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LES CHARS CÉLESTES DES DIEUX CELTES

Selon les mythes irlandais, les druides, à l'exemple des mages hindous, pouvaient se déplacer dans des "soucoupes volantes".



par Boutios

La mythologie celtique est si imagée qu'il est possible de l'interpréter à toutes les sauces. Encore est-il qu'il n'est pas très difficile d'y voir des allusions aux mondes extraterrestres et planétaires… pensons aux vimanas des mythes indiens ou aux chars solaires des mythes gréco-latins.



Le terme sanskrit mandala, compris comme « cercle », peut aussi désigner une planète ou un lieu céleste alors que le vimana, « qui prend mesure », « qui traverse », au sens de véhicule ou char céleste, est un objet volant emprunté par les dieux. Les vimana ne sont pas très différents du palais circulaire volant d’Aillil et Medb décrit dans les textes irlandais. La grandeur du palais volant était telle qu'il y avait de la place pour tous leurs hôtes.

« La reine Medb et le roi Ailill possédaient un merveilleux palais appelé rath Cruachan. Le cintrage de ce palais, fait de poutres de chêne, soutenait un toit hautement voûté couvert de trois bandes de bronze couvertes de bardeaux. Le plan de l'aire formait sept cercles et sept compartiments du foyer aux partitions. Il avait des chevrons de chêne avec des appartements cloisonnés d'if rouge incrusté de cuivre. La plupart des murs étaient de bois de chêne. Il était percé de douze fenêtres vitrées. Le divan d'Ailill et Medb avec ses ornements d'argent et son contour de bronze, était au centre du palais dans les appartements royaux. Dans la salle d'étude d'Ailill, une longue perche d'argent s'allongeait contre le mur de partition faisant face à lui. Il s'agissait de son sceptre d'autorité par lequel il régissait le contrôle de son domaine. De ses 27 hublots de verre, Ailill pouvait observer chacune des (27) demoiselles des étoiles dans leurs activités quotidiennes. Les héros allèrent et vinrent par chacune des portes d'une pièce à l'autre du palais tandis que les musiciens jouaient pour les invités qui se faisaient servir. La demeure était si grande qu'il y avait de la place pour tous les invités provinciaux de la suite de Conchobar. »

Ailill et Medb ne sont pas, cependant, les seuls possédant en Irlande un tel palais. Pensons à celles de Mac Dathó et de Bricriu :
« Il y avait en Leinster un roi célèbre du nom de Mac Dathó. Il avait un chien, un mastiff, qui défendait tout le Leinster. Ailbe était le nom du chien et toute l'Irlande en avait entendu parler. Des messagers envoyés par Ailill et Medb vinrent auprès de Mac Dathó s'enquérir au sujet du chien. De plus, au même moment vinrent aussi les messagers de Conchobar Mac Nessa à la recherche du même chien. Ces visiteurs furent tous bien accueillis et conduits à la grande salle. C'est-à-dire une des six salles qu'il y avait en à cette époque en Irlande; les autres étant la salle du Da Derga en territoire de Da Derga, la salle de Forgall Manach, la salle de Mac Dareo en Brefne, la salle de Da Choca dans l'ouest de Meath et la salle de Blai, le propriétaire terrien d'Ulster. Dans cette salle il y avait sept portes, donnant sur sept corridors, sept foyers contenant sept chaudrons avec un bœuf et un porc salé dans chacun. Tout homme arrivant d'un des passages et qui plongeait sa fourchette à viande dans un des chaudrons en retirait ce qui devait être sa portion, quelle qu'elle soit. Et s'il ne retirait rien au premier essai, il n'avait pas droit à une seconde chance. (…)
Les messagers entrèrent donc dans la salle; les hommes de Connaught d'un côté et les hommes d'Ulster de l'autre. La salle n'étant pas petite, elle avait sept portes et cinquante places entre chacune des paires. Cependant, il n'y avait pas là, dans cette maison, de visages d'amis. Le récit du cochon de Mac Dathó, menant à la Tàin Bó Cúalnge, est une des histoires contenue dans le Cycle d'Ulster et est considérée comme étant une des meilleures sagas d'Irlande. » (Scél Mucci Mic Dathó ou récit du cochon de Mac Dathó)

