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Dragon D'argent

Par: Lyna
Chapitre 6: L’entraînement



Bra ferma doucement la porte de sa maison, heureuse de retrouver son foyer mais tout de même inquiète de la réaction de ses parents. Elle fit quelques pas et entra dans le salon où sa mère était assise, des feuilles à la main. Lorsqu’elle vit sa fille, Bulma se leva prestement et l’enlaça fortement en soupirant de soulagement. Végéta entra dans la pièce. Il lança un regard noir à sa fille.

- C’est pas trop tôt. On se demandait si tu allais revenir un jour.
- Je suis désolée. Je ne recommencerai plus, père.
- J’ose espérer.

Bulma se défit de sa fille en lui demandant où elle était passée. Bra répondit :

- Jessie nous a montré quelques boutiques, c’est tout.
- Mais ça fait déjà 2 heures que les boutiques sont fermées…
- On a été manger après (ce qui était vrai).

Végéta eut un regard sceptique mais sa femme avala très bien les paroles de Bra à la grande aisance de l’adolescente ; elle ne voulait pas inquiéter sa mère avec sa nouvelle tâche.
Le lendemain, ce fut Végéta qui fut surprit de voir sa fille levée avant lui. La jeune fille préparait le petit déjeuner et ne remarqua même pas la présence de son père. Le Saïyen passa derrière elle et allait la faire sursauter quand Bra dit d’une voix amusée :

- N’essaye même pas, papa, je sais que tu es là.
- Quoi ? Mais depuis quand tu peux…
- Je sais le faire, c’est tout. dit-elle d’un ton n’invitant guère à la réplique. Allez, ton repas est prêt.
- Tu m’as préparé à manger ?
- Bien sûr. Vite, ça va refroidir.

Végéta ne se le fit pas dire deux fois, il se mit à table et profita du déjeuner avec sa fille. Elle lui parlait de choses et d’autres lorsque le Saïyen se lança :

- Où étais-tu hier soir ?
- Je te l’ai déjà dis : j’étais dans les magasins avec Traicy et Jessie…
- Ne me mens pas, Bra. Tu n’étais pas dans les boutiques hier.
- Ah oui ? Et qu’est-ce qui te dit ça?
- Mon instinct. répliqua-t-il.

Bra soupira de mécontentement et opta pour l’indifférence.

- Et que veux-tu que j’y fasse si tu ne me crois pas?
- Me dire la vérité.
- Et dis-moi ce que tu crois?
- Et bien, commença Végéta, je crois que tu as rencontré un garçon. Et que tu es allé avec lui hier soir.
- C’est ça papa.
- Quoi? s’exclama-t-il.
- Oui : il a les chevaux bleus, des yeux bruns et il se nomme « AIR LE VIDE»!!!
- Ne te moque pas de moi, Bra.
- Papa, écoute, je ne sors avec aucun garçon et ce que je fais de mes soirées avec des copines ne vous regarde aucunement, maman et toi. D’accord?
- D’accord pour tes copines, mais pas pour les mères de tes copines…
- Faut que je parte. J’ai des choses plus importantes à faire que de me disputer avec toi. Au revoir.

Sur ce, elle sortit de la cuisine en vidant son verre de jus d’orange. Végéta serra les poings, se retenant de la prendre par un bras et de lui faire avouer. Il en avait assez de s’inquiéter pour elle.

***

Justin déposa un livre devant Bra qui le regarda avec étonnement. Elle lut le titre :

- La télépathie pour tous…
- Notre premier objectif serra de te faire communiquer avec ton esprit. Tu as déjà vu des télépathes?
- Non… Si, une fois, mon père et un ami.
- Bien, si ton père peut le faire, toi aussi, tu le peux.
- Comment?

Justin la regarda avec un sourire.

- C’est justement ce que je voulais t’entendre dire. «Comment» est la clé de bien des découvertes dans notre monde. C’est facile, quoique improbable que tu réussisses du premier coup. Ferme les yeux et pense à un mot.

Bra s’exécuta et songea à son frère. Elle se concentra sur son nom : «Trunks».

- Bien et maintenant, ouvre les yeux et imagine un rayon sortant de ton cerveau et qui se dirige vers moi.

