Site hosted by Angelfire.com: Build your free website today!

François Fillion

Le communisme



Camarades, j'ai longtemps réfléchi. J'ai eu, dans le calme monotone de ma vie, tout le loisir de méditer. Je crois être en mesure de l'affirmer : j'ai, sur la nature de la vie en ce monde, autant de lumière que tout autre être humain. C'est donc quoi je désire vous parler.



Quelle est donc, camardes, la nature de notre existence? Regardons les choses en face : nous avons une vie de labeur et faux espoirs, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de quoi survivre, on nous bourre la tête de mensonges et d'illusions ensuite on nous envoie sur le marché du travail pour engraisser le système et enrichir la faible population de bourgeois.. Et voilà que nous ne sommes même pas sur de garder notre travail, dès qu'il est perdu notre pauvre système nous donne juste de quoi nous faire survivre de façon à former d'autres engraisseur de système et enrichisseurs de bourgeois. Passée notre première année sur cette Terre, il n'y a pas un seul humain qui entrevoie la véritable signification de bonheur. Et quand le malheur l'accable, ou la servitude, pas un homme qui soit libre. Telle est la simple vérité.



Et doit-il en être tout uniment ainsi par un décret de la nature? Notre pays est-il donc si pauvre qu'il ne puisse procurer à ceux qui l'habitent une vie digne et décente? Non, camarades, mille fois non! Fertile est le sol du Québec, fort est son potentiel hydroélectrique et forestier. Il est possible de nourrir dans l'abondance un nombre de camarades québécois bien plus considérable que ceux qui m'écoutez. cette ville, Chicoutimi, pourrait pourvoir aux besoins de 100 milles personnes - tous vivants dans l'aisance d'une vie honorable. Le hic, c'est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille. Mais puisque telle est la triste réalité, pourquoi en sommes-nous à végéter dans un état pitoyable?



Parce que tout produit de notre travail, ou presque, est volé par les bourgeois, par les patrons. Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes. Tout tient en un mot : Le Bourgeois. Qu'on le supprime, et voici extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche! Plus de meurt-la faim!



Le bourgeois est le seul être humain qui consomme sans produire. Il ne travail quasiment pas, bar les autres travaillent pour lui, il ne pait pas d'impôt sur son salaire puisqu'il n'a pas de salir, son salir étant composé du salaire des autres. Pourtant le voici le souverain de tous les être humains. Il distribue les tâches entre ses ouvriers, mais ne leur donne que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde, pour lui les surplus. Qui recueille le pétrole? Les ouvriers! Qui sème le blé? Les paysans! Qui étudie pour devenir l'un ou l'autre? Nous! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien. Vous, étudiants, vos parents travaille, et travaillent en ne tirant qu'un faible salaire pour leur labeur. Et notre sort sera le même après nos études. Nous vivrons dans cette technocratie capitaliste et injuste qui nous sert de société.



Et même nos vies misérables s'éteignent avant le terme. Moi, je n'ai que 15 ans, j'étudie présentement à l'école ce qui semble le mieux, enfin selon le gouvernement. Telle est la vie normale chez les québécois, mais à la fin aucun homme n'échappe au couteau infâme. Étudiants, ouvriers, personne n'Est exempté. Après nous avoir utiliser le bourgeois nous jète comme un déchet.



Camardes, est-ce que ce n'est pas clair comme de l'eau de roche? Tous les maux de notre vie sont dus au bourgeois, notre tyran. Débarrassons-nous du bourgeois, et nôtre sera le produit de notre travail. C'est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir libre et riches. À cette fin, que faut-il? Eh bien, travailler de jour et de nuit, corps et âme, renverser les bourgeois, les patrons. C'est la mon messages camarades. Soulevons-nous! Quand aura lieu le soulèvement, cela je l'ignore, tôt ou tard justice sera fait. Ne perdez pas l'objectif en vue, camarades, dans le temps comté qui vous reste à vivre. Mais avant tout, faites part de mes convictions à ceux viendront après vous, afin que les générations à venir mènent la lutte jusqu'à la victoire finale.



Et souvenez-vous-en, camarades : votre résolution ne doit jamais se relâcher. Nul argument ne vous fera prendre des vessies pour des lanternes. Ne prêtez pas l'oreille à ceux selon qui le bourgeois et les ouvriers ont des intérêts communes, à croire vraiment que de la prospérité de l'un dépend de celle des autres? Ce ne sont que des mensonges. Le patron ne connaît pas d'autres intérêts que les seines. Que donc prévalent, entre les humains, au fil de la lutte, l'unité parfaite et la camaraderie sans faille. Tous les bourgeois sont des ennemis. Les étudiants, les ouvriers et les paysans entre eux sont tous camarades.



J'ai peu à ajouter. Je m'en tiendrai à redire que vous avez monter en toutes circonstances votre hostilité envers le patron et ses façons de faire. L'ennemi est tout bourgeois, L'ami tout étudiant, ouvrier ou paysan. Ne perdez pas de vue non plus que la lutte elle-même ne doit pas nous changer à la ressemblance de l'ennemi. Même après l'Avoir vaincu, gardons-nous de ses vices. Jamais un humain ne trahira son camarade ou ne l'exploitera et jamais un humain ne tuera un de ses camarades étudiants , ouvriers ou paysans. Mais surtout, jamais un humain n'en tyrannisera un autre. Quand tous sont frères, peu importe le fort ou le faible, l'esprit profond ou simplet. Tous les humains sont égaux!



