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Histoire des Goyer

8 mars 1998


Voici quelques "histoires" intéressantes retrouvé ici et là provenant des documents de la Société Généalogique Canadienne-Française.

France Goyer de Saint-Eustache m'a "fournit" plusieurs renseignements concernant nos ancêtres et j'ai tout simplement repris ses textes.  Je tiens à la remercier sincèrement.


Mathurin 


Mathurin

Lieu d'origine de Mathurin
Mathurin est originaire de Saint-Aubin de Tourouvre, arrondissement de Mortagne, évéché de Chartres, au Perche, en France.  Tourouvre existe encore et est une commune faisant partie du département de l’Orne dans l’arrondissement de Mortagne.  On peut voir à Tourouvre, une église avec vitraux et stalles datant du XIIIème siècle. Sur une plaque de l’église, en l’honneur des Tourouvrains devenus Canadiens vers 1634-1651, on peut y lire le nom de Mathurin.
Il est étonnant de constater que d'un tout petit pays (le Perche), s'est "fait tout à coup  fournisseur d'hommes pour  le Canada (...) et il se situe au 1er rang des provinces françaises" pour l'immigration!  En 1663, le cinquième des Canadiens de naissances est alors d'origine percheronne.

Naissance de Mathurin
Fils de Jacques Goyer et Mathurine Sauvage, Mathurin est né et baptisé le 23 décembre 1621 à l’église de Saint-Aubin de Tourouvre.
Mathurin a au moins un frère nommé Jacques, né en novembre 1624 en France. On ne lui connaît pas de famille venu en Nouvelle-France avec lui, mais il est possible que Mathurin soit parent avec Pierre Goguet marié à Louise Garnier qui sera l’ancêtre des Goguet et Goyette.

Traversée de l'Atlantique
Pourquoi Mathurin s'est-il embarqué pour la Nouvelle-France?  Probablement, comme tant d'autres, la misère l'y a contraint.  Déjà marié, il a fallu une bonne raison pour qu'à 28 ans il quitte son pays d'origine.
Il a pris le bateau et a dû subir les désagréments du voyage, "être confinés pendant près de deux mois dans des quartiers obscurs et malodorants, secoué par le roulis, abatttu par le mal de mer, contraint à une pénible promiscuité" pour enfin débarquer en Nouvelle-France...

Arrivée à Québec (en Nouvelle-France)
On ne saurait dire la date exacte de l'arrivée de Mathurin Goyer au pays.  Probablement, est-il descendu du bateau au printemps 1649 puisqu'il signe une obligation, et reconnaît une dette de 52 livres, 10 sols pour un fusil et un marteau, le 16 mai 1649 à un nommé Jacques Goulet de la côte de Beaupré, devant le notaire Laurent Bermen .
Mathurin cherche d'abord à faire son apprentissage pour devenir colon.  Il va trouver un compatriote, Jacques Maheu, Percheron comme lui, arrivé au pays depuis 10 ans, qui lui propose du travail. Le 1er août 1649 il signe un contrat de 2 ans avec Maheu contre 100 livres par an et une barrique d'anguilles.

Retour en France ?
On perd de vue Mathurin après 1649.  Certains croient qu'il est retourné en France pour prendre sa première femme, Marguerite Fournier.   Aucune trace de ce mariage n'a été retrouvée à Tourouvre ou à Moulicent.   Quoiqu'il en soit, on retrouve Mathurin 5 ans plus tard, le 19 août 1654 où il apparaît au greffe d'Audouart à Trois-Rivières.

Location d'une terre à Trois-Rivières
Mathurin se trouve dans la région de Trois-Rivières, sur la rive droite de la rivière Saint-Maurice, où le 19 août 1654, il loue à Etienne Delafond, pour 6 ans, sa terre de 25 arpents défrichés, tout près de celle de Pierre Boucher.

