MILAN KUNDERA

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Référence pour les citations #1 à #36 :

/KUNDERA / L'INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L'ÊTRE / GALLIMARD/ 1984/



1- " […] es métaphores sont une chose dangereuse. On ne badine pas avec les métaphores. L'amour peut naître d'une seule métaphore. " partie no 1, chap.4


2- " 'amour ne se manifeste pas par le désir de faire l'amour (ce désir s'applique à une innombrable multitude de femmes) mais par le désir du sommeil partagé (ce désir-là ne concerne qu'une seule femme) " partie no 1, chap.6


3- " 'amour entre lui et Tereza était certainement beau, mais si pénible : il fallait toujours […] réparer, lui remonter le moral, la consoler, lui prouver continuellement qu'il l'aimait, […] se sentir coupable, se justifier et s'excuser. " partie no 1, chap.14


4- " 'avenir redevenait un mystère. Il revenait à sa vie de célibataire, cette vie à laquelle il était certain autrefois d'être destiné car c'était la seule où il pouvait être tel qu'il était vraiment. " partie no 1, chap.14


5- " […] n événement n'est-il pas d'autant plus important et chargé de signification qu'il dépend d'un plus grand nombre de circonstances fortuites? " partie no 2, chap.9


6- " e hasard a de ces sortilèges, pas la nécessité. Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant […] " partie no 2, chap.9


7- " ne jeune fille qui doit, au lieu de " s'élever ", servir de la bière à des ivrognes […] amasse en elle une immense réserve de vitalité, inconcevable pour les gens qui vont à l'université et baillent devant des bouquins. " partie no 2, chap.14


8- " e qui distingue celui qui a fait des études de l'autodidacte, ce n'est pas l'ampleur des connaissances, mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi. " partie no 2, chap.14


9- " l s'établit rapidement entre tous les amants des règles du jeu dont ils n'ont pas conscience mais qui ont force de loi et qu'il ne faut pas transgresser. " partie no 3, chap.1


9a- " u comique à l'excitant, n'y aurait-il qu'un pas? " partie no 3, chap.2


10- " […] l l'écoutait avidement parler de sa vie, et elle l'écoutait avec la même avidité. Ils comprenaient exactement le sens logique des mots qu'ils se disaient, mais sans entendre le murmure du fleuve sémantique qui coulait à travers les mots. " partie no 3, chap.2


11- " ant que les gens sont encore plus ou moins jeunes et que la partition musicale de leur vie n'en est qu'à ses premières mesures, ils peuvent la composer ensemble et échanger des motifs, mais, quand ils se rencontrent à un âge plus mûr, leur partition musicale est plus ou moins achevée, et chaque mot, chaque objet signifie quelque chose d'autre dans la partition de chacun. " partie no 3, chap.2


12- " ais qu'est-ce que trahir? Trahir, c'est sortir du rang. Trahir, c'est sortir du rang et partir dans l'inconnu. " partie no 3, chap.3


13- " es extrêmes manquent la frontière au-delà de laquelle la vie prend fin, et la passion de l'extrémisme, en art comme en politique, est désir de mort déguisé. " partie no 3, chap.3


14- " rois-moi, un seul livre interdit dans ton pays signifie infiniment plus que les milliards de mots que crachent nos universités. " -FRANZ- partie no 3, chap.4


15- " l est des choses qu'on ne peut accomplir que par la violence. L'amour physique est impensable sans violence. " partie no 3, chap.7


16- " oute sa vie, il avait eu peur de la blesser et c'était uniquement pour cela qu'il s'était imposé la discipline volontaire d'une abêtissante monogamie. " partie no 3, chap.9


17- " a présence physique comptait beaucoup moins qu'il ne le croyait. Ce qui comptait, c'était la trace dorée, la trace magique qu'elle avait imprimée dans sa vie et dont personne ne pourrait le privée. " partie no 3, chap.9


