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LES MANEUVRES BIZARRES DES VAISSEAUX SPATIAUX D'APOLLO









Bien des gens (moi-même inclus) ont trouvé des anomalies et inconsistances dans les photos d'Apollo sur le sol lunaire.
Mais la manière dont les vaisseaux spatiaux d'Apollo se comportent dans l'environnement lunaire parle encore plus, et c'est un point qui est généralement complètement ignoré, y compris par les tenants du canular.
Pourtant, il y a beaucoup à en dire, comme je vais le montrer dans cette vidéo, et je n'ai même pas besoin de voir les photos prises sur la surface lunaire pour être complètement sûr que les missions ont été truquées.











De manière à atteindre une orbite plus proche de la lune, depuis laquelle la descente motorisée doit partir (l'orbite du module de commande est trop éloignée pour commencer la descente motorisée depuis celle-ci), le module lunaire doit emprunter une orbite de descente pour atteindre cette orbite plus proche; cette orbite de descente est appelée "transfert d'Hohmann" (du nom du savant allemand qui l'a imaginée), et c'est une orbite qui, au lieu d'être à une distance contante de la surface lunaire, en est à une distance variable, et permet de faire la jonction entre deux orbites.
Cette maneuvre, appelée "DOI", est décrite dans un document de la NASA (nasa-tnd-6846pt.1.pdf).
A l'endroit de l'orbite du module de commande d'ou débute cette orbite de descente, la vitesse de cette orbite de descente est un peu plus petite que celle de la vitesse orbitale du module de commande; donc, de manière à se placer sur cette orbite de descente, le module lunaire doit réduire sa vitesse de la différence entre la vitesse orbitale du module de commande et celle de l'orbite de descente au point de contact avec l'orbite du module de commande; le document de la NASA décrit cette différence comme étant environ de 75 pieds/s, et ce que j'ai moi-même calculé en est proche.
Après que le module lunaire ait utilisé son moteur principal pour réduire sa vitesse de cette valeur, il commence à descendre sur l'orbite de transfert avec son moteur coupé; il glisse naturellement sur cette orbite.
Après que le module lunaire ait atteint l'orbite rapprochée, après avoir parcouru la moitié de cette orbite, il commence à utiliser son moteur pour réaliser la descente motorisée lui permettant d'alunir.
Au début de l'orbite de descente, le module lunaire va plus lentement que le module de commande, mais, au long de cette orbite, sa vitesse va progressivement augmenter; toutefois, lorsqu'il commencera à aller plus vite que le module de commande, il en sera très éloigné, et sera hors de vue de celui-ci.







Si le module lunaire n'utilisait pas son moteur à l'autre extrêmité de l'orbite de transfert pour démarrer la descente motorisée, il continuerait à suivre cette orbite, et remonterait vers l'orbite du module de commande, avec sa vitesse rediminuant progressivement sur cette seconde moitié.







C'est le même type de maneuvre qui est utilisée pour faire s'écraser sur la lune le module de remontée après qu'il soit retourné au module de commande; avec la différence que la diminution de vitesse pour faire cette sortie d'orbite est plus importante que la diminution de vitesse qui est faite pour faire que le module lunaire atteigne une orbite plus proche dans la descente initiale, de sorte que, au lieu d'éviter la surface lunaire, il la rencontrera, mais il la frappera de manière presque horizontale (avec un angle de seulement 3,7° relativement à la surface lunaire moyenne, selon le rapport de mission d'Apollo 12).







Donc, pour résumer, après s'être détaché du module de commande, le module lunaire utilise brièvement son moteur pour décroître sa vitesse de la différence entre la vitesse orbitale du module de commande et celle de l'orbite de descente, et il commence ensuite à glisser sur la trajectoire de descente, avec son moteur coupé.
Cela signifie que le module de commande devrait voir le module lunaire aller plus lentement que lui-même.







