1- " Mais chez les grandes personnes les occupations frivoles s'appellent des affaires, tandis que les enfants, quoique ce leur soi pareillement affaires, les grandes personnes les punissent. " -SAINT-AUGUSTIN- p.31 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
2- " D'où il appert assez clairement qu'une curiosité franche possède, quant à l'apprentissage des mots, plus de pouvoir que la craintive nécessité. " -SAINT-AUGUSTIN- p.38 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
3- " Je n'accuse pas les mots, ce sont vases choisis et précieux, mais j'accuse le vin de l'erreur que des maîtres ivres nous y donnaient à boire. " -SAINT-AUGUSTIN- p.40 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
4- " […] je m'en allais, tête baissée, aveugle à tel point que j'avais, au milieu de mes compagnons d'âge, honte d'être moins vil qu'eux, parce que je les entendais, eux, vanter leurs débordements […] " -SAINT-AUGUSTIN- p.51 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
5- " Comble d'aveuglement chez les hommes : ils se montrent fiers d'être aveugles. " -SAINT-AUGUSTIN- p.65 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
6- " […] Dieu, suivant les temps, prescrit aux uns ceci, aux autres cela, tous néanmoins observant une même justice. " -SAINT-AUGUSTIN- p.72 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
7- " Vous ne vous élèverez jamais au-dessus de la bravoure militaire; vous aurez des Murats, et jamais de Washington. Je ne vois en France que de la vanité. " -Comte Altamira- (Stendhal) p.304 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
8- " Soupçonner qu'un rival est aimé est déjà cruel, mais se voir avouer en détail l'amour qu'il inspire par la femme qu'on adore est sans doute le comble des douleurs. " -STENDHAL- p.355 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
9- " L'amour de tête a plus d'esprit sans doute que l'amour vrai, mais il n'a que des instants d'enthousiasme; il se connaît trop, il juge sans cesse; loin d'égarer la pensée, il n'est bâti qu'à force de pensées. " -STENDHAL- p.360 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
10- " Eh, Monsieur, un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. " -STENDHAL- p.361 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
11- " Dans les caractères hardis et fiers, il n'y a qu'un pas de la colère contre soi-même à l'emportement contre les autres […] " -STENDHAL- p.370 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
12- " Que vas-tu, pervertie, suivre ta chair? Qu'elle plutôt, convertie, te suive! " -SAINT-AUGUSTIN- p.94 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
13- " Se sacrifier à ses passions, passe; mais à des passions qu'on n'a pas! O triste 19e siècle! " -GIRODET- (Stendhal) p.415 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
14- " Un voyageur anglais raconte l'intimité où il vivait avec un tigre; il l'avait élevé et le caressait, mais toujours sur sa table tenait un pistolet armé. " -STENDHAL- p.427 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
15- " L'inconvénient du règne de l'opinion, qui d'ailleurs procure la liberté, c'est qu'elle se mêle de ce dont elle n'a que faire; par exemple : la vie privée. " -STENDHAL- p.500 [Stendhal, Le rouge et le noir, Garnier-Flammarion, Paris, 1964, 503 p.]
16- " Mais qu'importait à ma soif le maximum de chic du serveur et le prix des coupes. " -SAINT-AUGUSTIN- p.115 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
17- " […] les mots bien ou mal tournés, autant dire d'une vaisselle bourgeoise ou paysanne où l'on peut servir l'une ou l'autre sorte de mets. " SAINT-AUGUSTIN- p.116 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
18- " Mais, à ces philosophies, comme il y manquait le nom salutaire du Christ, je n'aurais pour rien au monde confié le traitement de mon âme languissante. " SAINT-AUGUSTIN- p.131 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
19- " Mais je suis généreux, et tiens cette maxime
Qu'il ne faut point aimer quand on n'est point aimé. " -MALHERBE- p.82 [François Malherbe, Œuvres poétiques, Garnier-Flammarion, Paris, 1972, 254 p.]