18- " on drame n'était pas le drame de le pesanteur, mais de la légèreté. Ce qui s'était abattu sur elle, ce n'était pas un fardeau, mais l'insoutenable légèreté de l'être. " partie no 3, chap.10


19- " e cimetière [Montmartre], c'était l'orgueil fait pierre […]. Ils étalaient leur importance sur les monuments. " partie no 3, chap.10


19a- " […] e sont précisément les questions auxquelles il n'est pas de réponse qui marquent les limites des possibilités humaines et qui tracent les frontières de notre existence. " partie no 4, chap.6


19b- " […] a coquetterie est une promesse de coït, mais une promesse sans garantie. " partie no 4, chap.8


19c- " […] 'instant où naît l'amour : la femme ne résiste pas à la voix qui appelle son âme épouvantée; l'homme ne résiste pas à la femme dont l'âme devient attentive à sa voix. " partie no 4, chap.21


19d- " st-on innocent parce qu'on ne sait pas? Un imbécile assis sur le trône est-il déchargé de toute responsabilité du seul fait que c'est un imbécile? " partie no 5, chap.2


19e- " ussi nourrissaient-ils envers les lâches un amour secret. Sans eux leur courage n'aurait été qu'un effort banal et vain que personne n'eût admiré. " partie no 5, chap.4


19f- " omment quelqu'un qui avait une si piètre opinion des autres pouvait-il à ce point être tributaire de leur opinion? " partie no 5, chap.4


19g- " omme on est sans défense devant la flatterie! " partie no 5, chap.5


19h- " ans la langue de Kant, même " bonjour! ", convenablement articulé, peut ressembler à une thèse de métaphysique. L'allemand est une langue de mots lourds. " partie no 5, chap.8


19i- " l comprenait le bonheur des gens (dont il avait toujours eu pitié jusque-là) qui exercent un métier [..] qu'ils peuvent oublier en quittant leur travail. " partie no 5, chap.8


19j- " e " moi " individuel, c'est ce qui se distingue du général, donc ce qui ne se laisse ni deviner ni calculer d'avance, ce qu'il faut d'abord dévoiler, découvrir, conquérir chez l'autre. " partie no 5, chap.9


20- " l n'était pas obsédé par les femmes, il était obsédé par ce que chacune d'elles a d'inimaginable, autrement dit, il était obsédé par ce millionième de dissemblable qui distingue une femme des autres. " partie no 5, chap.9


21- " […] a sexualité est encore pour nous comme le coffret d'argent où se cache le mystère du moi féminin. " partie no 5, chap.9


22- " e n'était donc nullement le désir de la volupté (la volupté venait pour ainsi dire en prime) mais le désir de s'emparer du monde […] qui le jetait à la poursuite des femmes. " partie no 5, chap.10


23- " 'obsession des premiers est une obsession romantique : ce qu'ils cherchent chez les femmes, c'est eux-mêmes, c'est leur idéal, et ils sont continuellement déçut parce que l'idéal, comme nous le savons, c'est ce qu'il n'est pas possible de trouver. " partie no 5, chap.10


24- " ux yeux du monde, l'obsession du baiseur libertin est sans rémission (parce qu'elle n'est pas rachetée par la déception). " partie no 5, chap.10


25- " ans la chasse à la connaissance, les baiseurs libertins […] s'éloignent de plus en plus de la beauté féminine conventionnelle (dont ils sont vite blasés) et finissent immanquablement en collectionneurs de curiosités. " partie no 5, chap.10


26- " […] 'amour commence à l'instant où une femme s'inscrit avec une de ses paroles dans notre mémoire poétique. " partie no 5, chap.12


27- " ais n'affirme-t-on pas qu'un auteur ne peut parler d'autres chose que de lui-même ? " partie no 5, chap.15


28- " es personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées […] Ils ont, les uns et les autres, franchi une frontière que je n'ai fait que contourner. " partie no 5, chap.15