Ceci est une séquence qui est montrée dans la vidéo filmée depuis le module de commande dans Apollo 12, et qui montre le module lunaire commençant sa descente vers la surface lunaire.
Nous voyons la surface lunaire défiler vers le bas, ce qui signifie sur la caméra filme dans la direction du déplacement du module de commande (si elle filmait dans la direction opposée, nous verrions la surface lunaire défiler vers le haut à la place).
J'ai accéléré la séquence 10 fois, car cela permet de mieux voir ce qui se passe.
Initialement, nous ne voyons pas si le module lunaire se déplace à la même vitesse que le module de commande, ou plus vite, ou moins vite, car nous manquons de points de repère.







Mais, à la fin de la séquence, nous voyons l'horizon lunaire apparaître au haut de la video, et progressivement descendre.
Cela signifie que le module lunaire s'avance plus vite que le module de commande, et le pilote du module de commande tourne sa caméra pour continuer à suivre le module lunaire.







Donc, alors que dans la maneuvre normale de DOI, le module lunaire devrait réduire sa vitesse, et ainsi se déplacer plus lentement que le module de commande, il va au contraire plus vite que le module de commande, ce qui signifie qu'il n'est pas possible qu'il puisse prendre la trajectoire de descente.
Ceci est le principal indice, mais pas le seul; en effet, le pilote du module de commande doit tourner sa caméra pour continuer à suivre le module lunaire (ce qui est mis en évidence par le fait que l'horizon lunaire descend sur la vidéo); si le pilote du module de commande ne tourne pas sa caméra, cela signifie alors que c'est le module de commande qui tourne de sorte que la caméra du module de commande puisse continuer à suivre le module lunaire.







Le fait que le module de commande tourne pour suivre le LEM se déplaçant incorrectement signifie que son champ de vision tourne relativement au module lunaire.
Mais, si le champ de vue du module de commande tourne relativement au LEM, cela signifie aussi inversement que le LEM tourne relativement au champ de vision du module de commande.







Maintenant, si je fais une autre animation montrant command le LEM apparaît dans le système de référence du module de commande (faisant que l'angle de vue du module de commande à une orientation fixe dans ce système de référence), nous voyons que le LEM apparaît tourner relativement à l'angle de vision du module de commande.







J'ai utilisé un modèle 3D du module lunaire, que j'ai trouvé sur le net, qu'il était possible de faire tourner, et j'ai construit un jeu de différentes vues du module lunaire sous des angles différents.
J'ai utilisé ce jeu de vues pour montrer comment le module lunaire aurait du être vu tournant alors que la caméra du module de commande tourne pour suivre le module lunaire qui le devance.
Ce n'est pas parfaitement continu, mais le but est de montrer comment l'angle sous lequel le module lunaire est vu depuis le module de commande change alors qu'il progresse devant le module de commande (et sa taille diminue aussi alors qu'il s'éloigne du module de commande).







Cette séquence est donc doublement incorrecte; d'abord en faisant une maneuvre DOI incorrecte (qui fait aller le module lunaire plus vite au lieu de le faire aller plus lentement), et, deuxièmement, en montrant le module lunaire toujours sous le même angle de vue (et la même taille), alors que cet angle devrait changer avec la différence de l'angle de vue sous lequel le module lunaire est vu depuis le module de commande alors que le module lunaire prend de l'avance sur le module de commande.