20- " Là rendront tes guerriers tant de sortes de preuves,
Et d'une telle ardeur pousseront leurs efforts,
Que le sang estranger fera monter nos fleuves
Au-dessus de leurs bords. " -MALHERBE- p.86 [François Malherbe, Œuvres poétiques, Garnier-Flammarion, Paris, 1972, 254 p.]
21- " Sans être encore parvenu à la vérité, j'étais déjà sorti du mensonge. " SAINT-AUGUSTIN- p.134 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
22- " […] le plus grand nombre, le refrain : " soyons sobres " leur donne des nausées comme aux ivrognes la tisane. " SAINT-AUGUSTIN- p.138 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
23- " […] lui [le sans abris], avec ses bonjours, il s'était acquis du vin, tandis que moi, avec mes boniments, je quêtais de quoi me regorger. " SAINT-AUGUSTIN- p.144 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
24- " À peine a-t-il vu le sang, il boit d'un trait la férocité. Loin de se détourner, il fixe le spectacle et pompe sans prendre conscience de sa frénésie. Le combat le fascine […] une sanguinaire volupté l'enivre. " SAINT-AUGUSTIN- p.148 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
25- " Beaucoup de grands hommes, les plus dignes mêmes qu'on imite, s'adonnèrent dans le mariage à l'étude de la sagesse. " SAINT-AUGUSTIN- p.155 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
26- " O éternelle vérité, ô véritable charité, ô chère éternité, tu es mon Dieu! Vers toi je soupire, le jour, la nuit! " SAINT-AUGUSTIN- p.181 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
27- " Le bon sens manque aux gens qui critiquent dans ta création une pièce quelconque. " SAINT-AUGUSTIN- p.184 [Saint-Augustin, Confessions, le livre de poche chrétien, Paris, 1947, 454 p.]
28- " Qu'il me réponde donc, je l'en supplie, cet hébété vulgaire qui ne croit être homme que parce qu'un docteur lui a dit. " -CYRANO DE BERGERAC- p.69 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
29- " […] ce tintamarre de trompettes et de tambours empêche le soldat de réfléchir sur l'importance de sa vie. " --CYRANO DE BERGERAC- p.80 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
30- " Tel est ce que les Prêtres trouvent bon que vous croyiez. " -CYRANO DE BERGERAC- p.81 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
31- " […] ce qu'on appelle en un vieillard prudence n'est qu'une appréhension panique, une peur enragée de rien entreprendre qui l'obsède. " -CYRANO DE BERGERAC- p.83 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
32- " […] quand vous respectez un homme courageux, n'est-ce pas à cause qu'il vous peut venger de vos ennemis ou de vos oppresseurs? " -CYRANO DE BERGERAC- p.83 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
33- " Lorsque vous déférer [=céder] au fort, n'est-ce pas afin qu'il vous soit obligé d'une victoire que vous ne lui sauriez disputer? " -CYRANO DE BERGERAC- p.83 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
34- " Encore je voudrais bien savoir si vos parents songeaient à vous quand ils vous firent. Hélas, point du tout. " -CYRANO DE BERGERAC- p.85 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
35- " […] j'ai été obligé de faire comme ceux qui veulent redresser un arbre tortu, il le retortuent de l'autre côté, afin qu'il revienne également droit entre les deux contorsions. " -CYRANO DE BERGERAC- p.86 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
36- " Pourquoi commettrai-je un péché quand je me touche par la pièce du milieu et non pas quand je touche mon oreille ou mon talon? " -CYRANO DE BERGERAC- p.87 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
37- " Vous anéantissez l'âme d'un chou en le faisant mourir; mais, en tuant un homme vous ne faites que changer son domicile […] " -CYRANO DE BERGERAC- p.90 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
38- " […] qu'encore qu'un chou que vous couper ne dise mot, il n'en pense pas moins. " -CYRANO DE BERGERAC- p.91 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
39- " Ceux à qui la chaleur ne bout plus dans les veines
En vain dans les combats ont des soins diligens :
Mars est comme l'Amour : ses travaux et ses peines
Veulent de jeunes gens. " -MALHERBE- p.87 [François Malherbe, Œuvres poétiques, Garnier-Flammarion, Paris, 1972, 254 p.]