Venue à Montréal (Villemarie)
Après les quelques six années passées à Trois-Rivières, Mathurin vint s'établir à Montréal au début des années 1660.  A cette époque, il y a une vingtaine d'années que Montréal est fondée, en 1642 par Paul de Chomedey de Maisonneuve.
Le nom de Mathurin apparaît comme parrain au registre paroissial de Montréal le 31 décembre 1662; il est dit capitaine de milice.

Recensement de 1666 et 1667
En 1666, il se fait un recensement à travers tout le pays sous la direction de l'intendant Talon.  Dans ce recensement, on retrouve notre premier ancêtre mentionné comme suit:  "Mathurin Goyer dit Laviolette, marié en France à Marguerite Fournier".  L'âge inscrit est 45 ans en 1666.
Lors du recensement de 1667, on y lit que Mathurin est établi sur une ferme, qu'il a défriché 6 arpents et qu'il est toujours capitaine de la Milice.

Mariage de Mathurin et Barbe
On trouve, dans les minutes du notaire Me Bénigne Basset à Montréal, à la date du 27 décembre 1668, le contrat de mariage de Mathurin Goyer. Il a alors 47 ans.  Il promet d'épouser Barbe Lefèbvre de la Croix, 34 ans.
Le mariage fut célébré en l'église Notre-Dame de Montréal, le 14 janvier 1669.  Les témoins étaient des majors, des caporaux, des sergents et des soldats, c'est à dire des militaires comme il l'était lui-même.

Barbe Lefèbvre de la Croix
La deuxième épouse de Mathurin Goyer, Barbe Lefèbvre de la Croix est née le 19 mars 1634 en la paroisse de Saint-Vincent, en la ville de Rouen en Normandie.  Sa mère est Barbe Thieulin et son père, Jacques Lefèbvre de la Croix, est marchand de gros.  Elle sait signer son nom.
A son arrivée à Montréal, en 1668 à l'âge de 34 ans, elle fut hébergée par Marguerite Bourgeoys.  Orpheline, elle est ce qu'on appelle une "fille du roi".  On peut visiter aujourd'hui la chambre où Barbe a dormi.

Enfants de Mathurin et Barbe
De ce couple, au moins 3 enfants sont nés:
Gabriel:   né, baptisé et décédé le 2 décembre 1669 à Montréal.  À noter qu'il fut baptisé par Jeanne Mance, la cofondatrice    de Montréal.
Catherine: née et baptisée à Montréal, le 21février 1671.
Jacques: né et baptisé le 29 mars 1674. Il sera le seul de sa     génération à continuer la lignée.

Procès avec les Sulpiciens
Mathurin et ses voisins, Jean Leduc, Louis Chevalier et Jean Gasteau, ont contesté le bornage de leur concession.  "Ils prétendent que les seigneurs ont pris du terrain dans la profondeur de leurs concessions.  Il y avait quantité d'abattis de bois réalisés au bout de ces terres et le Séminaire de Montréal accuse les habitants nommés ci-haut, de les avoir fait en empiétant sur la réserve de bois de chauffage des seigneurs.  Le conflit dura plusieurs années et fut réglé en faveur des seigneurs".

Décès de Mathurin et de Barbe
Mathurin ne vit que 3 ans après le dernier recensement.  On peut voir son acte de sépulture à  Notre-Dame de Montréal, à la date du 10 février 1684.  Il a 63 ans. Pourtant  sur l'acte, on peut lire que Mathurin a environ 72 ans.  A-t-il l'air si vieux pour que le curé lui donne dix ans de plus!
À sa mort, Mathurin laisse dans le deuil, outre sa femme, sa fille Catherine, 13 ans et Jacques, 10 ans.  Ceux-ci parviennent à l'âge adulte et forment foyer.
Barbe Lefèbvre de la Croix décède autour du 30 juin 1701, date de l'acte de sépulture à Notre-Dame de Montréal.  Elle a 67 ans.

