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PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE :
Pareil à l'animal qui le représente, le Lion parle de puissance, de force, de grandeur. C'est la volonté de son moi, du je, qui prédomine et le dirige. Il a pleine conscience de sa personnalité. C'est un bâtisseur d'empires, l'homme des grandes et vastes entreprises, que le travail n'effraie pas, que l'argent honore, que l'entourage et l'amitié estiment. Il plaît par cette majesté qui le pare, à la fois calme, sûre et olympienne. C'est le roi, le père, le mécène. On le trouve à l'aise dans les palais et les maisons spacieuses. La haute société. C'est un meneur d'hommes - non pas à la manière du Bélier (verve, dynamisme, combativité), mais par un rayonnement, un don de se faire respecter, parlant le langage de chacun, pour en obtenir le maximum. Le pouvoir d'ordonner, d'imposer, de commander. A tout prix, il veut atteindre les sommets et il y mettra le prix. Il les atteindra souvent. Avec méthode, pondération et efforts soutenus. C'est l'avocat des grandes causes, le politique de l'apogée des nations, l'écrivain de la noblesse d'âme. Même le petit Lion débile aura un peu de son envergure, tout au moins dans ses rêves irréalisables et ses désirs inavoués. Il aura le complexe napoléonien. Il sera toujours du côté des grands, en pratique... ou en esprit. FAMILLE : Enfant, auprès de ses autres frères et soeurs, il jouera les paternels. Il y aura toujours un coin de la maison ou du jardin qu'il nommera "ma maison", "mon jardin". Pour le Lion, la famille représente le principe de l'État réduit à sa plus simple expression, mais tangible. Incidemment, il trône. C'est par elle qu'il fait son apprentissage et dont il se sert, a priori, avant d'accéder au Pouvoir sur les autres. Il la respecte et l'ennoblit. AMOUR : Sa force et sa faiblesse. Il se fait davantage aimer qu'il n'aime lui-même. L'amour doit se parer de toutes les noblesses, à ss yeux, au détriment de la simplicité et de la véritable tendresse. L'objet de son amour se tient mal à l'aise sur le piédestal sur lequel le Roi-Lion le place, si ce n'est à ses pieds où il tente de le maintenir pour son adoration personnelle. Le Lion est trop grand pour les intimités réduites des alcôves. D'ailleurs, mal compris de son entourage qu'il dépasse (ou essaie de dépasser) du haut de sa majesté, il demeure seul, parfois mal aimé, décrié même. Il voit rarement le partenaire tel qu'il est, mais plutôt selon l'image qu'il se fabrique de lui-même... à travers l'autre. Déception fréquente. SEXUALITÉ : Son besoin de conquête et d'agrandissement de son "territoire" lui donne une volonté de puissance. La sexualité est sa pierre d'achoppement. Véritable dieu déchu parmi les hommes, il se fait volontiers utopique et se laisse souvent dominer par l'object de ses convoitises. C'est Louis XIV, vieillissant et mené par Madame de Maintenon ; c'est Napoléon ridiculisé, trompé par ses femmes et toujours abandonné ; c'est Mussolini traitant le peuple comme une prostituée, et qui le lui rendit. C'est la Lionne courtisane et fatale, amoureuse de l'amour, prête à vendre son royaume pour une caresse : Madame du Barry. S'il entre dans la vie sexuelle, en lion... il en sort souvent en mouton. Mais finalement, le Lion demeure au-dessus de ces considérations quotidiennes. Il donnera toujours plus qu'il ne reçoit et il entre rarement de la mesquinerie dans ses rapports avec les autres. S'il lui arrive d'être déçu, c'est toujours d'avoir voulu voir plus grand, plus loin, plus haut que la personne à qui il permettra de l'aimer. Il devra toujours se méfier du coeur - physiquement et moralement. Or, il