40- " Ce qu'ils [les rois] peuvent n'est rien : ils sont comme nous sommes,
Véritablement hommes,
Et meurent comme nous. " -MALHERBE- p.97 [François Malherbe, Œuvres poétiques, Garnier-Flammarion, Paris, 1972, 254 p.]
41- " Pourquoy donc si peu sagement,
Démentant votre jugement,
Passez-vous en cette amertume
La meilleure de vos saisons,
Aimant mieux plaindre par coustume
Que vous consoler par raison? " -MALHERBE- p.100 [François Malherbe, Œuvres poétiques, Garnier-Flammarion, Paris, 1972, 254 p.]
42- " […] un grand nez […] loge un homme spirituel, prudent, courtois, affable, généreux et libéral, et qu'un petit est le bouchon des vices opposés. " -CYRANO DE BERGERAC- p.107 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
43- " Malheureuse contrée [la terre], où les marques de génération sont ignominieuses, et où celles d'anéantissement sont honorables. " -CYRANO DE BERGERAC- p.108 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
44- " […] la force de l'imagination est capable de combattre toutes les maladies […] " -CYRANO DE BERGERAC- p.121 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
45- " […] Dieu, tout inébranlable, s'emportera-t-il contre nous pour ne l'avoir pas connu, puisque c'est Lui-même qui nous a refuser les moyens de le connaître? " -CYRANO DE BERGERAC- p.134 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
46- " Enfin, l'exemple de la Nature me persuade si bien le plaisir, que toute sujétion étant douloureuse, je suis presque à regret, Votre Serviteur. " -CYRANO DE BERGERAC- p.141 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
47- " Il y eut jadis une Déesse Echo, mais je crois qu'il en est le Dieu, car il ne dit comme elle que ce que les autres ont dit […] " -CYRANO DE BERGERAC- p.144 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
48- " […] vous n'êtes plus qu'un ballon; c'est pourquoi je vous prie de ne pas approcher de mes pointes, de peur que je ne vous crève. " -CYRANO DE BERGERAC- p.148 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
49- " […] pardonnez-moi donc, je vous supplie, car je ne savais pas que de venir au monde avec de l'esprit était vous offenser. […] " -CYRANO DE BERGERAC- p.148 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
50- " Et en effet, s'il me fallait écrire autant que vous parlez, j'aurais besoin de devenir plume; mais puisque cela ne se peut, vous me permettrez de vous dire adieu. " -CYRANO DE BERGERAC- p.150 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
51- " […] l'honneur sali ne se lave qu'avec du sang. " -CYRANO DE BERGERAC- p.162 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
52- " N'embrassons donc point une opinion, à cause que beaucoup la tiennent, ou parce que c'est la pensée d'un grand philosophe […] " -CYRANO DE BERGERAC- p.177 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
53- " […] il est aisé de prouver tout ce qu'on veut quand on ajuste les principes aux opinions, et non pas les opinions aux principes. " -CYRANO DE BERGERAC- p.177 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
54- " […] un philosophe doit juger le vulgaire, et non pas juger comme le vulgaire. " -CYRANO DE BERGERAC- p.178 [Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune, Garnier-Flammarion, Paris, 1970, 184 p.]