La jeune fille se concentra et du coup, elle vit le rayon se diriger rapidement vers Justin qui sourit.

- Trunks… c’est ton frère?
- Oui.
- Tu as réussi à me transmettre une pensée, c’est bien mais il ne faut pas que tu t’arrêtes là. Pense à une phrase…

La journée se passa vite. Bra fit d’énormes progrès pour ce qui était de la télépathie mais se frappa à un mur lorsque vint le temps de la télékinésie. Elle avait beaucoup de difficulté à faire bouger des objets et plus encore quand venait le temps de les contrôler.
À cinq heures, elle se laissa tomber sur le fauteuil en cuir que lui avait offert Justin. Elle tremblait d’épuisement. Le vieil homme, lui, semblait très satisfait des efforts de la jeune fille.

- Tu es très douée pour ce qui est de la télépathie. Je soupçonne même que tu en as déjà fais…
- Pas dans mes souvenirs en tout cas.
- Ça m’a prit 2 ans avant d’en arriver à ton point. Tu apprends vite.
- Ça, c’est Saïyen. Mais je ne sais pas encore pourquoi j’ai tant de difficulté avec la télékinésie. Je fais pourtant comme vous le dîtes…
- Il faut aller au-delà des murs. Dis-toi bien qu’il n’y a pas de limites dans la vie, Bra. Ceux qui disent que ma réflexion est fausse, c’est qu’ils se créent eux-mêmes ces murs mentaux. Tu dois t’enlever ça de la tête sinon adieu les progrès.

Bra hocha la tête et se laissa attirer par les cookies que lui offrait son hôte. Elle se sentait vide d’énergie.
Avant de partir, Bra se retourna vers Justin et demanda subitement :

- Justin je me demandais : pourquoi m’aidez-vous?
- Mais quelle question ! Il est vrai que je n’ai aucune raison de t’aider car je ne te connaissais pas avant ta venue. Mais premièrement, Jessie ne m’apporte jamais quelqu’un en qui on ne peut avoir confiance. Deuxièmement, tu avais vraiment besoin d’être en possession de pouvoirs comme les miens. Et pour finir, je t’affirme que nous nous sommes déjà rencontré.

Bra fronça les sourcils et le regarda avec étonnement.

- Vous parlez… d’une vie antérieure ?
- Exacte. Mais je ne m’avancerai pas plus loin avant d’en être sûr et certain. Maintenant va, et je t’attends demain à la même heure.

***

Une fois rentrée, Bra affronta encore les colères de son père qui n’avait pas digéré le fait qu’elle l’avait laissé sur un os le matin. Elle l’écouta l’engueuler et ne répliqua pas quand il dit qu’elle serait privée de sortie le soir avec ses copines. Trunks s’en étonna ; Bra tenait à ses sorties avec Pan et ses amies et jamais elle ne se laissait faire par son père lorsqu’il la réprimandait.
Végéta réalisa soudain que Bra ne l’écoutait qu’à moitié. Elle semblait dans les vappes et incapable de prononcer un seul mot. Quand il eut terminé, elle le regarda, les yeux mi-clos, et dit :

- Ça y est, tu as terminé ? Je voudrais aller me coucher.
- Comment oses-tu t’adresser ainsi à ton père ??? s’écria Végéta. Tu n’as donc plus de respect ?
- Je suis juste fatiguée, papa. Merci de l’avoir remarqué.

Végéta resta sans voix. «Mais…jamais elle n’a été comme ça…»

- C’est sûr, jamais tu ne m’as vu après un entraînement. répliqua-t-elle. Faut bien que quelqu’un retienne de toi…
- QUOI ? Tu lis dans mon esprit maintenant ?

Un sourire mystérieux se dessina dans la figure de Bra. Elle passa à ses côtés et dit tranquillement :

- Bonne nuit, papa.

***

Après le troisième jour d’entraînement, Bra maîtrisait parfaitement la télépathie et la télékinésie, ainsi que la pyrokinésie (l’art de mettre le feu à toute chose). Ce matin-là, Justin l’attendait dans le living où se tenait un homme aux yeux bandés.
Bra crut d’abord à une farce mais, voyant la mine sérieuse de Justin, elle s’abstint de commentaires. Justin dit alors :

- Voici ton quatrième exercice : la domination mentale. Cet homme est un ami qui me devait une grosse faveur et, aujourd’hui, il rembourse sa dette…
- Exacte. dit l’homme.
- Donc, regarde bien.