est un excellent amant, et si vous savez flatter sa grandeur, sa fougue n'aura plus de bornes. POLITIQUE : Voilà l'homme des grands mouvements politiques. Celui qui porte la nation qu'il représente au pinacle du monde. Rien ne l'arrête pour parvenir au pouvoir et s'y maintenir. C'est un acteur de la scène politique. Il donne et se donne en spectacle. Partout il voit la grandeur possible et les lendemains fulgurants. Homme d'État, Empereur, Roi adoré, adulé, jalousé et méprisé à la fois, on lui souhaite toujours une chute lamentable. Mais le Lion sait abdiquer avec majesté. Il sait aussi qu'il a oeuvré pour l'avenir. Or, en tant que signe fixe, le Lion est plus conservateur que révolutionnaire. CE QU'ON AIME D'EUX : Cette allure majestueuse et qui nous ennoblit, nous grandit, nous donne des velléités d'aller en avant, d'être beau, de vivre sur un grand train. Leur magnanimité, leur générosité et leurs conseils, toujours de haute envergure. Cette attirance physique et morale. Leur goût et l'art de se vêtir, leur sens inné du beau et de la grandeur. Un peu aussi leur profonde solitude, incommensurable, comme celle de l'aigle haut perché. Leur inaccessibilité. CE QUI NOUS DÉPLAÎT D'EUX : Leur égocentrisme, leur narcissisme, leur indifférence en dehors de ce qui ne les intéresse pas. Leur manque de nuance et de tendresse, leur absence de simplicité et de calme quand la situation l'exigerait. Leur froideur parfois. Et leur flagrant manque d'empathie, qui nous oblige sans cesse à nous connecter à eux, plutôt qu'eux à nous. PERSONNALITÉS : Les créateurs du grandiose, de l'action politique, les représentants du majestueux. Leurs oeuvres ont une action politique : Claudel, Dumas. Ceux qui illustres la magnificence et le faste, la force herculéenne : Rubens, Bartholdi. Les acteurs ou comédiens à la personnalité rayonnante, écrasante : Cécile Sorel, Raimu. Les brasseurs d'affaires qui de leur entreprise ont changé la face du monde : Henry Ford, John Rockefeller... Les grands seigneurs de la Renaissance, aux fastes inégalés : Laurent le Magnifique. Et la politique... au moins une quinzaine de présidents français. Et Napoléon, Mussolini, Louis XIV (né en Vierge, mais avec dominante Lion). La musique somptueuse, brillante de Liszt.
AVEC LES AUTRES SIGNES : BÉLIER : Conjuguent spontanément leur dynamisme. Le Bélier installe, le Lion impose. TAUREAU : Risquent de se heurter. Deux têtes fortes fixes. Le Lion veut dominer ; le Taureau, posséder. GÉMEAUX : L'union possible de la force et de l'esprit ; de l'intelligence et de la grandeur. CANCER : Aussi différents que le jour et la nuit. L'un voit trop grand et loin (le Lion) : l'autre trop intérieurement et en nuances. Presque impossible. VIERGE : Essaient surtout de ne pas se rencontrer et gardent leur distance. La Vierge trop critique, et se sentant un peu en état d'infériorité. BALANCE : En commun le sens du social, une facilité de communication, de charme ; l'humeur agréable. SCORPION : Le choc inévitable. La guerre des puissances. Le Félin et le Vampire. SAGITTAIRE : L'affinité due à leur deux appartenances au feu. D'accord pour les vastes entreprises. L'universel sagittairien et la grandeur léonienne. CAPRICORNE : Deux puissances qui s'accordent. Le Capricorne visant haut ; le Lion visant grand et vite. Ils s'entendent, ils vont loin. VERSEAU : Les antipodes. L'un vivant pour lui (le Lion), l'autre pour tout le monde. Entente possible si le Verseau voue un culte au Lion. POISSONS : Rien, rien en commun. Et n'y songent même pas. Une petite chose : le goût du grand, tangiblement pour le Lion, spirituellement pour le Poissons.
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