Dans le monde entier, on ne cesse de s'interroger sur ces animaux rarement entrevue, jamais attrapés et qui défient toute classification d'ordre scientifique.

Le monstre du Loch Ness est un des plus célèbres exemples. Entrevu par des milliers d'individus et photographié, son existence fait pourtant toujours l'objet de débat passionnés. Son équivalent sibérien, le monstre de Labinkir, hanterait, lui, les eaux glacées du lac Labinkir. Malgré de nombreux témoignages, les biologistes soviétiques no sont jamais parvenus à le voir, ne fut-ce qu'une seconde, et en ont conclu qu'il s'agit probablement d'un schuka géant, un poisson pouvant atteindre jusqu'à 2,7 mètres de long.

Les autorités suédoises prirent beaucoup plus au sérieux l'existence de leur célèbre monstre aquatique, Storsjoodjuret, un gigantesque serpent d'une vingtaine de mètres vivant dans le lac Storsjön. On fit de nombreuses expéditions pour le trouver et, depuis quelque temps, une loi interdit de le capturer ou de le tuer.

Pour leur part, les scientifiques chinois sont persuadés de l'existence de créatures simiesques connues sous le nom d'hommes sauvages d'Hupep. En 1939, une paysanne disparut pendant 27 jours; à son retour, elle affirma que plusieurs de ces créatures l'avaient enlevée et emmenée dans la forêt. Neuf mois plus tard, elle donna naissance à un bébé d'apparence simiesque qui, arrivé à l'âge adulte, mourut en 1960.

En 1980, des scientifiques chinois exhumèrent son squelette et, après un examen, en conclurent qu'il tenait à la fois de l'homme et du singe. Depuis, un parc national a été créé pour la sauvegarde de ces hommes sauvages.

L'existence de créatures de ce type fit également l'objet de divres témoignages aux États-Unis, en U.R.S.S., au Canada (Colombie-Britannique), en Australie et en Garnde-Bretagne.

Au début des années 20, Tom Crowley, un alpiniste, redescendait une montagne dans le Glen Eanaich, en Écosse, quand il entendit des bruits de pas derrière lui. Il se retourna et apreçut une énorme créature grise, aux oreilles pointues, aux longues jambes et aux pieds munis d'orteils ressemblant à des grffes.

Mais le légendaire yeti, ou abominable homme des neiges qui se cache, dit-on, dans les montagnes de l'Himalaya, est sans conteste le plus célèbre de ces géants poilus. On a recensé un nombre incalculable d'empreintes accréditant son existence, mais même les témoignages de confrontations physiques avec le yeti n'ont pas réussi à convaincre les incrédules.

En 1986, Anthony Wooldridge exécutait une marche en solitaire dans l'Himalaya lorsqu'il apreçut une énrme silouette dressée derrière un buisson. L'étrange créature mesurait environ 2 mètres, sa tête était carrée et son corps semblait entièrement recouvert de poils noirs. Immédiatement, il la photographia.

Pour le zoologiste Desmond Morris, cette étrange créature pourrait être soit le représantant d'une espèce d'ours ou de singe géant resté inconnu jusqu'à présent, soit un ermite, soit tout simplement l'abominable hommesdes neiges. Quant au professeur John Napier, une autorité en matière de primates, les photographies réalisées par Wooldriges l'ont presque convaincu. Toutefois, témoignages et clichés sont suffisants pour que les scientifiques puissent affirmer l'existence de ces animaux mystérieux. Ce qu'il leur faudrait, c'est leur cadavre.

Et encore! En 1966, un chat volant fut abattu près d'Ottawa, au Canada. Mais les savants ne sont toujours parvenus à déterminer si les escroissances situées sur son dos n'étaient que deux queues mal placées pour de vraies ailes.

Le loup-garou reste sans doute la plus mystérieuse de toutes ces gréatures. Depuis des millénaires, d'effrayantes histoires sur des hommes capables de se transformer en loups-garous sanguinaires circulent. Au Moyen Âge, on brûla des milliers d'individus que l'on accusait d'être des loups-garous et, encore aujourd'hui, des journaux font état d'attaques de ces créatures dans le monde entier.

Si tous les faits tendant à prouver l'existence de ces mystérieux animaux n'ont pas encore permis de résoudre cette énigme, on peut cependant noter un regain d'intérêt pour ce problème chez de nombreux spécialistes.