Justin se concentra. Bra sentit alors une incroyable énergie émaner de son maître. Justin serra les dents. L’homme aux yeux bandés se dirigea vers la table. Il y monta et se mit à siffler comme un oiseau. Il leva une jambe en agitant maladroitement les mains.
L’homme resta quelques instants dans cette position puis tout s’arrêta. Il redescendit calmement de la table et revint vers elle. Justin s’accota au mur en soufflant. L’homme dit alors d’une voie amusée :

- Et alors ? Tu m’as fais faire le chien cette fois ?
- Non…un…oiseau…
- Vous n’avez pas l’air bien Justin… dit Bra.
- Dis-toi…que…la domination mentale…est très épuisante. Pas pour le sujet mais pour le pratiquant. C’est sans doute la pratique la plus forte que je sais faire.
- Très bien. Alors comment fait-on? demanda la jeune fille.
- Attends un instant, Spiddy (c’était le surnom de Bra depuis que Justin l’avait qualifiée d’une rapidité d’apprentissage rare). Il faut que tu saches que la domination mentale est très dangereuse, autant pour le dominant que le dominé. Si tu manques ton coup, tu peux y laisser ton esprit ou tu peux gravement blesser ton…sujet.

L’homme aux yeux bandés leva un sourcil et faisant la grimace.
Bra se sentit alors étrangement attirée par cette technique. Elle était dangereuse…

- Tu as le choix, si tu veux qu’on la laisse tomber… offrit Justin.
- Non, je veux l’apprendre.
- Tu es sûre ?
- Oui. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’elle me sera d’une très grande utilité et… je crois que mon côté Saïyenne et entrain de ressortir…
- Ce qui veut dire ?
- Que je vais me rendre jusqu’au bout, quelles que soient les conséquences. Et je saurais les accepter, tout en faisant face.
- C’est bien, c’est même très bien ! Bon allez, on a pas de temps à perdre. Tu vas commencer par te centrer sur toi-même…

Justin et Bra passèrent l’avant-midi en transe. Au déjeuner, l’adolescente ne prononça aucun mot, contrairement à son habitude. Son niveau de concentration était tel que, si elle aurait été le moindrement enragée, elle se serait facilement transformée en Super Saïyenne.
Après le repas, ils firent un premier essaie qui ne s’avéra point fructueux. L’homme aux yeux bandés ne ressentit qu’un picotement sur la nuque. Mais Bra ne se découragea pas pour autant. Elle réessaya plusieurs fois avant que le résultat ne fut acceptable à ses yeux ; elle l’avait fait courir autour d’elle en miaulant.
Justin resta perplexe devant les efforts de Bra. « Elle est vraiment forte. Mais le sera-t-elle contre l’ennemi qui arrive… Et si elle devait faire un corps à corps ? ».
Bra se retourna vivement vers son maître et sourit.

- Ça, c’est tout réfléchit.
- Quoi ?
- Vous ne m’avez pas sentie ? J’ai lu dans vos pensées…
- Sans que je le sache ? Et bien, tu es plus forte que je ne l’imaginais mais…Comment vas-tu faire si une confrontation physique et obligatoire ?
- Pour ça, je vais demander à Pan.
- Mais il te reste si peu de temps…
- Ça c’est pas un problème ! Ne vous en faîtes pas, maître. Je saurai faire face.

***

Lorsqu’elle revint chez elle vers cinq heure, Bra se sentait morte. Bulma le remarqua sans rien dire tandis que Végéta grinçaient des dents. Il était toujours coléreux mais n’intimidait guère sa fille (à sa grande déception). Trunks lui se contentait d’être présent, ne prononçant pas un mot ; cette situation le mettait très mal à l’aise et aussi préférait-il se mêler de ses affaires.
Avant de se coucher, il se décida à affronter sa sœur. Lorsqu’il entra dans la pièce, il remarqua que son stress augmentait sans raison apparentes. Bra semblait méditer, assise en indien sur son lit, les mains sur ses genoux. Elle ouvrit doucement les yeux et regarda son frère avec un sourire mystérieux.