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Catherine

Catherine Goyer
Catherine Goyer épouse François Martin, (fils de René Martin et Jeanne Bariole, d'Anjou) le 6 octobre 1685 à Montréal, à l'âge de 14 ans!
Elle s'établit avec son époux à Lachine.  François, maçon de métier est arrivé depuis peu de Saint-Thomas de la Flèche, à Anjou en France.  On dit que 9 enfants naissent de ce couple, mais seulement François (né le 18-3-1690), Catherine (née le 25-11-1692) et Geneviève Martin, parvinrent à l'âge adulte.
Catherine Goyer meurt avant ses 31 ans. (avant 1712)
L'époux de Catherine, François Martin se remarie avec Catherine Fourrier  et passe chez le notaire pour signer son contrat de mariage le même jour, soit le 21 novembre 1712, que sa fille Catherine Martin qui se marie aussi avec  Joseph Trottier.

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Jacques

Naissance de Jacques
Le fils de Mathurin Goyer et Barbe Lefèbvre de la Croix, Jacques est notre ancêtre de la deuxième génération.   Il est né le 29 mars 1674 à Montréal.  Sa mère a alors 40 ans et son père 53 ans.  Il n'a qu'une sœur, Catherine et il devient orphelin de père à 10 ans.  On s'imagine qu'il a dû travailler jeune pour prendre la relève et aider sa mère et sa sœur.

Jeunesse de Jacques
A 20 ans, Jacques veut amasser quelques biens.  Il s'occupe activement du trafic et de la traite de fourrures dans l'ouest du Canada, dans les pays d'en haut.
C'est dans l'étude du notaire Claude Maugue, à la date du 20 juin 1694  que nous trouvons un "engagement" d'aller au pays d'en haut.  Il se lit comme suit:  "Engagement de Jacques Goguet et Clément Lajeunesse au Sr. Louis d'Ailleboust de Coulonge pour faire le voyage..."
L'année suivante, c'est le 20 mai 1695 que Jacques s'engage à Pierre Cardinal, dans la traite des fourrures.
Jacques a pris soin de laisser ses cultures et sa ferme sous la surveillance de son beau-frère, François Martin époux de Catherine.  Il a signé une "convention" entre Martin et lui le 12 juin 1695, au bureau du notaire Adhémar. De plus, il a signé une donation en cas de mort à sa sœur, à la même date.

Mariage de Jacques et Hélène
Le 29 juin 1699, à l'église Notre-Dame de Montréal, Jacques Goyer dit Bélisle, 24 ans, épouse Hélène Courault, agée de 18 ans. Hélène, née le 11 octobre 1680 à Lachine, est la fille de Cybar Courault sieur de La Coste, notable, originaire de la ville d'Angoulème, en Angoumois, et de Marie-Françoise Goupil.