29- " […] a vie humaine n'a lieu qu'une seule fois et nous ne pourrons jamais vérifier quelle était la bonne et qu'elle était la mauvaise décision […] Il en va de même de l'histoire comme de la vie de l'individu. " partie no 5, chap.15


30- " u royaume du kitsch totalitaire, les réponses sont données d'avance et excluent toute question nouvelle. Il en découle que le véritable adversaire du kitsch totalitaire, c'est l'homme qui s'interroge. " partie no 6, chap.11


31- " a question est comme le couteau qui déchire la toile peinte du décor pour qu'on puisse voir ce qui se cache derrière. " partie no 6, chap.11


32- " ar nul d'entre nous n'est un surhomme et ne peut échapper entièrement au kitsch. Quelque soit le mépris qu'il nous inspire, le kitsch fait partie de la condition humaine. " partie no 6, chap.12


33- " l y a des situations où l'homme est condamné à donner un spectacle. Son combat […] c'est le combat d'une troupe de théâtre qui s'est attaquée à une armée. " partie no 6, chap.21


34- " 'homme attelé à un charroi par un Martien, éventuellement grillé à la broche par un habitant de la Voie lactés, se rappellera peut-être alors la côtelette de veau qu'il avait coutume de découper dans son assiette et présentera (trop tard) ses excuses à la vache. " partie no 7, chap.2


35- " e temps humain ne tourne pas en cercle mais avance en ligne droite. C'est pourquoi l'homme ne peut être heureux puisque le bonheur est désir de répétition. " partie no 7, chap.4


36- " n a tous tendance à voir dans la force un coupable et dans la faiblesse une innocente victime. " partie no 7, chap.7



Référence pour les citations #37 à #42 :

/KUNDERA / LA LENTEUR / GALLIMARD / 1995/


37- « mprimer la forme à une durée, c’est l’exigence de la beauté mais aussi celle de la mémoire. Car ce qui est informe est insaisissable immémorisable. » chap.11, p.44


38- « […] haque nouvelle possibilité qu’a l’existence, même celle qui est la moins probable, transforme l’existence tout entière. » chap.12, p.47


39- « […] hacun de nous souffre (plus ou moins) de la bassesse de sa vie trop ordinaire et désire échapper et s’élever. Chacun de nous a connu l’illusion (plus ou moins forte) d’être digne de cette élévation, d’être prédestiné et choisi pour elle. » chap.15, p.54


40- « lle est de plus en plus triste, et pour un homme il n’est pas de baume plus bienfaisant que la tristesse qu’il a causée a une femme. » chap.25, p.88


41- « euls les nigauds se laissent convaincre de l’intimité de cet endroit [la vulve], le plus public de tous. L’unique endroit vraiment intime, […] c’est le trou du cul, la porte suprême ; suprême car la plus mystérieuse […] » chap.28, p.99


42- « uand les choses se passent trop vite personne ne peut être sûr de rien, de rien du tout, même pas de soi-même. » chap.41, p.134


Référence pour les citations #43 à #50 :

/KUNDERA / L'IDENTITÉ / GALLIMARD / 1997/


43- « omment peut-on souffrir de l’absence de celui qui est présent ? […] on peut souffrir de nostalgie en présence de l’aimé si on entrevoit un avenir où l’aimé n’est plus […] » chap.14, p.45


44- « n peut se reprocher un acte, une parole prononcée, on ne peut se reprocher un sentiment tout simplement parce qu’on a aucun pouvoir sur lui. » chap.14, p.46


45- « […] l faut arroser les souvenirs comme des fleurs en pot et cet arrosage exige un contact régulier avec les témoins du passé, c’est-à-dire avec des amis. Ils sont notre miroir ; notre mémoire […] » chap.16, p.50


46- « ’amitié n’est plus vérifiable par aucune épreuve […] Nous traversons nos vies sans grands dangers, mais aussi sans amitié. » chap.16, p.53


