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FAUT PAS S'LEURRER - LA RUE DÉRAGON - ANTIDÉPRESSEUR - PISTACHE - TRINITROTULUÈNE - PESTICIDE - LA BALLADE DES ÉGOÏSTES - COCAÏNOMANE - LES GENS DE L'OCCIDENT - CHANSON À VENDRE
Je dis bonjour à
l'anarchie
J'crois plus en
la démocratie
J'ai souvent mes
crises d'hystérie
Pis j'me crisse
ben d'l'économie
Les conformistes
sont matamores
Ils croient qu'les
marginaux ont tords
C'est pourquoi quand
j'fais une chanson
J'ai toujours bien
d'une raison
J'ai bien tenté
d'me conformer
Mais en vain j'en
suis arrivé
Au comble de l'absurdité
J'ai même
vu la mort à mes pieds
Et si pour vous
je devenais
Le roi des cons
OH NON JAMAIS!
Je préfère
rester pauvre et laid
Pour vous sans intérêt
Essayez pas d'me
dire qu'un jour
J'vais devenir comme
vous
Surtout faut pas
s'leurrer
J'serai jamais un
ange
Je dis bonjour à
l'anarchie
Les honnêtes
seront mes amis
Mais pour la gloire
ça me fait de la peine
J'peux pas croire
à vos rengaines
J'ai bien tenté
d'me réformer
Mais en vain j'en
suis arrivé
Au comble de l'absurdité
J'ai même vu
la mort à mes pieds
Et si pour vous
je devenais le roi des clowns
OH NON JAMAIS!
Je préfère
rester pauvre et laid
Pour vous sas intérêt
Essayez pas d'me
dire qu'un jour
J'vais devenir comme
vous
Surtout faut pas
s'leurrer
J'serai jamais un
ange.
Sur la rue Déragon
Y'a une trottoir
sur chaques bord d'la rue
C'est prévu
C'est pour les piétons
Pour que tu puisses
te rendre
Jusqu'à ma
maison
En t'en venant
Si tu traverses
l'aut'bord
Tu vas te faire
frapper par un char
Par un fou qui s'en
viendrait chez nous
Juste pour me dire
qu'y'était trop saoul
Pis qui s'en fou
que tu sois mort
Y'en a tu des malades
sur la rue Déragon?
Dégoût
total ragout de procédure
Ta geule et merci
de recevoir les ordures
De mon antidépresseur
qui chaques jours
A besoin de se vider
le coeur
Au-delà de
cette inpertinente décompression
La parodie
Qu'est la vie sociale
se poursuit
À travers
un malaise ennuyeux
De la maladie transparente
et allergique
Antidépresseur...
Pistache est une
chatte
Que nous appellons
Dindon
Elle lèche
son poil
Et dort sur la télévision
Parfois elle vomit
Sur le tapis du
salon
Et y'an toutes sortes
de p'tits motons
On dirait des «Smarties»
pu bons
Quand nous sommes
seuls
À la maison
Nous les Mangeons
Pistache...le chat
de la révolution
Laissez la dormir
C'est trop fou écrire
une toune
Pistache
C'est toi qui m'inspire
Je marchais dans
la rue
Dans une neige brune
Éclairés
par par la lune
Les gens sont tous
pareils
La planète
est une bille
Une chiure de lapin
dans le ciel
Je traverse une
ruelle
La vie tient par
un fil
La vie tient par
un fil
Pendant qu'la planète
grille
On agrandit le cimetière..
Un jour je laisserai
ma place
J'aurai pu le choix
d'en avoir plein mon casque
Le message aura
été bête
Pis ça sera
resté noir
Même si on
garde espoir
En pleine guerre
ou en désert
Les vers nous attendent
Pour bouffer notre
chair...
Le plus beau jardin
de fleurs
Est parsemé
de mauvaises herbes
Et quand le maire
pleure
Ça infecte
Des punks s'asseyaient
sur un banc d'une rue
Acchalandée
pour se tâter la postérieur
Nonchalament
La municipalité
Les trouvant dégoutant
ne pouvait plus tolérer
Dans sa vocation
de sauver les honnêtes habitants du quartier
Au nom de la ville
les Insignifiants supprimèrent le banc.
J'ai vu le conseil
de ville
À la télé
communautaire
J'ai vu le maire...
imbécile
Le plus gros jardin
de mauvais
Herbes insfesté
d'émanations
Puantes et malsaines
a sûrement
Une fleur bienfaisante
dissimulée
Mais la ville ne
la sent pas
Elle se meurt dans
la misère.
J'étais assis
paisiblement
Sur un chat mort
en attendant
Que quelqu'un arrête
sa brouette
Pour que j'puisse
faire un bout avec
Comme d'habitude
j'était à pied
Pis j'avais quelque
part où aller
Pas de permis pas
d'argent
J'ai décider
de faire du pouce.