« Bricriu à la langue amère donna un jour un grand festin pour Conchubar, le fils de Ness, ainsi que pour tous les autres chefs d'Ulster. Il prit une année entière à préparer le festin et pour l'occasion, il fit construire une grande maison à Dun-Rudraige. Il la construisit selon le modèle de la maison de la Branche Rouge qui est à Emain mais avec la particularité qu'elle dépassait en apparence, sculpture, matériaux, ornements, piliers, façade, portes, structure et plan, tout ce que l'on pouvait voir en ce temps en matière de bâtiment. A tel point, qu'on en parlait dans tous les coins du pays. On la construisit selon les plans intérieurs de la taverne d'Emain qui avait neuf divisions du foyer aux murs avec chaque division couverte de bronze plaqué or sur trente pieds de hauteur. À l’avant de la salle il y avait le trône royal fait pour Conchubar qui s'élevait au-dessus de tous les autres sièges de la maison. Le trône était serti d'escarboucles et autres pierres précieuses de couleurs variées et qui brillaient comme or et argent, si bien qu'elles rendirent la nuit pareille au jour. Et tout autour, il y avait les douze fauteuils des héros d'Ulster. Aussi excellent que les matériaux utilisés à sa construction était le travail qui y fut accompli. Six chevaux ont fallu pour transporter chacune des poutres, la force de six hommes pour transporter chacun des madriers et trente des hommes des plus qualifiés d'Irlande pour en diriger les travaux. Bricriu fit ensuite construire pour lui un salon solaire à la hauteur du trône de Conchubar et des fauteuils de ses valeureux héros. Il y avait là toute sorte d'ornementations ainsi que des fenêtres de verre de chaque côté de manière à ce qu'il puisse observer la grande salle de son fauteuil parce qu'il savait que les hommes d'Ulster ne le laisseraient pas pénétrer à l'intérieur. Quand il eut terminé la construction de la grande salle et du solarium, qu'il les eut meublés de tentures et de couvertures, de lits et d'oreillers et qu'il s'approvisionna de viande et de boisson pour ne pas être en reste, il partit pour Emain Macha voir Conchbar et les chefs d'Ulster. »

Le roi indien Citaketu avait lui aussi un vaisseau semblable qu’il avait reçu en don du haut-dieu Vishnu. Il était équipé de longues flèches fabriquées par Shiva qui émettaient du feu solaire. Il était brillant et recouvert de rayons embrasés qui le rendait invisible. Ou encore cette description tirée du Ramayana :
« Au lever du jour, sur son départ, Rama prit le char céleste que Puspaka lui avait fait envoyer par Vivishand. Ce char se déplaçait par lui-même. Il était large et finement peint. Il avait deux étages, plusieurs chambres avec fenêtres et était drapé de drapeaux et de bannières. Il émettait un son mélodieux alors qu’il passait sur son parcours céleste. »

Revenons à nos Celtes, le druide-guerrier Mog Ruith n’avait-il pas lui aussi un char céleste? Lewis Spence (in The Magic Arts in Celtic Britain, p. 36) décrit comme suit la Roth Fail ou “Roue de Force”.
« Il est dit dans la légende irlandaise que Simon le Mage assista le druide Mogh Ruith dans la fabrication de sa célèbre roue, la Roth Fail, qui avait la propriété de transporter le druide à travers l’espace céleste. Mais comme l’engin volant du dieu breton Bladud, décrit par Geoffroy de Monmouth dans son Histoire, il eut lui aussi un accident. Tlachtga, la fille de Mogh Ruith, fit transporter quelques uns des morceaux en Irlande, dont un pilier qu’elle fit ériger en tant que monument à Chanchoill près de Tipperary. Son transport en Irlande, selon la tradition celtique, fut interprété comme une malédiction causant par là beaucoup d’inquiétude quant au destin de l’île. Rhys était d’avis que la féroce dénonciation du christianisme par la caste des druides païens fit en quelque sorte qu’ils furent associés à l’apostat Simon le Mage. Encore est-il que le mot « Druide » se traduisait en latin par « Mage » ou magicien et que ces termes devinrent synonymes. De fait, Simon était familièrement appelé Simon le Druide en Irlande. » (TDL)

Les anciens druides mages ou rishis indiens étaient-ils véritablement en possession de vaisseaux spatiaux ou célestes? Venaient-ils d’un autre monde ou d’univers parallèles ou encore, étaient-ils des extraterrestres…
Mythe ou réalité?




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