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Un air printanier flotte dans l'air. Je me sens revivre, sans doute en souvenir de ce printemps déjà lointain qui me vit naître il y a presque 26 ans. C'est immanquable de sentir tout mon être s'enflammer dès que le mercure nous fait la grâce de monter sous la barre des zéro degré celsius. Je deviens une autre personne, celle que je suis au plus profond de moi même, celle qui se cache, étouffe et se meurt sous la neige. Et pourtant, pour rien au monde je ne déménagerais dans un pays chaud. J'ai besoin de profiter de cette renaissance, de sentir qu'une autre chance de faire mieux s'offre à moi cette année encore. Cette fébrilité annuelle est la plus puissante vitamine qui m'est disponible, une perfusion de vie qui se mêle à mon sang et me donne la force de tenter de me dépasser cette fois encore. J'espère que l'on en a fini avec la neige et que le douce brise des derniers jours nous suivra jusqu'à Pâques puis cèdera sa place au doux vent de l'été. Je regardais le fleuve qui, déjà, s'est libéré de l'emprise des glaces et s'est remis à couler librement. Quel bonheur... *** Je suis brève ce soir encore... J'ai un examen demain. Il m'en reste 10 incluant celui de demain pour que j'ai mon diplôme en main. Ce n'est pas le temps de me relâcher... n'est-ce pas? *** À bientôt |