Chus resté
là j'ai attendu
J'ai vu le soleil
se coucher
Il devait se dire
t'és y'inke un touriste
Fais nous pas chier
avec ton lift
Si c'était
pas des égoïstes
Qu'y ont pas voulu
baisser leurs vitres
J'aurais geulé
comme un malade
Allez donc chier
bande de minable
Vous êtes
trop pleins pour partager
Les places de trop
que vous avez
Tant pis pour le
gars qui se meurt
C'est moi qui marche
depuis des heures.
J'fais d'la poudre
Pour travailler
plus
Pour faire plus
d'argent
Pour faire plus
de poudre.
Je suis une femme
de l'occident
Je suis nerveuse
et ben stressée
J'achète
toutes sortes de calmants
J'gobe des pilules
et du café
J'attends mon chèque
pour me nourrir
J'attends mon homme
pour me payer
Je suis une femme
de l'occident
Qui court après
l'argent
Je suis un homme
de l'occident
J'aime les belles
blondes
J'aime le pouvoir
J'aime exercer mon
autorité
Je veux être
le plus grand le plus fort
J'veux me promener
dans un gros char
Je suis un homme
de l'occident
Et pour moi l'argent
c'est la gloire
On est des gens de
l'occident
On est une gagne
de perdants,
On est des gens
de l'occident
On est pourris par
en dedants,
On est des gens
de l'occident
Y faut qu'on meurt
avant notre temps
Je chie beaucoup
plus que j'écris
En temps alloué
En produit fini
Je chie beaucoup
plus que j'écris
J'ai de la merde
au bout des doigts
Dans tes cheveux
je les essuis
S'il y a une chose
en ce monde
Dont nul n'as besoin
Nous t'offrons l'essentiel
De cettre chose
ridicule
Un grain de sel
dans l'océan...
Moins que rien
Car parler sert
à rien...
Je ne t'ai jamais
trouvé
Je t'ai cherché
en vain
Si ma chanson est
un produit
Si ma tête
est une usine qui te pollue
Prendre au moins
ce conseil:
Si les pattes de
ta chaise sont déséquillibrées
Met notre C.D. sous
l'une d'elles
Et ton déséquilibre
sera rééquilibré.
Prends ces paroles
comme du vomi
Qui pénètre
dans tes oreilles.
Prends mes idées
comme une abeille
Qui te pique au
moment où tu t'es endormi au soleil
Et dis-toi que j'ai
peut-être évité que
Les rayons U.V.
te donnent une maladie mortelle.
J'aurai peut-être
l'impression
D'avoir une certaine
utilité.
Sinon dis-toi que
sans toi
J'aurais fait une
indigestion d'avoir
Trop pensé
tout seul comme une tête
Supporté
par un corps
Qui se fout d'elle...
Qui se fout d'elle...
LE CIEL EST VIDE - RÉGURGITER LE SYSTÈME - POP-CORN - PETIT PATAPON - LA NUIT SERA LONGUE - POURRI SALE - ROMÉO ET YVETTE - LE LUSTRE - PAPOTINAGE - TENTER DE SOMBRER - VIVE LE MIEL - 100 M/H - FAUSSE ROUTE - LA VIE TRANQUILLE
J'peux partir mon
char
Quand chu pas dans
cour
Mais je sais pas
encore quoi faire avec
L'amour
Mes yeux sont avides
Mon coeur est mort
Et sur le sol, seul,
je déplore
Le ciel est vide
La putain de paye
Le putain de char
On tourne toujours
autour d'la même patente
Douleurs au ventre
Tu dis qu'le bonheur
est dans la poche
Celui qui de loin
démarre son camion
Ou ben y crève
ou ben y mord à l'hameçon
De plus en plus de
plus en plus gros
Quand y'auront tout
mangé la laine qu'on a su'l dos
On aura des bébelles
du plancher au plafond
D'la cave jusqu'au
grenier mais pas de raison d'exister
Pas de raison d'exister
Je prend le temps
de bien le perdre
Et c'est important
Pour ne pas regarder
devant
M'exploser la cervelle
Désappointé
de c'qui m'attend
Ce serait dommage
de tout gaspiller
Ce précieux
temps
À essayer
de réfléchir
Y'a plein d'émission
en même temps
J'ai pris la forme
de mon divan
Voici venu le temps
de régurgiter le système
Voici venu le temps
de regarder brûler les meubles
Voici venu le temps
de s'faire une tisane au tilleul
Voici venu le temps
de dire à ceux qu'on aime
Je suis en paix vive
le divertissement
Quand y'a un écran
y'a plus rien de forçant
Je prend le temps
de bien le perdre
Et c'est suffisant
Pour pouvoir regarder
devant
Ménager ma
cervelle
Dévalisé
par le surtemps