55- " […] l'homme, qui, une fois pour toutes, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, ne se sent jamais aussi heureux que lorsqu'il peut briser et franchir une limite. " -BAKOUNINE- p.33 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
56- " C'est en cherchant l'impossible que l'homme a toujours réalisé et reconnu le possible, et ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait possible n'ont jamais avancé d'un seul pas. " -BAKOUNINE- p.33 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
57- " […] pour se révolter contre cette influence que la société exerce naturellement sur lui, l'homme doit au moins en partie se révolter contre lui-même […] " -BAKOUNINE- p.40 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
58- " Car, pour l'homme, la vie en dehors de toute société et de toutes les influences humaines, l'isolement absolu, c'est la mort intellectuelle, morale et matérielle aussi. " -BAKOUNINE- p.43 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
59- " Exister réellement, pour les hommes comme pour tout ce qui existe, ne signifie pas autre chose que se manifester. " -BAKOUNINE- p.45 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
60- " Ces soi-disant génies méconnus, ces esprits vains et amoureux d'eux-mêmes, qui se lamentent éternellement […] Ils ne portent en eux-mêmes rien du tout. " -BAKOUNINE- p.45 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
61- " La liberté est indivisible : on ne peut en retrancher une partie sans la tuer toute entière. " -BAKOUNINE- p.54 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
62- " […] la loi suprême de l'État, c'est l'augmentation de sa puissance au détriment de la liberté intérieure et de la justice extérieure. " -BAKOUNINE- p.58 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
63- " Ils cessent d'être des hommes pour devenir des soldats, ce sont des automates enrégimentés, numérotés et poussés par une volonté qui leur est étrangère. " -BAKOUNINE- p.59 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
64- " […] les hommes mauvais et médiocres, toujours satisfaits d'eux-mêmes, n'éprouvent aucune répugnance à se glorifier. " -BAKOUNINE- p.68 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
65- " La science, qui n'a affaire qu'avec ce qui est exprimable et constant […] perd ici son latin et baisse pavillon devant la vie […] " -BAKOUNINE- p.72 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
66- " La science est aussi peu capable de saisir l'individualité d'un homme que celle d'un lapin. " -BAKOUNINE- p.73 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
67- " C'est le propre du privilège et de toute position privilégiée que de tuer l'esprit et le cœur des hommes. " -BAKOUNINE- p.79 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
68- " C'est la négation cynique de toutes les vertus; tu as de l'argent, quelque canaille ou quelque stupide que tu sois, tu possèdes tous les droits […] " -BAKOUNINE- p.81 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
69- " La société humaine est ainsi faite que les plus mauvais ne peuvent s'y établir qu'à l'aide d'une apparence respectable. " -BAKOUNINE- p.81 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
70- " Le gouvernement de la science et des hommes de la science […] ne peut être qu'impuissant, ridicule, inhumain, cruel, oppressif, exploiteur, malfaisant. "
71- " Un oppresseur, un bourreau, un despote savants restent à jamais cuirassés contre tout ce qui s'appelle humanité et pitié. " -BAKOUNINE- p.83 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
72- " Le travail intellectuel est un travail attrayant, qui porte sa récompense en lui-même, et qui n'a pas besoin d'autre rétribution. " -BAKOUNINE- p.86 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
73- " Le patriotisme, c'est donc un égoïsme collectif d'un côté et la guerre de l'autre. " -BAKOUNINE- p.95 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
74- " La religion, avons-nous dit, c'est le premier réveil de l'humaine raison sous la forme de la divine déraison […] " -BAKOUNINE- p.101 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
75- " […] l'homme le mieux doué par la nature n'en reçoit que des facultés, mais que ces facultés restent mortes, si elles ne sont pas fertilisées par l'action bienfaisante et puissante de la collectivité. " -BAKOUNINE- p.86 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
76- " Toutes les religions […] ont été créées par la fantaisie crédule des hommes, non encore arrivés au plein développement et à la pleine possession de leurs facultés intellectuelles […] " -BAKOUNINE- p.103 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
77- " […] qui veut adorer Dieu doit, sans se faire de puériles illusions, renoncer bravement à sa liberté et à son humanité. " -BAKOUNINE- p.106 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
78- " […] un sentiment légitime, naturel, base de la liberté, se révolte en tout homme contre toute mesure imposée, eût-elle même la liberté pour but. " -BAKOUNINE- p.133 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
79- " […] la révolution sociale seule aura la puissance de fermer en même temps tous les cabarets et toutes les églises. " -BAKOUNINE- p.138 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
80- " […] car la vanité se comprend dans un être nul, qui n'étant rien, veut paraître tout. " -BAKOUNINE- p.142 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
81- " Les hommes ne se transforment pas d'un jour à l'autre […] " -BAKOUNINE- p.144 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
82- " […] jamais vous ne convertirez ceux qui n'éprouvent le besoin d'aucun changements […] " -BAKOUNINE- p.146 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
83- " L'un [le penseur] connaît tout du socialisme, mais il n'est pas un socialiste; l'autre [le prolétaire] est un socialiste, mais il n'en sait rien. " -BAKOUNINE- p.150 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
84- " Prenez garde, les Allemands commencent à s'apercevoir déjà que la civilisation germanique, protestante, est bien supérieure à la civilisation catholique […] " -BAKOUNINE- p.158 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
85- " La guerre civile, si funeste à la puissance des États, est, au contraire et à cause de cela même, toujours favorable au réveil de l'initiative populaire. " -BAKOUNINE- p.163 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
86- " La passion réelle […] va toujours de l'avant, elle agit toujours sans calculer ses moyens ni compter les obstacles […] " -BAKOUNINE- p.167 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
87- " Mais toi, c'est par ma main, je te le dis, que tu verras
La mort et le sombre trépas, et, pliant sous ma lance
À moi tu donneras la gloire, qu fier Hadès ton âme! -SARPÉDON (Troyen, à Tlépolème)- p.114 [Homère, l'Illiade, trad : F.Mugler, Babel, France, 1995, 539 p.]
