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TAPHOLOV

DANSE MACABRE

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DANSE MACABRE DE GROSSBASEL

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Après celle de Paris, les fresques de la danse de Basel, en Suisse, furent les plus réputées. Un couvent de soeurs dominicaines est évacué en 1480 et on y découvre la danse macabre de Kleinbasel dont l’origine remonte probablement quarante ou cinquante ans plus tôt. Caché des regards depuis ce temps, elle incorpore quelques femmes en dialogue avec la mort, ce qui s’explique bien par leur présence dans un milieu totalement féminin.

Cette danse tombe malheureusement dans l’oubli car c’est sa copie exacte qui fut le plus vue et connue. Dix ans après l’évacuation des soeurs, la danse de GrossBasel, situé sur les murs du cimetière des frères dominicain sur l’autre rive du Danube, devient le centre d’intérêt des voyageurs européens. La ville de Basel, à la fin du quinzième siècle, possède donc deux danses macabres mais c’est la copie qui survivra le plus longtemps, étant été entretenue, rénovée et améliorée jusqu’à sa destruction au dix-neuvième siècle.

L’addition la plus significative fut celle de Kluber en 1578 qui, tout en rénovant minutieusement toutes les différentes scènes, y ajoute une allusion à sa propre famille et aussi son portrait. La danse de Grossbasel fut gravée sur bois par Merian en 1616 et reproduite sur papier par Buchel entre 1767 et 1773. La hiérarchie sociale y est moins dominé par la religion, et donc plus représentative de la société à venir au seizième siècle. La mort y est plus dansante, versatile, empruntant chapeau et outils, ce qui la rend amusante parfois.

 

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Mortel, avec respect contemple ta peinture
Tels sont ces corps hideux, tel tu seras enfin;
Ainsi la fleur des champs qui fleurit au matin
Le soir n'est plus qu'un foin aride et dans figure.

 

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LA MORT AU ROI
Il n'est point ici-bas de puissance eternelle.
Sire Roi, venez donc, appuye sur mon bras,
Venez vite grossir la bande fraternelle
Ou, le front depouille, dansent les potentats.

LE ROI
J'ai vecu redoute, puissant autant que brave,
Et sous mon joug d'airain haletait l'univers;
Il est libre a present, et je deviens esclave;
De la puissante mort je vais porter les fers.

 

LA MORT A LA REINE
Reine, les temps des jeux est passe sans retour;
Il faut m'accompagner dans les demeures sombres;
Vos attraits, vos joyaux et vos flatteurs de cour
Ne doivent point vous suivre au rendez-vous des ombres.

La REINE
Helas ! l'heure est venue, il faut quitter la vie;
De tout ce que j'aimais il faut me departir;
O mort ! plus doucement, du repit, je t'en prie;
Laisse-moi vivre assez pour apprendre a mourir.

 

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LA MORT AU CARDINAL
Votre Barette rouge eut des droits dans le monde;
Mais ou je vous conduit, chacun est votre egal;
Ceux que vos doigts leves benissaient a la ronde
Vont danser avec vous, Monsieur le cardinal

LE CARDINAL
Je devins cardinal par le choix du Saint-Pere;
Le monde sur ma tete entassa les honneurs;
N'importe, il faut mourir ! mourir, lorsque j'espere
Monter en moins d'un an au faite des grandeurs.

 

LA MORT A L'IMPERATRICE
Vos courtisans ont fui; nul d'entr'eux, ce me semble,
Ne s'approche de vous pour vous offrir la main:
Acceptez donc la mienne, et puis dansons ensemble.
Mon bal a commence, vous le mettrez en train.

L'IMPERATRICE
J'ai passe tous mes jours au sein de la molesse.
Femme d'un enmpereur j'ai vecu pour jouir:
Puis la mort a son bal m'invite, elle me presse...
Je sens, a son aspect, tout mon coeur defaillir.

 

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LA MORT AU PEINTRE
Arrete, c'est assez. Ton utile peinture
A retrace le sort de toute creature;
Elle a de la mort meme ose saisir les traits.
Ces traits, dans peu de temps, seront ta propre image,
Celle de ta moitie, de ton fils en bas age;
Rien ne distinguera le peintre et ses portraits.
Abjure. il en est temps, tes vanites passees,
Et consacre a Dieu seul tes dernieres pensees.

LE PEINTRE
Puisqu'il faut tout quitter, et mon art et la vie,
Assiste-moi, Seigneur, de ta grace infinie,
Et daigne recueillir mon ame dans la paix.
Et puissent mes travaux, consacre a ta gloire,
Chez la posterite conserver ma memoire,
Ainsi que ce tableau conservera mes traits !
Or maintenant, adieu, beaux-arts, cite natrale,
Epouse, amis, parents ! voici l'heure fatale.

 

 

After those of Paris, the frescos of the dance of Basel, in Switzerland, were the most famous. A convent of Dominican sisters is evacuated in 1480 and the macabre dance of Kleinbasel is discovered. Its origin probably goes back forty or fifty years. Hidden from view all this time, it incorporates women as well as men in dialogues with death, which is explained by their presence in a completely female institution.

This dance unfortunately vanishes from awareness. It is its exact copy which is seen and known. Ten years after the evacuation of the sisters, the dance of Grossbasel, located on the walls of the Dominican cemetery on opposite bank of the Danube, becomes the primary interest of European travellers. The city of Basel, at the end of the fifteenth century, thus has two macabre dances but it is the copy which survives longest, is maintained, is renovated and improved until its destruction in the nineteent century.

The most significant addition to the Grossbasel danse macabre is one made by Kluber in 1578. Commissioned with recoloring the scenes, he adds an allusion to and drawing of his own family. The dance of Grossbasel is engraved in wood by Merian in 1616 and reproduced on paper by Buchel between 1767 and 1773. The social hierarchy is less dominated by religion, and thus more representative of the society to come in the sixteenth century. Death is seen in a different light: dancing, borrowing caps and tools, and it can even be amusing .

 

 

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crane avec feuilles

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