9 juin 1999 Suite

Je viens de relire mes chroniques des derniers jours et je me rends compte que le temps me manque pour réfléchir, pour rassembler mes idées en un texte intelligible. Je tourne autour du pot, je parle de choses qui ne sont pas celles que je voudrais vraiment dire et pourtant... l'écriture vient facilement. Il me tarde vraiment d'avoir quelques jours de repos, d'avoir quelques jours où la farniente serait de mise et où je pourrais prendre le temps nécessaire pour que mes promenades soient porteuses de quelque chose que je puisse considérer comme valable. Je n'ai pas vraiment le temps de rêvasser et je me rends compte à quel point cela m'est vital. Les tracasseries quotidiennes prennent le dessus sur mon naturel joyeux, des pecadilles deviennent des montagnes. Le pire c'est que les soirées qui devraient être synonymes de relaxation pour moi sont plutôt le théatre d'une espèce d'angoisse encore plus profonde. Un grand sentiment de futilité m'habite, l'impression de ne rien apporter de concret dans ce monde et ce, même si au fond de moi-même je sais que les efforts que je fais donnent des fruits palpables. Il est clair dans mon esprit que ce sentiment n'est que passager mais je pense néanmoins me noyer chaque fois que la vague me submerge et me coupe momentanemment l'oxygène. Lorsque je suis dans mon état normal je suis encline à m'émerveiller devant les petits bonheurs de la vie, mais dès que mon énergie baisse ces petits bonheurs deviennent des corvées... Je suis un peu triste ce soir... je me sens un peu seule et cela tout en sachant que je suis bien entourée de plusieurs personnes qui m'aiment... Je dois dire cependant que le fait de m'épancher sur cette page me fait du bien. Comme la nuit de sommeil qui s'en vient me fera du bien...

Bonne nuit :) Je pars au pays des rêves ;)

À bientôt!!!

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