Enfants de Jacques et Hélène
De ce couple, au moins 11 enfants sont nés:
Elisabeth: née le 5 et baptisée le 6 septembre 1700 à Montréal. Elle épouse le 20 mai 1726, Louis Cavalier  Elle  apparaît    dans deux contrats, en 1762 et en 1763. Décès après 1763.
Jacques: né le 5 et baptisé le 6 février 1703 à Montréal.  Décédé et inhumé le 19 mai 1703.
Jacques: né et baptisé le 2 novembre 1704 à Montréal.
François-Xavier:  né et baptisé le 20 décembre 1760 à Montréal.  En 1724, il obtient une concession d'un terrain de 3    arpents sur 20, sur la côte Sainte-Geneviève est. Il décède le 13 janvier 1729 et est inhumé le 14janvier 1729 à l'âge de 22 ans.
Nicolas: né le1er et baptisé le 2 février 1709 à Montréal. En 1724, il obtient une concession d'une terre sur la côte    Sainte-Geneviève est.  Il décède en février 1729 et inhumé le 16 février 1729, à l'âge de 20 ans. On peut supposer qu'il souffrait de la même maladie de son frère,   François-Xavier, car il meurt à moins d'un mois d'intervalle.
Cunégonde:  née le 2 et baptisée le 3 juin 1711, à Montréal. Elle se marie à Montréal le 12 septembre 1729 à Michel Barré.    Dans  divers contrats, on peut croire que ce couple vit dans la misère, Michel étant cordonnier, ils s'installent à    Pointe-aux-Trembles et ont des difficultés monétaires, jusqu'à faire saisir leurs  meubles. Michel meurt avant 1762, car Cunégonde (qui est aussi vue sous le nom de Madeleine) apparaît comme veuve dans un contrat du 24-12-1762 où elle est paralysée depuis 3 ans et gardée à l'hopîtal général de Montréal. Ses frères et soeurs lui viennent en aide et lui donnent de l'argent pour subvenir à   ses besoins.  Jean est nommé pour gérer ce pécule.
Joseph: né et baptisé le 13 octobre 1713 à Montréal.
Pierre: né le13 et baptisé le 14 avril 1716 à Montréal.
Jean-Baptiste:  né et baptisé le 26 janvier 1719 à Montréal.  Il décède en août et est inhumé le 23 août 1719 à Montréal.
Jean: probablement né le 3 et baptisé le 4 janvier 1721 à Montréal sous le nom de Jean-Baptiste. Il arrivait parfois de trouver 2  prénoms identiques dans une même famille.    Peut-être le premier de ce prénom devait-il mourir, et on a donné le même prénom à l'autre enfant, ou  bien on manquait d'imagination!
  Ce Jean est une énigme car on ne détecte sa présence que   par des contrats où il figure.  Je n'ai pas trouvé à date d'avis de naissance, de mariage ou de décès.  Mais il  apparaît dans un contrat de concession, où il reçoit une terre sur la côte Sainte-Geneviève en  1732. En 1741 et 1742, il apparaît dans d'autres contrats.  En 1753, un autre contrat le mentionne comme étant forgeron, sur un terrain rue Notre-Dame.  Puis, en 1762, il est nommé pour gérer les biens de sa sœur Cunégonde.
  En 1762, un "Jean-Baptiste" apparaît aussi comme parrain d'Amable Sauriol, et c'est probablement Jean, car son frère Jean-Baptiste est déjà mort (en 1752) et il ne semble pas en avoir d'autres dans la famille élargie.
Jean-Baptiste:  né et baptisé le 20 mai 1723 à Montréal.  Voir fin  tragique de Jean-Baptiste.

Habitation de Jacques et sa famille
Même si Jacques et sa famille détiennent des concessions à Sainte-Geneviève ou Saint-Laurent, ce n'est probablement pas avant 1745 qu'ils s'installent à Saint-Laurent.  Peut-être même a-t-il toujours demeuré à Montréal, car dans plusieurs contrats on le dit "habitant, de la côte Saint-Antoine, près de la Montagne". En 1724, on le dit "du coteau Saint-Joseph, près de Villemarie, en l'île de Montréal" Probablement, est-ce sur la terre de Mathurin qu'il a passé sa vie, près des voisins Leduc, Hurtubise et les Sulpiciens.

Achat d'une cavale et son poulain
Jacques est un "habitant", un travailleur de la terre comme l'était la majorité des gens.  Il a dû prendre charge de la terre paternelle.  Ses "affaires" doivent aller bien puisque Jacques se donne le luxe d'acheter une cavale (jument) et son poulain.
Le contrat se lit comme suit: "Obligation aux Frères hospitaliers de Saint-Joseph ou Frères Charon, par Jacques Goguet d'une somme de 110 livres pour vente à lui, faite d'une cavale âgée de 3 ans avec son poulain âgé de 15 jours."