47- « ’érotisme […] est une chose ambiguë car si tout le monde convoite la vie érotique, tout le monde aussi la haït comme la cause de ses malheurs, de ses envies, de ses complexes, de ses souffrances. » chap.18, p.56


48- « l est impossible d’avoir un enfant et de méprise le monde […]. C’est à cause de l’enfant que nous nous attachons au monde, pensons à son avenir, […] prenons au sérieux son incurable bêtise. » chap.19, p.63


49- « ujourd’hui nous sommes tous pareils, tous unis par la commune indifférence envers notre travail. Cette indifférence est devenue passion. La seule grande passion collective de notre temps. » chap.26, p.84


50- « out a changé quand je t’ai connue. Non pas que mes petits travaux sont devenus plus passionnants. Mais parce que je transforme tout ce qui se passe autour de moi en matière de nos conversations. » -Jean-Marc- à Chantal, chap.26, p.84


Référence pour les citations #51 à #80 :

/KUNDERA / LA VALSE AUX ADIEUX / FOLIO / 1973/


51- « a jalousie possède l’étonnant pouvoir d’éclairer l’être unique d’intenses rayons et de maintenir la multitude des autres […] dans une totale obscurité. » Partie 1, chap.8


52- « l a toujours été convaincu (et il a sur ce point la conscience agressivement pure) que s’il lui arrive de mentir à sa femme, c’est uniquement parce qu’il veut l’épargner, la mettre à l’abri de toute déconvenue, et que c’est elle, par sa suspicion, qui se fait elle-même souffrir. » à propos de Klima, Partie 1, chap.9


53- « ’ai quelquefois l’impression que si je recherche d’autres femmes c’est uniquement à cause de ce ressort, de cet élan et de ce vol splendide (plein de tendresse, de désir et d’humilité) qui me ramène à ma propre femme que chaque nouvelle infidélité me fait aimer davantage. » -Klima- Partie 2, chap.2


54- « n enfant, c’est l’imprévisibilité même, Vous ne savez pas ce qu’il adviendra, ce qu’il vous apportera, et c’est justement pour cela qu’il faut l’accepter. » -Bertlef- Partie 2, chap.3


55- « éduire une femme, c’est à la portée du premier imbécile. Mais il faut aussi savoir rompre ; c’est à cela qu’on reconnaît un homme mûr. » -Bertlef- Partie 2, chap.2


56- « avez-vous qui sont les plus virulents misogynes ici-bas ? Les femmes. » -Skreta- Partie 2, chap.6


57- « ourquoi pensez-vous qu’elles s’efforcent de nous séduire ? Uniquement pour pouvoir défier et humilier leurs consœurs. » -Skreta- Partie 2, chap.6


58- « e même que l’amour nous fait trouver belle la femme aimée, l’angoisse que nous inspire une femme redoutée donne un relief démesurée au moindre défaut de ses traits… » Partie 2, chap.8


59- « e trompettiste avait la bouche pleine de sa langue qui lui faisait l’effet d’une bouchée peu appétissante qu’il lui était impossible d’avaler et qu’il eût été malséant de rejeter. » Partie 2, chap.9


60- « l y a des épreuves et des tentations auxquelles l’humanité n’est soumise qu’à des intervalles éloignés de l’histoire. Et personne n’y résiste. » Partie 3, chap.4


61- « ui haïssait-elle davantage ? Celui qui ne voulait pas d’elle ou celui qui la voulait ? » (à propos de Razuna) Partie 3, chap.7


62- « e désir d’ordre est en même temps désir de mort, parce que la vie est perpétuelle violation de l’ordre. » Partie 3, chap.8


63- « […] e désir d’ordre est le prétexte vertueux par lequel la haine de l’homme pour l’homme, justifie ses forfaits. » Partie 3, chap.8


