

Salle Fred-Barry du
Théâtre Denise-Pelletier
Dans une région presque inhabitée, Isaak file en voiture, obsédé par les toiles d'un peintre. Il n'a qu'une seule idée en tête: rencontrer l'auteur de ces tableaux. Mais il est contraint d'interrompre sa traversée et d'arrêter dans un village au milieu d'une région que l'on nomme encore Laurentides.
4353, rue Ste-Catherine Est
Billetterie: 253-8974
Du mardi au samedi à 19h30
www.denise-pelletier.qc.ca
Dans ce village où tout est sous l'emprise d'une compagnie, Isaak découvre que ses habitants possèdent une étrange candeur ainsi qu'un sens du merveilleux que l'isolement et la présence de la nature semblent décupler.
Dans cette effervescence, Isaak tombe en amour avec Fjord, la peintre du village. Cette rencontre ne l'empêchera pourtant pas de poursuivre sa route afin d'aller au bout de son obsession. Mais voilà, c'est une route qu'il n'aurait peut-être pas dû prendre. La voiture dérape. Puis c'est l'accident.
Dans cette région que l'on nomme encore Laurentides grandit un univers aux allures de contes où par amour, tatouer un chat mort est une offrande, où les interrogatoires deviennent des encéphalogrammes, où la réadaptation nous pousse à voir les puissances invisibles, un monde où les retrouvailles se célèbrent dans les

![]() Amorcé au cours de l'automne 1997, le projet des Laurentides a pu bénéficié d'une première étape d'exploration. L'objectif de ce travail était d'approfondir le thème de l'isolement d'un village, symbole d'un microcosme réagissant aux effets dépersonnalisants de la mondialisation. Suivant une méthode d'exploration qui met en relation tous les créateurs nécessaires à la mise sur pied d'un univers dramatique, le metteur en scène a voulu multiplier les échanges que chacun puisse être stimulé par les autres intervenants. Un geste influence une idée, une question témoigne d'une incertitude. Nous avons pris le temps de chercher et de mettre en lumière un univers formé à même les richesses de tous les artisans du spectacle. Ce travail de recherche s'est terminé par un exercice public permettant le recul nécessaire que demande une création.
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![]() ![]() ![]() Mise en scène: Hugues Fortin
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