Bail à ferme et concessions de terre
En 1704, cinq ans après son mariage, avec deux enfants à charge, Jacques prend un "bail à ferme" de 9 ans, au domaine du Fort de la Montagne. C'est un bon emploi pour lui, qui lui donne un logement et les fruits de la ferme, et qui lui coûte un loyer de 100 minots de blé.
En 1711, il achète une terre sur la côte Saint-Louis près de la Montagne, appartenant à son beau-frère.  Probablement que Jacques essaie d'agrandir son domaine, afin de mieux subvenir aux besoins des siens.  Il a déjà 5 enfants vivants.
En 1716, il prend un autre bail à ferme avec François Prud'homme d'une terre à "Longue Pointe".
En 1724, une terre située à la côte Sainte-Geneviève est concédée à Jacques et Nicolas Goyer, fils de Jacques, âgés de 15 et 20 ans respectivement.
Le 11 novembre 1732, les Sulpiciens concèdent aux cinq fils vivants de Jacques, (Jacques, Joseph, Pierre, Jean-Baptiste et Jean) cinq terres d'une moyenne de 2 ½ arpents de front, bordé par la Rivière des Prairies et le chemin Côte Saint-François de Salles, par 25 arpents de long.  Ces terres sont situées sur la côte Sainte-Geneviève est, à Saint-Laurent.

Mortalité dans la famille
Jacques et Hélène ont perdu au moins 2 enfants (Jacques et Jean-Baptiste) un, à la naissance et l'autre à quelques mois de vie.  Mais un coup dur est assené à la famille de Jacques quand leur deux fils, François-Xavier et Nicolas meurt à un mois d'intervalle à l'hiver de 1729, à l'âge de 22 et 20 ans.  Plus tard, en 1752, un crime horrible viendra assombrir leur vie et leur enlever leur cadet:  Jean-Baptiste.

Aide au gendre Barré
En 1741, Jacques et Hélène donnent des meubles à Louise Barré, leur petite-fille  (de moins de 10 ans) qui vit probablement dans la misère, puisque quelques mois plus tard, Jacques doit s'opposer à la vente de biens meubles saisis chez son gendre. En 1745, Jacques signe un papier devant notaire pour aller porter de l'argent chez ce même couple. Peu après, l'affaire tourne mal, et Jacques y perdra cette donation.

Décès de Jacques Goyer dit Bélisle et Hélène Courault
Jacques meurt le 23 septembre  1758 à l'âge de 84 ans.
Hélène meurt à Lachine en janvier 1761 à 81 ans.  Elle est inhumée le 12 janvier 1761 à l'église Notre-Dame de Montréal.

Descendants de la lignée des Goyer
Trois garçons, sur une possibilité de neuf,  s'installeront tous à Saint-Laurent et seront les continuateurs de la lignée.  Il s'agit de:
Jacques Goyer dit Bélisle (fils)
Jacques naît en 1704.  En 1724, une terre lui est concédée sur la côte Sainte-Geneviève.  Le 21 mai 1727, il s'engage pour l'ouest pour faire de la traite de fourrure.
Le 4 avril 1731 à Montréal, Jacques épouse Marie-Appoline Dubois (née en 1711, fille d'Antoine Dubois-Laviolette et de Louise Plumereau).  Le 11 novembre 1732, Jacques acquiert une concession de 3 arpents sur 20 sur la côte Sainte-Geneviève est.  Plus tard, on le retrouve installé à Saint-Laurent, probablement sur la côte de Liesse.
Le couple a au moins 5 enfants, dont 4 garçons continueront la lignée, soit Jacques (J.-Dorothée Marchand), Louis (Marie-Josephte Bocaire), François (Marguerite Brion-Lapierre) et Pierre (Marie-Josephte Cousineau).   Le couple est l'ancêtre de Jean Gohier et du père Albert Goyer qui ont écrit une généalogie de leur famille respective.