88- " Zeus Père! N'es-tu pas outré de voir tous ces sévices?
C'est toujours nous les dieux qui subissons les pires maux,
À force de choquer nos volontés, pour plaire aux hommes. " -ARÈS- (Homère) p.121 [Homère, l'Illiade, trad : F.Mugler, Babel, France, 1995, 539 p.]
89- " Zeus nous a envoyer ces maux, afin que nous soyons célébrés à jamais par tous les hommes à venir. " -HÉLÈNE- (Homère) p.134 [Homère, l'Illiade, trad : F.Mugler, Babel, France, 1995, 539 p.]
90- […] ces révolutions exclusivement politiques, dont il [le peuple] a toujours été l'instrument, la victime et la dupe. " -BAKOUNINE- p.223 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
91- " Il faut chercher les bons chefs, ceux qui ne cherchent leur propre intérêt que dans l'intérêt de tout le monde. " -BAKOUNINE- p.198 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
92- " […] ce sont les masses elles-mêmes qui produisent ces exploiteurs, ces oppresseurs, ces despotes, ces bourreaux de l'humanité dont elles sont les victimes. " -BAKOUNINE- p.203 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
93- " Lorsqu'elles [les masses] sont endormies et lorsqu'elles supportent patiemment leur abjection et leur esclavage, les meilleurs hommes qui naissent dans leur sein […] deviennent forcément des despotes. " -BAKOUNINE- p.203 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
94- " […] l'uniformité, c'est la mort. La diversité, c'est la vie. " -BAKOUNINE- p.211 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
95- " Remarquez que ceux qui prêchent la paix à tout prix, l'immolation des convictions opposées aux besoins d'une union apparente […] eux-mêmes manquent de conviction, d'énergie et de foi. " -BAKOUNINE- p.211 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
96- " Le peuple, qui est forcément ignorant et indifférent […] ne sait bien que les choses qui le touche de très près. " -BAKOUNINE- p.217 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
97- " Le système de la représentation démocratique est celui de l'hypocrisie et du mensonge perpétuel. Il a besoin de la sottise du peuple, et il fonde tout ses triomphes sur elle. " -BAKOUNINE- p.219 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
98- " Mais je ne puis tout raconter : il faudrait être un dieu " -HOMÈRE- p.254 [Homère, l'Illiade, trad : F.Mugler, Babel, France, 1995, 539 p.]
99- " Car les hommes ne font pas les positions, ce sont les positions, au contraire, qui font les hommes. " -BAKOUNINE- p.221 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]
100- " […] le suffrage universel, considéré à lui seul et agissant dans une société fondée sur l'inégalité économique et sociale, ne sera jamais pour le peuple qu'un leurre […] " -BAKOUNINE- p.223 [Michel Bakounine, La Liberté : choix de textes, J-J Prévert, Utrecht, 1965, 318 p.]