Charleroi

Un soir chaud, la mi-mai, plusieurs jours avant le finale de la Coupe de la Belgique. Je m'assis au troisième étage de la grande tribune 3 du Stade Communal du Pays de Charleroi, parfois «le Mambourg». Le ciel est toujours bleu, mais teinte de purples et oranges à l'ouest comme le soleil se couche derrière les terrils à l'horizon. L'horizon autour du pays de Charleroi, qui est après Anvers et Bruxelles le troisième ville de la Belgique avec environ 350 000 habitants, est parsemé de rappels de son passé, voire son présent, comme le centre industriel de la Wallonie. Les usines et les installations sidérurgiques, les verreries essoufflés et les mines anciennes de charbon, les tourbillons des cheminées et les terrils, les énormes collines de stériles qui donnent l'impression d'un paysage presque alpin.
Je vois le dôme du Cathédrale St. Christophe, taché par le passage du temps, et l'horloge de l'Hôtel de Ville, son voisin à l'autre côté du Place Charles II.
Je vois la tour blonde de la Vigie, non seulement l'immeuble le plus haut de la ville, mais aussi ma propre résidence ici en Belgique. À mon gauche je vois le plus petit stade d'Olympique Charleroi, le deuxième club carolo. Néanmoins mon attention rentre au match du soir, le dernier match de la saison pour le Royal Club de Sporting Charleroi. Ce n'est pas exactement le meilleur spectacle, mais sans doûte c'est le plus important - Sporting a besoin d'une seule point de ce match afin qu'il puisse rester en division 1, et l'équipe qui oppose les carolos ce soir sont les champions, Anderlecht.

Le déclin de l'industrie minière en Hainaut a touché les habitants de Charleroi le plus sevèrement. Actuellement, les niveaux de chômage et de crime sont entre les plus elevés du pays. Une grande proportion des habitants de la carolorégion sont les descendants des immigrés d'Italie et de la Sicile, venus en Belgique pour travailler dans les mines du Borinage. Les problèmes de la mafia sont entre les plus pires en Europe au dehors d'Italie. L'écrivain anglais Harry Pearson décrit une scène d'un marriage italien qu'il a témoigné à la Place Charles II : «Ce ressemble un film par Martin Scorsese - mais ce n'est pas, malheureusement L'Age d'Innocence.» La réputation de la ville est peut-être le plus pire en Belgique, et ce fait n'est pas aidé par son association avec le cas de Marc Dutroux, le sinistre chef d'un réseau de pédophiles. Le base des opérations atroces était ici à Charleroi, et le surnom de « la ville de Dutroux » a malheureusement resté. Cependant, les temps n'étaient pas toujours si mauvaises. Il y a quelques maisons et hotels en ville qui sont temoin á son passé glorieux, conçu avec toutes les splendeurs de l'art nouveau de Victor Horta, pour rivaliser avec les meilleurs à Bruxelles. L'artiste René Magritte venait de cette région, et les touristes peuvent visiter sa maison á Châtelet, une banlieue de Charleroi qui, à cause de l'extrème pauvreté, n'est pas très touristiques, disons.

Charleroi a été fondaté en 1666 par les espagnoles qui régnaient cette région à l'époque, et nommé après l'enfant roi d'Espagne, Charles II.

Bien que les industries lourdes soient l'image popluaire de la ville, Charleroi est également connu en Belgique comme le coeur du monde de la bande dessiné, la BD, qui est énormement populaire dans ce pays. Les célèbres caractères de Marsupilami, Lucky Luke, et Spirou sont honorés avec ses propres statues. Spirou a donné aussi son nom à l'équipe de basketball, le Spirou Charleroi, l'un des clubs les plus respectés en Europe. Néanmoins, la réputation mauvaise de la carolorégion en est dificile de se débarasser. Puis l'idée de l'Euro 2000.