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Jean-Baptiste

Fin tragique de Jean-Baptiste
Jean-Baptiste est le dernier fils, né en 1723, de Jacques et Hélène Courault.  En 1727, (à 5 ans!) il possède déjà une terre sur la côte Sainte-Geneviève.
En 1746, Jean-Baptiste achète une terre de son père, à la Montagne qu'il finit de la payer en 1749.
Le 13 novembre 1747 à Montréal, Jean-Baptiste épouse Marie-Anne Décarie, née en 1728, fille de Louis Décarie et Madeleine Picard. Le couple a 3 enfants, deux filles:  Marie-Anne et Marguerite, plus un garçon, Jean-Baptiste, qui ne vivra que quelques mois.
Jean-Baptiste vit à Montréal (à l'actuel angle de la rue Guy et boul. René Lévesque) et travaille comme menuisier.
En 1752, Jean-Baptiste aurait tué ses voisins pour les voler.  Suspecté, jugé et condamné à la torture ordinaire et extraordinaire. La sentence prononcée le 6 juin 1752 est tôt exécutée.  Il aura les membres broyés, à 12h sur un échafaud dressé sur la place du Marché, (presqu'en face de la Pointe-à-Callières) on le laissera mourir couché sur le dos, la face tournée vers le ciel. L'assassin est enterré sur les lieux de son crime où l'on érige une croix rouge.
On dit que "l'emplacement devient en 1869, la propriété des Soeurs grises de Montréal.  Ces dernières enlevèrent la croix rouge mais la remplacèrent par une croix d'un brun foncé." Jean-Baptiste est-il vraiment un criminel?  La justice était fort expéditive à cette époque!

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Joseph

Joseph Goyer dit Bélisle
Joseph naît en 1715.  On dit qu'à l'âge de 13 ans, en 1728, Joseph s'engagea à faire un voyage à Michillimakinac.
Le 12 janvier 1739 à Montréal, il épouse Marie-Josephte Lenoir (née en 1716, fille de Vincent Lenoir et Marie Galipeau).
En 1732, une terre lui est concédée sur la côte Sainte-Geneviève est.  Mais il demeure à Montréal jusque dans les années 1750. En effet, de 1747 à 1753, on le dit propriétaire d'un emplacement au coin des rues actuelles Notre-Dame et Saint-Sulpice. En 1756, un contrat le dit habitant côte Notre-Dame de Liesse (l'actuel Côte-de-Liesse) On dit aussi qu'il s'établit sur la côte Vertu (aujourd'hui entre le boul. Laurentien et le boul. Sainte-Croix).
Joseph et Marie-Josephte ont au moins 10 enfants.  Quatre garçons perpétuent le nom de Goyer dit Bélisle, soit Joseph (Thérèse Létourneau), Pierre (Geneviève Morin-Valcourt), François (Marie-Josephte Saint-Germain) et Michel (Angélique Morin-Valcourt et Appoline Langevin-Lacroix).   Leur couple a dans leur descendance l'abbé Pierre Bélisle.
Joseph meurt et est inhumé le 4 mai 1787 à Saint-Laurent.

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Pierre

Pierre Goyer dit Bélisle
Pierre nait le 13 avril 1716 à Montréal.  Il a 24 ans quand il épouse en 1ères noces à Montréal, le 1er février 1740, Catherine Hurtubise (née en août 1720, fille de Louis Hurbubise et Elisabeth Beauvais).
En 1732, Pierre se fait concéder une terre sur Côte Sainte-Geneviève.  D'après des contrats de 1753 et 1759, on le dit habitant de la côte Saint-Laurent.  Il est cultivateur.
De ce couple, au moins 5 enfants sont nés mais un seul devait faire souche, soit Pierre qui épousera Angélique-Amable Picard.
Catherine, sa première épouse meurt en 1747 à 27 ans.  Pierre se remarie en 1752 avec Marie-Charlotte Leduc (née en 1730, fille de Joseph Leduc et Marie-Charlotte Desautels).  Un seul enfant de ce couple est connu:  Charles-Amable.  Celui-ci ne fait pas donne pas de lignée, puisqu'il meurt, ainsi que sa femme Jeanne Lebeau-Lalouette, frappé par la foudre en 1792.
Pierre meurt en février 1788 et est inhumé le 22 février 1788 à Saint-Laurent.

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