64- « e racisme esthétique est presque toujours une marque d’inexpérience. Ceux qui n’ont pas pénétré assez loin dans le monde des plaisirs amoureux ne peuvent juger […] que d’après ce qu’ils voient. » -Bertlef- Partie 3, chap.9


65- « […] a politique, c’est ce qu’il y a dans la vie de moins essentiel et de moins précieux. La politique, c’est l’écume sale sur la surface de la rivière, alors qu’en fait la vie de la rivière s’accomplit à une bien plus grande profondeur. » -Skreta- Partie 3, chap.9


66- « i quelque chose m’a toujours profondément écœuré chez l’homme, c’est bien de voir comment sa cruauté, sa bassesse et sa bêtise parviennent à revêtir le masque du lyrisme. » -Jakub- Partie 3, chap.9


67- « ais comment une jeune femme qui rayonne […] de jeunesse pourrait-elle être sincère ? Elle ne peut pas être sincère parce qu’elle ne sait même pas ce qu’il y a en elle. » -Bertlef- Partie 3, chap.10


68- « elui qui désire être admiré est attaché à ses semblables, il tient à eux, il ne peut pas vivre sans eux. » -Bertlef- Partie 3, chap.10


69- « t qu’on ne vienne pas me dire que les fanatiques sont guidés par l’amour ! Ce sont des moralistes qui marmonnent leurs dix commandements. » -Bertlef- Partie 3, chap.10


70- « […] ’humanité produit une incroyable quantité d’imbéciles. Plus un individu est bête, plus il a envie de procréer. Les êtres parfaits engendrent au plus un seul enfant […] » -Skreta- Partie 3, chap.11


70- « l n’est rien comme la jalousie pour absorber un être humain tout entier. » Partie 4, chap.1


71- « ntre une femme convaincue d’être, et les femmes qui ont revêtu le linceul de l’universelle destinée féminine, il n’y a pas de conciliation possible. » Partie 4, chap.3


72- « evait-il avoir mal de ne pas avoir mal ? Devait-il être triste de ne pas être triste ? » à propos de Jakub, Partie 4, chap.6


73- « l se disait que sa vie tout entière n’avait été qu’un dialogue ininterrompu avec ce visage-là […], ce visage qui ne comprenait rien et décidait de tout, visage vide comme un désert et orgueilleux comme un désert. » (à propos de Jakub), Partie 4, chap.8


74- « ous donneriez votre vie pour découvrir autour de vous la laideur que vous portez à l’intérieur de vous-mêmes. C’est pour vous le seul moyen de vous sentir un moment en paix avec le monde. » -Bertlef- Partie 4, chap.18


75- « […] ’élan initial qui avait emporté la compagnie des buveurs vers l’île rêvée de la luxure était bel et bien perdu et rien ne pouvait le faire revenir. Chacun cédait au découragement. » Partie 4, chap.19


76- « ar le temps éperonné par la jalousie passe à une allure incroyable. La jalousie occupe l’esprit encore plus complètement qu’un travail intellectuel passionné. L’esprit n’a plus une seconde de loisir. Celui qui est en proie à la jalousie ignore l’ennui. » Partie 4, chap.26


77- « […] e calice de la bonté, il faut le boire jusqu’à la lie. » (à propos de Jakub et Olga), Partie 4, chap.28


78- « l se dit que cette femme, qui s’ouvrait à lui […], il n’allait maintenant l’aimer que pour qu’elle soit heureuse, pour qu’elle connaisse la joie, pour qu’elle soit sûre d’elle-même et gaie. » (à propos de Jakub et Olga), Partie 4, chap.28


79- « […] i tout homme avait la possibilité de tuer en secret et à distance, l’humanité disparaîtrait en quelques minutes. » Partie 5, chap.18


80- « […] tait-ce vraiment l’amour qui l’enchaînait à Klima ou seulement la peur de le perdre ? […] Elle se tourna vers lui et se dit que si elle cessait d’être jalouse il ne resterait rien. » Partie 5, chap.20