Le match contre Anderlecht a fini 1-1 - le Sporting Charleroi, aussi surnommé les zèbres grâce à ses maillots rayés de noir et blanc, seront sécure en D1. Les vagues méxicains - les olas - tournent le stade en rond. Dante Brogno, fils d'un immigré italien, a marqué le but qui a égalisé le score, et son nom est chanté par tous les fans carolos, même les hooligans résidents qui s'appellent . Le Mambourg est presque plein - une anomalie pour ce club à nos jours. Sa capacité est actuellement 30 000 places assisies, augmenté en 1999 par le construction des grandes nouvelles tribunes en forme pyramide pour l'Euro.
L'original a été construit en 1939, mais il fallait moderniser complètement pour le tournoi. Des quatres stades belges utilisé dans l'Euro, c'est le seule qui est plutot en centre ville. Le coût total de la rénovation est 450 millions de francs belges, don't 250 millions sont subsidiés par la Région Wallone, 125 millions par la Ville de Charleroi (qui est le propriétaire du stade), et le reste, quelque 75 millions FB, par la Loterie nationale. La firme des constructeurs choisie pour le tâche de rénover le Mambourg s'appelle Galère, de Liège, en conjonction avec le groupe néerlandais HBM, qui a participé à la rénovation de deux autre stades de l'Euro 2000, à Rotterdam et à Eindhoven. Voici quelques statistiques sur le stade:

• Capacité : 30 000 places assises et couvertes
  • La tribune 1 (places VIP) compte 6957 places
  • La tribune 2 (côté rue des sports) compte 5002 places
  • La tribune 3 (ancienne tribune debout) compte 12600 places
  • La tribune 4 (côté de l'ancienne maternité) compte 5600 places

La décision de choisir Charleroi comme un des quatres villes organisatrices est dès le début controversé. Les flamandes n'a pas été content que lq Wallonie a été donné deux lieux pour la fête de football. À Charleroi elle-même la décision a reçu des sentiments très mixtes. Pour quelques, notamment les voisins et riverains du stade qui serait renoué complètement pour s'accomoder les foules plus grandes, le tournoi n'est qu'un désagrément. Ils ont formé un comité de quartier, l'ASBL «Protection et sauvegarde du quartier du Sporting». L'hébdomodaire belge Le Vif remarque : «La construstion d'un stade de cette envergure devant les yeaux de centaines de riverains, c'est une insulte aux règles élementaires de bon voisinage et au respect du citoyen.» Ce comité, selon l'article, est convaincu que les règles du jeu ont été modifiés en cours de partie.

Voici le tribune le plus commenté du pays, au Stade Mambourg à Charleroi. La déclivité du troisième étage est précisement 37°65 - suffisamment sécure selon l'UEFA.

Que sont donc les sémiotiques urbaines du stade à Charleroi nord? Que signifie le stade en relation avec ses riverains et la ville entier? Pour tous les stades en villes partout les plaintes sont semblable - sa présence est non seulement bruyante et imposant aux voisins, mais attracte des autres élements. Les garnds foules prennent les ordures. Les visiteurs causent souvent les problèmes de stationnement des véhicules et les embouteillages de la circulation. De plus, il y a la menace des hooligans. Pourtant, pour l'Euro 2000 ces doléances se magnifient, car le grand volume des fans étrangers qui arrivent posera des questions sur les logistiques d'une telle événement. De la gare au stade, il faut marcher presque deux kilomètres, en montant la rue de la montaigne - une véritable montaigne - en passant tous les magasins et cafés de la ville. Pour les riverains il y aura un autre surprise - la police imposerait un périmètre de sécurité autour du stade pour le jour du match. Il serait impossible de pénétrer ce zone pendant les vingt-quatre heures du jeu, et les habitants privé de liberté qui habitent à l'intérieur du zone doivent porter un pass spécial tous les temps. Sinon, ils peuvent être arrêtés. Telles mesures peuvent avèrer tr contraignantes pour les voisins du Mambourg. Le tirage des matchs, qui a lieu le 12 décembre 1999, a choisi pour Charleroi les trois fixtures suivantes :

