépassait 125 000, le plus grand stade de football du monde, jusqu'à la conception du stade Maracaña à Rio de Janeiro en 1950.

Aux régimes totalitaires de l'Europe entre les deux guerres, les stades, comme les Colisées de l'empire romain en antiquité, prennent une forme politique, et le classicisme de Rome est toujours le point de réference pour les nazis et les fascistes. Le Foro Mussolini reminisce les grandeurs passées d'italie, et le Deutsches Stadion à Nuremburg, conçu par l'architecte chouchou d'Hitler, Albert Speer, est « ouverte à une extrémité sur une cour d'honneur entourée d'un péristyle » . Cette arène, ensemble avec l'ovale du Reichssportfeld à Berlin (fait par Werner March pour les Jeux olympiques de 1936), n'est pas seulement pour les allemands à voir les sports, mais pour les allemands, comme les romains sous le Caesar, à voir leurs supérieurs et son Führer. Le construction entier est conduit par le régime de contrôle et oppression.

Or, après le deuxième guerre mondiale c'était clair que le sport devrait prendre le place de l'affrontement armé si les grands pouvoirs désiraient montrer les fortesses de son peuple. Ce fait est évident au multiplication des compétitions internationales. Les audiences exigent à la même fois de meilleures conditions de confort. Les tribunes couvertes, surtout au milieu des années 1960, ont transformé radicalement l'architecture des stades. Les places assises en quelques quartiers du stade aident la bonne visibilité. Néanmoins, pour l'ambience - et bien, pour le profit - maximum, les gradins traditionels ont resté, jusqu'à plusieurs désastres en années 1980 forcent les authorités à changer les lois et imposer les nouvelles règles sevères concernant la conception et la sécurité des arènes de football.

En 1985, les tribunes en bois du stade de Bradford, à Yorkshire, est la scène d'une incendie tragique qui a causé le mort de cinquante-six spectateurs. Dans la même comté anglais, à Hillsborough, Sheffield, quatre années plus tard, nonante-six supporteurs de Liverpool FC est mort par le négligence de la police. Ils sont écrasés contres les barrières métailles, en place ironiquement pour protèger les joueurs de la menace d'hooliganisme et les invasions sur le terrain. Ce désastre a provoqué le reportage du juge Taylor en Angleterre et le règlement qu'à tous le stades britanniques - mais pas encore en Europe - toutes les places doivent être assises.

Aussi en 1985, la capitale belge Bruxelles est temoin d'une désastre à cause des hooligans anglais, au stade notoire du Heysel. Trente-neuf supporteurs italiens et belges sont morts aux émeutes pendant le finale de la Coupe des champions entre Liverpool et Juventus, une incident qui a posé violemment la question de la sécurité dans les stades - en effet, cela laisse une empreinte au nom d'Heysel et les stades de la Belgique eux-même.

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