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Bruxelles

Une après-midi ensoleillée, la mi-mai. Le ciel brille d'un argent-bleu profond, le couleur d'été, comme je descend du tram à l'arrêt de Heysel. Les neuf ballons énormes de l'Atomium, argentés et puissants, se détachent au-dessus du vert des champs et des arbres. Le parc royal de Laeken, dans lequelle réside le palais du Roi Albert II et sa femme italienne Reine Paola, s'étend à l'est, et à l'autre côté de l'Atomium, après les fontaines, on peut voir le palais des expositions, centre de la grande expo universelle de 1958, don't le modèle géant d'une molécule est le plus grand triomphe, même si les belges le moquent.

Aujord'hui, cependant, est le jour de la finale de la Coupe de la Belgique, contesté cette fois-ci entre le Standard de Liège et le Racing Genk, un club flamand. Le match a lieu au stade Roi Baudouin, autrefois le stade du Heysel - jusqu'à les événements de 1985. Ce stade se situe quelques minutes d'ici, mais le match est évident partout, notamment parce qu'il y a une tres grande présence de police. Il y en a des milles d'agents, la plupart desquelles habillé en tenue antiémeute. Des véhicules blindés sans nombre vont en patrouille comme s'ils s'attendent une guerre, ou une invasion. Plusieurs sont équipés avec les canon d'eau. Le match est déjà fini - Genk a gagné 4-1, et les supporters de Standard passent par ici maintenant. Il y en a quelques milles, plutôt habillé en rouge, le couleur de son club, mais ils rentrent chez eux en bonne ordre. Le bruit de l'hélicoptre au-dessus étouffe tous les sons du monde. La police est très prêt pour les problèmes et les bagarres des foules aux matchs de football, et malgré le défait, il n'y a rien qui se passe cette après-midi.

Quinze années sont passés depuis la finale fatidique de la Coupe des champions, gagné par les italiens de Juventus contre les anglais de Liverpool. Quinze années depuis la tragédie le plus mal dans l'histoire du sport belge. L'hooliganisme, souvent appellé « la maladie anglaise » par quelques en Europe à cause du taux des cas qui nécessitent les supporters anglais, est toujours un problème très grave pour le futur du sport, et en 1985 les anglais ne pouvaient pas afforder un autre incident sérieux comme les scènes à Rotterdam en 1974 quand les fans de Tottenham Hotspur ont provoqué une émeute lors de la finale de la Coupe d'UEFA, au stade de Feyenoord (celui, au fait, de la finale de l'Euro 2000 aussi). Dix années plus tard, les hooligans de la même club ont bagarré avec les Anderlechtois à Bruxelles, et un jeune fan anglais est tué par balle dans un café à Bruxelles. Mais à Heysel, les supporters de Liverpool ont réagi aux railleries des italiens, et aux émeutes qui s'ensuite, trente-neuf personnes ont perdu la vie. Le vieux stade du Heysel ne suffisait pas pour partager les deux foules, et les dégâts structurels subits lors de la violence forceait le stade à clore indéfinement. L'Angleterre a été puni par l'UEFA, les gouverneurs du football européen, ses clubs étant interdits des compétitions en Europe pour cinq ans. Le nom de Heysel reste l'un des plus sombres dans l'histoire du sport.

La ville de Bruxelles est presque unique en Europe. Capitale de l'Union Européenne (une titre partagé avec la ville alsacienne de Strasbourg), sa réputation est celle d'une ville grise, pleine de bureaucratie et eurocratie, le siège central d'OTAN, démuni de la beauté de ses voisins Amsterdam ou Bruges, privé des monuments grandioses de Paris. Mais le Bruxelloises disent, si tu aime Bruxelles, Bruxelles t'aimerait. À Bruxelles, on parle plutot le français - mais c'est une île de francophones dans un lac de flamands. Cela cause souvent la friction. 20% de la ville parlent néerlandais (ils préfèrent à dire flamand, mais c'est la meme langue), mais absolument tous est signé en les deux langues. Français et flamand ont achevé une bizarre parité dans la vie public. Les noms sont toujours montrés en les deux langues : Bruxelles/Brussel, Heizel/Heysel, Arst Loi/Kunst Wet. Meme le Stade Roi Baudouin devient 'Koning Boudewijn Stadion'.


Le Stade Roi Baudouin

Le stade originel a été construit en 1930, conçu par Jozef Van Neck, à l'occasion du centenaire de l'indépendance de la Belgique. Après la désastre en 1985, il était nécessaire non seulement de reconstruire le stade entier comme une arène moderne, mais aussi d'effacer le mémoire du nom Heysel. Financé par l'état belge et la Ville de Bruxelles, le nouveau stade, nommé après le roi qui est mort en 1992, a coûté 1 500 millions de francs belges. La réouverture a eu lieu en 1995. Seule le façade original existe du stade de 1930. Devant cette tribune, au dehors du stade, il y a un jardin avec une statue bizarre de deux hommes en combat, fait en 1932. Il reste le stade national où jouent les « diables rouges », l'équipe nationale, et a été l'hôte pour le finale de la Coupe des Coupes en 1996, lorsque Paris St. Germain a battu SK Rapid Wien. La capacité est actuellement 50 000, la même que les stades d'Amsterdam et de Rotterdam.

Pour l'Euro 2000, le premier match aura lieu ici, puis deux autre matchs du premier tour (tous ceux de la Belgique), puis les matchs de la quart-finale et de la demi-finale. Le stade resurge enfin de l'ombre de Heysel, une vrai métamorphose.

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