Pour finir je vais vous faire part de mon rêve de la nuit dernière. Je ne m'attarderai pas à le décrire vraiment. La Terre m'est apparue telle qu'une fois délivrée de la tyrannie du patron, et cela m'a fait me ressouvenir d'une chose enfouie au fin fond de ma mémoire. Il y a belle lurette, j'étais encore un enfant, j'ai entendu des ouvriers en pleine grève chanter une chanson dont ils ne savaient que les trois premiers mots. Or' dans mon rêve de la nuit dernière, cette chanson m'est revenue avec toutes les paroles- des paroles, j'en suis sûr, que jadis ont dû chanter les ouvriers, avant qu'elles ne se perdent dans la nuit des temps. Ça va comme suit :!



c'est la lutte finale, groupons nous et demain l'internationnale sera le genre humain...


La Révolution communiste Par François Fillion


Introduction


Le mot communisme fait frémir certains, ne dit rien à d'autres et porte espoir à une petite minorité. Un spectre a hanté la Terre entière pendant près de cent ans, le spectre du communisme, et aujourd'hui il est presque disparu, oublié dans l'esprit des gens, remplacé par de fausses illusions et par des mensonges proclamés par le gouvernement. Si l'on regarde la société d'aujourd'hui nous ne voyons que les traces de la victoire de la classe bourgeoise et que maintenant un seul mot guide la Terre, le terrible mot sans cœur et sans pitié, le mot : Profit. Des mots comme : égalité, liberté, communisme et révolution sont, depuis longtemps, disparu…….. L'homme, est-il perdu??


À ce moment le mot communisme devrait venir à la rescousse de l'espèce humaine, mais l'homme est bien trop stupide pour l'accepter et vivre dans cette société idéale que Marx nous avait promis. Cette société communisme fondé sur le travail, la justice , l'égalité social et l'élimination des classes , plus de jalousie ni de crève-la-faim. Mais l'homme n'a pas su bien utiliser cette doctrine, en utilisant que la répression pour régler les problèmes du peuple. Alors je répète ma question : L'homme, est-il perdu??


Non! Je m'y oppose. Je m 'oppose à ce que l'homme, à ce que l'être humain ne vive que pour l'argent. Je m'oppose contre l'injustice social et contre l'exploitation perpétré par la classe bourgeoise. Je suis, comme une petite minorité, porteur de la lumière qui éclairera bientôt le monde entier. Je rallumerai la flamme du communisme et j'empêcherai la Terre de tomber dans le gouffre profond de l'impérialiste. Et comment y parvenir ? par la Révolution. Par le renversement de l'ordre social établi. Mais comme le gouvernement ne respecte qu'un vers : " La force c'est l'ignorance. ". Il a plongé son peuple dans l'ignorance. Par sa faute la population ne connaît pas les mots " communisme " et " révolution . Cet ouvrage a été écris dans le seul but d'informer la population sur les exploitations du système, sur les heures noires du communisme du 20 ième siècle, sur le communisme futuriste et sur la révolution.




Le système capitalisme
Capitalisme :
1- Système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production et d'échange.
2-Régime économique, politique et social qui est régi par la recherche du profit, du plus-value grâce à l'Exploitation des travailleurs par ceux qui possèdent les moyens de production et d'échange.


1.1 La Société de luttes de classes sociales


L'histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de luttes de classes.


Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurandes et compagnons, bref oppresseurs et opprimées, en opposition constante, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une lutte qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société entière, soit par la disparition des deux clases en lutte.


Dans les premières étapes de l'histoire, au temps de Rome, la société était divisée en classes très distincte : des patriciens, des chevaliers, des plébéiens et des esclaves. Même si nous avancions jusqu'à l'époque de Marx (19 ième siècle), la société se divisait en deux grandes classes : la bourgeoisie et le prolétariat.


Et même en URSS, deux clases sociales se distinguaient de ce fouillis dit communiste et égalitaire : les membres du partie intérieur et les membres du partie extérieur. Mais nous aurons plus tard, dans la deuxième partie la possibilité d'explorer le sujet de la société de l'URSS.


Mais aujourd'hui, les classes se sont entremêlées, fusionnées et séparées, elles donnent un monde fondé sur l'argent et le profit personnel. Mais si la société est se quelle est c'est la faute des bourgeois qui tentent de masquer l'exploitation en mêlant les classes sociales. La société est tellement en chambardement que nous voyons parois, et même souvent, des ouvriers gagner plus cher qu'un professeur, malgré les longues études de ce dernier, des métier honorables deviennent des métier de misères et vice et versas. Mais en réalité, je vous l'affirme, trois classes distinctes ressortent de ce fouillis qu'est notre société : la classe dirigeante, la classe moyenne et la classe inférieure. Le problème est de savoir qui appartient à quelle classe? La bourgeoisie est la classe dirigeante et tous les vrais travailleurs se partagent les deux autres classes, ou plutôt se battent entre eux-mêmes pour les partager.


Françoisfillion,2001 : Dans une société fondé sur le pouvoir de l'argent, où la classe laborieuse mène une lutte interminable avec elle-même, où seulement quelque riches y vivent et ne savent agir qu'en parasites,en réalité, je vous le dis, il n'existe pas de vrai liberté.

Retour aux textes