Voici venu le temps
de régurgiter le système
Voici venu le temps
de regarder brûler les meubles
Voici venu le temps
de s'faire une tisane au tilleul
Voici venu le temps
de dire à ceux qu'on aime
Tu fais d'la bedaine
J'ai entre les dents
un morceau
De maïs soufflé
de pogné
Je ne sais plus
trop quoi faire
C'est l'quatrième
cure-dents que je détruis
La troisième
fois que j'vomi
Je m'en vais droit
en enfer
Tous mes amis sont
tournés vers moi
Même les policiers
sont là
Périmètre
de sécurité
C'est le chaos
Pendant que dehors
Se questionnant
sur l'intérieur
M'acclamenr mes
admirateurs
S.v.p. pas de photos
Ça y est j'ai
une oreille de bouchée
À force de
trop me moucher
En espérant
que ça sorte par le nez
Je pleure, je prie,
je crie, je supplie
Quelqu'un de retirer
l'indésirable
De mon mâche-pain
Assez souffert je
prévois la fin
Je dois trouver
un moyen
Mais j'ai perdu
la confiance
Il n'en revient
qu'à Dieu
J'ai pas l'impression
d'en demander trop
10 heures dans l'corp
j'en ai plein l'dos
Quand tout va mal
tout est normal
Le monde sait pu
tellement de quoi y parle
J'espère que
c'est pour bientôt
Petit patapon
J'rêve au
jour où à ton tour
Tu vas subir le
chaos
Des gens sur qui
t'as fait le moton
À chaque jour
un peu plus
Plus de canon
Plus de télévision
Plus de pollution
La gloire du capitalisme
Moi je trouve que
c'est de la shit
Si ont peut pas
se contrôler
On est aussi ben
d'arrêter
Pas de loi pas de
politique
Pas de fric
Pas de gars comme
moi
Qui à chaque
jour rêve de plus
Dans le salon
Je vénère
mon seul Dieu
La télévision
À chaque
joue un peu plus
Plus de canon
Plus de télévision
Plus de pollution...
Cette vie sans pause
Qu'on me propose
Cette vie morose
Qui ne veut rien
dire
Si j'dors mal c'parce
que j'me lève pour qu'on m'arrose
Comme une forme
qu'on veut produire
Je refuse d'être
un pion dans un jeu d'caves
Servir de chair
à ce mirage
C'est l'autre porte
qu'il faut ouvrir
Mettre le feu à
l'empire
Faire une croix
sur ce martyr
Faire une croix
sur ce martyr
Que des conneries
d'explications
De raisons qu'on
m'impose
Je crois que j'ai
ma dose de consommation
De c'but commun
qui m'attire et tantôt me fauche
C'est impossible
de grandir dans ce système
Sans marcher sur
les autres
Sans marcher sur
les autres
Pour bientôt
mourir d'ennui
Avant de mourir
d'ennui
Veuillez mal dormir
cette nuit
Faire une croix sur
ce martyr
Une grosse boule
bleue qui roule
Comme un bateau
qui coule
Tout ce qu'on a
trouvé à y faire c'est l'enfer
On a pas cru en
Jésus
On aurait peut-être
dû
Maintenant il est
trop tard
Tu peux aller chez
l'diable
Je me suis résigné
Je suis un condamné
C'est encore pire
qu'être sale
Je suis un pourri
sale
C'est encore pire
qu'être sale
Je suis un pourri
sale
Pleure pas sur ma
vie tu en es un aussi
Reste plus qu'à
oublier
Y m'reste une couple
d'années
De toute façon
Il n'y a personne
à blâmer
J'ai pas la volonté
de me laisser tranquille
C'est plus fort
que moé
J'arrête pas
d'y penser, on est dans l'jus
Un cover dance de
Cash Johnny dans le tapis
Roméo attend
dans le stationement de l'hôpital
Yvette est sûrement
sur la table d'opération
Pour que ses seins
soient plus gros et plus ronds
Y rêve depuis
des décennies
Qu'sa femme soit
mieux équipée
Qu'la femme de son
meilleur ami
Y s'fout, pas mal
Y s'fout pas mal
du prix
La peau c'est toute
sa vie
Elle c'est lui
Pendant ce temps
Yvette elle terminait sa chirurgie
-Enfin mes seins
allait améliorer ma qualité de vie
-C'est excitant
ma chérie, t'es ben plus belle depuis mais maudit qu'ça a
l'air pesant
Roméo et Yvette
sont toujours auss malheureux
Mais au moins aujourd'hui
en ce moment
Le silicone est
dieu
De leur minable
vie à deux
Avec sa cagoule il
se présente au comptoir
Pour qu'on lui ouvre
le tiroir
Elle refuse, il
se fâche, elle se baisse
Se sauve le propriétaire
(par en arrière!!! Umph!)
