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Chapitre
2 : Les crises
biologiques, repères dans l ‘histoire de la Terre Grâce à une étude détaillée des faunes et des flores fossiles, on peut repérer des périodes de grande stabilité dans l’histoire de la vie séparées par des discontinuités majeures : Les crises biologiques. I. La crise Crétacé-Tertiaire : un Evènement biologique majeurA. La Biosphère à la fin de l’ère secondaire Vers la
fin du Crétacé, il y a une flore et une faune très diversifiées occupent les
continents et les océans (dû au climat doux.) · Les angiospermes Les
angiospermes ( plantes à fleurs) sont en pleine expansion au Crétacé. Elles
succèdent aux gymnospermes qui étaient dominants dans les grandes forêts du
Jurassique. · Les invertébrés Des
formes très diversifiées d’invertébrés peuplent les milieux aquatiques et
terrestres. Les ammonites sont les fossiles marins emblématiques de cette période.
· Les vertébrés Les vertèbres
sont en plein essor, dont les poissons et amphibiens, mais surtout les
dinosaures qui règnent sur les continents, les airs et les milieux aquatique.
Les mammifères sont présents mais très discrets. B. Des extinctions massives à la fin du Crétacé A la fin du Crétacé,
il y a 65 Ma, de nombreuses espèces vivantes disparaissent de façon
apparemment brutale aussi dans les milieux aquatiques que terrestre. Seul les
producteurs (végétation terrestre et phytoplancton océanique) semblent, à
l’exception des cocolothophorides, peu touches par la crise Crétacé-Tertiaire.
Le groupe des reptiles est le plus touché, en particulier les dinosaures qui
vont disparaître. C. Une diversification des espèces au début du TertiaireA
l’ère tertiaire, les mammifères, les oiseaux et les insectes vont dominer le
monde animal sur les continents alors que, dans les océans, le plancton prolifère
à nouveau. Les espèces
n’ayant pu résister aux mauvaises conditions s’imposées par les causes néfastes
ont été exterminées. Leur disparition permet la diversification des espèces
ayant franchi la crise. Les
« profiteurs » se développent pendant la crise puis semblent s’évanouir
au moment de la reconquête. Les « survivants « , se
multiplient et se diversifient. Cette prolifération d’espèces nouvelles est
une radiation évolutive. II. La crise Crétacé-Tertiaire : un évènement géologique remarquable A. Des « marqueurs géologiques » de la crise La limite Crétacé-Tertiaire
est marquée dans le monde entier par la présence d’une mince couche
d’argile noire intercalée entre les sédiments riches en carbonates du Crétacé
et les dépôts marneux du Tertiaire. Dans
l’argile: -
On mesure une
concentration importante en iridium, abondant dans certaines météorites ainsi
que dans certains produits volcaniques. -
On peut observer des
grains de quartz choques qui est caractéristiques d’un choc violent. -
On trouve des Sphérules
de verre qui se forment lors de la fusion de roches a la suite d’un
impact. -
On observe des
cristaux de magnétite nickélifère qui ne peuvent se former qu’au cours de
la fusion d’une météorite entrant dans l’atmosphère. De plus il y a
une importante chute du taux des carbonates présents dans les sédiments, ce
qui suggère une disparition massive d’organismes vivants producteurs de
carbonates. B. Un gigantesque épisode volcanique a la limite Crétacé-Tertiaire Les éruptions
volcaniques de grande ampleur peuvent avoir des conséquences majeures sur
l’environnement. En étudiant les volcans actuels, nous pouvons nous permettre
de penser qu’une phase volcanique paroxystique de notre planète aurait pu être,
il y a 65 Ma, une des causes néfastes de la crise Crétacé-Tertiaire. C. Les preuves de la chute d’un astéroïde Il est avéré
qu’un astéroïde de grande taille (10 km de diamètre) a heurte la Terre il y
a 65 Ma. Les preuves : -
Les concentrations en
iridium mesurées sont si élevées qu’elles ne peuvent s’expliquer par des
émissions volcaniques. -
Les quartz choques
sont caractéristiques d’un métamorphisme d’impact. -
Les magnétites nickélifères
présentes dans la couche oxydée à raison de 100000 cristaux par gramme en
moyenne. Aucun autre mécanisme qu’un astéroïde peut expliquer ce phénomène -
Un cratère
d’impact à été identifie dans la péninsule du Yucatan, au Mexique. D. La crise Crétacé-Tertiaire : un couplage d’évènement biologiques et géologiques. -65 Ma. Chacun de ces évènements a eu sans aucun doute possible des conséquences désastreuses sur le monde vivant. Il est toutefois peu vraisemblable qu’un de ces évènements ait pu, a lui seul, être le responsable de la crise biologique. C’est la Conjonction de plusieurs causes néfastes qui permettrait, lorsqu’un seuil critique est franchi, le déclenchement d’une crise biologique. C’est ainsi qu’une régression marine de grande ampleur et un refroidissement climatique ont pu être mis en évidence à la même période. III. Les crises biologiques repères dans l’histoire de la Terre A. Les crises biologiques et le découpage des temps géologiques Au cours de
l’histoire de la Terre, il y a eu plusieurs crises biologiques. La plus grande
est à la limite Permien-Trias qui a provoqué la disparition de 96% des espèces
marines et environ 40% des espèces animales.
Comme pour la limite Crétacé-Tertiaire, les scientifiques ont relevé
de nombreux indices qui montrent que cette crise majeure est due à la
conjonction de causes néfastes de 2 types : Les unes terrestres, les
autres extraterrestres.
Les crises
biologiques de moins grandes ampleurs permettent un découpage plus fin des
temps géologiques. Elles s’appellent des « périodes. » |
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