• Yougoslavie - Slovénie (mardi 13 juin)
• Angleterre - Allemagne (samedi 17 juin)
• Angleterre - Roumanie (mardi 20 juin)

Avec deux matchs d'Angleterre en ville, le plus grande crainte des riverains est là, que Charleroi aille subir la maladie anglaise. Quand l'Angleterre et l'Allemagne a été tiré ensemble, les yeux du monde se sont tournés vers Charleroi, location d'un match potentiellement explosif sur le terrain mais d'ailleurs aussi. Instantement il est rapporté que «plus de 1000 policiers communaux et gendarmes venus de tout le district de Charleroi et de la réserve fédérale (cavalerie, autopompes), seront mobilisés le 17 juin pour le match considéré comme le plus 'chaud' de l'Euro» .

La sécurité du stade a été doûté par plusieurs membres des presses britanniques et belges. La question qui est sur toutes les lèvres est : Charleroi aura-t-elle l'Euro 2000 sous contrôle? Le troisième tribune a été condamné par beaucoup à cause de sa hauteur à plus de 30 mètres, sa forme trapézoïdale et le vide à ses contours. David Mellor, l'ancien politicien anglais, remarque dans l'émission «Watchdog» que si le stade a été construit en Angleterre, ce serait un stade illégal. Cependant, comme l'a écrit Emile Carlier du magazine Le Vif, «en réalité, la déclivité de cet étage (précisement 37°65) est même légèrement inférieure à celles de certaines parties du Stade de France ou de celui de Sclessin, à Liège.»

Une après-midi en avril, j'ai eu le plaisir de rencontre l'entraineur de l'équipe d'Angleterre, Kevin Keegan, à Charleroi. Il a visité le stade et j'ai demandé ses avis sur la ville et le Mambourg. Il a répondu : «Il me semble que tout est en ordre. Le stade est sécure, je suis très impressioné par les logistiques ici.» Pendant qu'il a bu un café avec le bourgmestre, j'ai discuté le sujet avec un représentante de Team England, qui m'a informé que la tribune notoire a été inspecté plusieurs fois par lui et il peut donner sa garantie qu'il n'y a aucune de risque d'accident. Les journaux anglais, cependant, ne sont pas convaincu. The Daily Mirror par exemple l'a surnommé comme «le Stade de Peur» , malgré le certificat de sécurité donné par l'UEFA.

En effet, il y en a beaucoup, pas moins le bourgmestre Jacques Van Gompel, qui regardent l'euro 2000 à Charleroi comme le chance à régénérer la ville. Surement, les responsables de la villeont accueillé le tournoi à bras ouverts - l'insigne caractéristique se trouve à tous les réverbères et poubelles, et plus notamment aux ballons de foot grands et petits à la Place Charles II, plusieurs mois avant les autre villes ont commencé leurs préparations. Benoit Degardin, journaliste avec La nouvelle Gazette, remarque : « L'Euro 2000 devrait rester marqué d'une pierre blanche dans l'histoire de notre métropole. C'est pour Charleroi l'occasion de montrer à l'extérieur qu'elle n'est pas que «la ville de Dutroux» où, comme l'avait écrit un journaliste anglais, 'on ne croise que des vieux qui font faire pipi à leur chien sur des trottoirs défoncés,'c'est une sorte de chance de rédemption.
Le stade, selon lui, est en puissance la construction la plus importante pour la carolorégion depuis les usines et les mines. Il ajoute : «Malgré les commerces abandonnés, malgré l'insécurité, malgré les traces sevères d'une industrialisation défunte, nous somme probablement à l'entame d'un renouveau. Comme disent les economistes, Charleroi est sur un trend favorable.»

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