- Tiens tiens, le retour du grand frère …
- Arrête, tu sais parfaitement que je ne te trouve pas drôle du tout. Tu te rends compte qu’à cause de toi tout le monde marche sur des œufs de puis ta fugue ?
- Ne me mets pas ça sur le dos. Je n’ai pas de fusil dans les mains et je n’ai jamais menacé de m’enfuir à nouveau. Ce sont nos parents qui sont paranoïaques…
- Mais tu ne fais rien pour leurs faciliter la tâche. Ça fait trois jours que tu passes sans nous dire où tu es, Bra ! On s’inquiète pour toi… Tu as changée…
- Et c’est très normal. Je ne suis plus la petite fille gentille et serviable que j'étais. Je ne répare plus de pots cassés et je ne fais plus la belle. C’est fini tout ça.
- Et ma petite sœur, qu’est-ce qu’elle devenue ?
- Trunks, je serai toujours ta sœur, mais plus la petite sœur…

Trunks se ravisa ; elle ressemblait trop à Végéta de caractère. Bra prit un air offensé mais ne dit pas un mot.

- Dis donc, c’est vrai que tu lis dans les pensés ? demanda-t-il.
- Oui. Mais je veux pas que tu mettes maman au courant. Elle est assez inquiète comme ça…
- D’ac. Tu sais faire autre chose ?
- De quoi j’me mêle ? répliqua Bra en souriant. Arrête de poser des questions, tu es trop curieux !
- Hé, mais j’ai tout de même le droit de savoir ce que tu… Attends donc une seconde…

Le jeune homme sembla se creuser les méninges quelques instants puis s’exclama :

- C’est ça ! Mais pourquoi j’y avais pas pensé plutôt !
- Alors, ça y est ? Tu allumes à ton tour ? Papa aussi y a songé mais il n’ose pas se l’avouer.
- Donc c’est vrai ; Jessie te donne des cours de télépathie ?
- Non, pas Jessie… Oh et puis zut, mieux vaut tout te raconter je suppose. Je m’entraîne pour pouvoir utiliser le dragon d’argent.
- Hein ? Toi?
- Oui, moi. Je connais plusieurs techniques mentaux et je pratique la télékinésie ainsi que la télépathie et la pyrokinésie. Et là, j’apprends la domination mentale.
- Montre-moi. La télékinésie.

Bra sourit et fixa sa lampe de chevet ; l’objet traversa la pièce et tourna sur lui-même pour se déposer aux pieds de Trunks qui regardait l’événement, médusé. « C’est pas des farces, elle sait le faire…»

«- Oui et la télépathie non plus ! lui dit-elle mentalement.
«- Mais pourquoi donc ? Toi qui n’as jamais voulu savoir te battre.

Bra ferma son esprit. Trunks avait touché un point sensible.

- Depuis quelques jours, je sens que quelqu’un va s’attaquer à moi. Plus précisément au dragon d’argent. J’ai juré à Techen que le défendrai au prix de ma vie s’il le faut. Et je tiens ma parole.
- Oui mais si papa ne vient qu’à le découvrir ?
- Et bien je lui avouerai tout. Mais je compte sur toi pour garder le silence, d’accord ?
- O.K… Tu vas montrer la domination mentale quand tu l’auras apprise ?
- Si je la maîtrise bien, oui, mais ça reste à voir. Oh Trunks, tu crois que Dendé me laisserait utiliser la salle du temps et de l’esprit ?
- Oui, pourquoi ?
- Ben, je voudrais savoir quelques techniques de combat conventionnelles. Je voulais demander à Pan de m’entraîner…
- Laisse faire Pan, je vais te servir de maître pour ça. Je vais m’arranger avec M. Popo et tu pourras l’utiliser comme bon te semblera. Et JE vais t’entraîner. Je vais demander à Goten s’il veut venir avec nous, tu es d’accord ?
- Oui pas de problèmes. Combien de temps va-t-on passer dans la salle?
- La moitié d’une année, ça veut dire un demi-jour dans le temps normal. Quand faut-il que tu soir prête ?
- La veille du tournoi d’arts martiaux.
- Humm donc demain tu dois travailler la domination mentale. Le surlendemain, rendez-vous au palais de dieu.


Chapitre 7

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