La police arrive
c'est trop tard
Le sang coule, tout
le monde est mort
Par hasard
Le lustre est tombé
sur leur tête
Le lustre
Fait couler le sang,
déchire la chair
Le monde me disent
des affaires sur toé
On est au courant
de tous tes secrets
Le monde me parle
de ta vie privée
On est au courant
de toutes les filles que tu t'fais
Car tu es traqué
Les potins vont
se propager
Les filles me disent
que tu baise pas bien
Que t'as déjà
essayé d'enculer ton chien
Tu penses que tout
ça vôrait steak haché
Bientôt toute
la ville va rire c'est vilain
Car tu es traqué
Par les potins de
ceux qui ont rien de bon à raconter
Tu es traqué
Je n'y suis pour
rien
Tenter de sombrer
Couché sous
les wet pussy's
Écoeuré
de ce bang bang bang bang
Mon plafond leur
sol
Le cri lui vient
Oui
Et ces aboiement
qui me narguent
Tenter de sombrer
Couché sous
les wet pussy's
Comblée dans
ce bang bang bang bang bang
Mon amour tu n'es
plus là
Je m'ennuie reviens-moi,
non, ne me quitte pas
Je me sens si seule
sur la terre sans ta peau
Sans ta voix
Je suis finie à
cause de toi
Je ne puis contourner
le cliché, ce sale con
Me rend conne
Pardonne-moi d'être
désolée
Mets-en épais
ma belle
Faut vendre 100
milles copies de notre poubelle
Je sais je tourne
autour du pot
Je m'ennuie, je
me haïs, je me fous de ce que je fais
J'radote leurs métaphore
idiotes
Surtout pas l'droit
de dire fuck
Je ne choisis pas
ce qui me plaît
C'est bien plus pertinant
L'art qu'il y a
sur ma pinte de lait, je le sais
Mon cerveau ressemble
à un oeuf
Sauf que ma poitrine
elle ressemble à deux cerveaux
Ils disent que je
suis belle
J'ai de la corne
sur les genoux, vive le miel
Toutes les causes
humanitaires de la terre j'les appuis
Et je retourne à
mes affaires
Quand je raconte
dans tous les détails
Que mon chien, que
sa niche, son collier, sa crotte et sa laisse
J'vous sens intéressés
Parce que chu une
catin vous m'aimez, c'est comme ça
Tous ces navets
préfabriqués qu'ils font pour moi
Depuis le début
de ma carrière
Sont très
B.S. et je le sais mais que voulez-vous
Je suis une plombière
de la scène
Je veux faire couler
Tous les millions
de la terre sur ma tête
Je veux faire couler
Toutes les larmes
de la terre en échange de mon âme
Les bandits, les
meurtriers
Nos politiciens
Les violeurs, les
fous armés
Sont en liberté
C'est un pressentiment
On va la manger
din dents
Y vont s'faire des
colliers
On va finir d'un
musée
Avec brodé
sur un beau voile de velours ;
Erreur de parcours
Les crosseurs du
monde entier
Et leurs députés
Les branleurs contaminés
Sont en liberté
Vive le sang, haut
les mains
Fermez vos yeux
ça va ben
Ça fait plus
de saucisse
Pis ca paye bien
les polices
Le pétard
est chargé
Tout le monde a
compris la déscente
Y faut qu'le cash
rentre
Les bandits, les
meurtriers
Nos politiciens
Les violeurs, les
fous armés
Sont en liberté
Je vais bifurquer
Je suis désactivé
Par une surcharge
d'imposition iréalistes
J'ajouterai à
ma liste
Me sortir du jeu
et tendre la main
Pour mieux être
hors de cette route
Qui ne mène
a rien
Pour se questionner,
en réanalyser
La substance même
Qui nous avale comme
par éthique
Ils t'endorment
et te dictent
De t'embarquer,
t'enliser à pieds joints
Prisonnier de l'effort
Dans une course
qui ne sert à rien
La vie tranquille
dans le silence
D'une page blanche
Crée l'abondance
des lignes bleues vides
Lorsque mes yeux
avides
Ne fixent rien
La vie paisible
D'une feuille sans
taches
D'une phrase parmi
tant d'autres
Pourquoi ai-je envie
de dire
Ce texte à
voix haute ?
Ai-je ¸besoin
de dire quelque chose
Qui me fait réfléchir
?
La vie confortable
D'une page dans
son cahier
A tout à
espérer d'une plume
Je ne sais pas écrire
Pas plus que je
ne connais la prose
Car naïf est
mon esprit
De croire tout ce
qu'on suppose
Mais l'encre arrive
à écrire
Sans penser à
ce qu'on devrait y lire
Et même si
les rimes ne parviennent pas
Jusqu'à ma
mine
Ai-je besoin d'en
dire plus