Pendant la phase initiale, le module lunaire est orienté horizontalement, car il doit utiliser la poussée de son moteur pour contrer la vélocité horizontale et la faire décroître.
Initialement la force centrifuge permet de contrer la force d'attraction, ce qui signifie qu'elle n'a pas besoin d'être contrée.
Progressivement alors que le LEM perd sa vélocité horizontale, la force centrifuge décroît, ce qui signifie que l'attraction lunaire tend de plus à plus à attirer le module lunaire vers la lune, et à faire accroître la vitesse verticale.
Mais, pendant la phase initiale de ralentissement, la vélocité verticale reste petite relativement à la vélocité horizontale, et ne représente qu'un centième de cette dernière ou à peu près.
Donc, pendant cette phase, le module lunaire ignore l'attraction lunaire et consacre la poussée de son moteur essentiellement à décroître la très importante vélocité horizontale, ce qui signifie qu'il reste horizontal.
Après cette phase, il commence de tourner vers une attitude plus verticale, de manière à commencer de contrer l'attraction lunaire avant que la vélocité verticale ne devienne trop importante, modérément d'abord, puis de plus en plus au fur et à mesure que la vélocité horizontale décroît, pour finir complètement vertical à la fin.
Ce changement d'attitude doit être très progressif, et ne peut en aucune manière être brutal.
Lorsque le module lunaire est proche de la surface lunaire, sa vitesse horizontale est très modérée (si elle ne l'était pas, il n'y aurait pas moyen que l'alunissage réussisse), et le module lunaire ne bénéficie plus de la force centrifuge, et il doit contrer l'attraction lunaire avec son moteur principal; s'il tournait vers une position horizontale à ce moment, il serait attiré par la lune et s'écraserait dessus.









La physique de la remontée est exactement la même pour le module lunaire, mais inversée.
Il doit tourner lentement et régulièrement d'une attitude verticale vers une attitude horizontale pour laisser le temps à la force centrifuge de grandir suffisamment pour être capable de maintenir le module lunaire dans l'espace.









Dans la descente motorisée d'Apollo 11, nous voyons le module lunaire faire une rotation exagérée qui est complètement contraire à une descente normale.









Dans Apollo 17 également nous voyons que le module a une attitude complètement fausse juste avant l'alunissage, car, au dernier moment, il tourne de manière très importante, alors qu'il devrait constamment rester vertical lorsqu'il est proche de la surface lunaire.









Les ingénieurs de la NASA ont représenté le module lunaire se déplaçant de cette manière, comme un hélicoptère, mais c'était manifestement un gag de leur part.
En réalité, le vol du module lunaire au-dessus de la surface lunaire n'a absolument rien à voir avec le vol d'un hélicoptère.









Lorsqu'un hélicoptère s'avance, il incline ses pales principales, ce qui génère deux forces; la force verticale permet de maintenir l'hélicoptère en l'air, et la deuxième permet de faire avancer l'hélicoptère.
La vitesse à laquelle l'hélicoptère s'avance dépend de l'inclinaison de ses pales (et de leur vitesse de rotation).
Lorsqu'une machine volante veut se déplacer dans l'atmosphère, elle doit fournir une poussée correspondant à la vitesse qu'elle désire avoir, et, plus cette vitesse est élevée, et plus grande est la poussée nécessaire pour l'atteindre, car la résistance de l'air (trainée) augmente avec la vitesse.
Mais l'air a aussi l'avantage de fournir une force qui permet à une machine volante de se maintenir en l'air (portance).
Si la machine volante cesse de fournir une force horizontale, sa vitesse décroîtra.









Mais, dans le vide de la lune, il n'y a pas d'air pour fournir une force s'opposant à un déplacement latéral du module lunaire; cela signifie que, si le module lunaire a une vitesse donnée, il pourra maintenir cette vitesse sans avoir à fournir une force horizontale.
Si le module lunaire se cabrait et était poussé par son moteur principal, comme il n'y a pas de force pour contrer le déplacement horizontal, le module lunaire accélérerait constamment, et atteindrait très rapidement une vitesse très importante, qui serait incompatible avec la recherche d'un endroit où se poser.
Cela signifie que le module lunaire ne peut absolument pas se comporter de cette manière pour se déplacer au-dessus de la surface lunaire.
Et aussi, contrairement à ce qui se passe sur terre, la vitesse horizontale ne procure pas de force verticale pour maintenir le module lunaire au-dessus de la surface lunaire, ce qui signifie qu'il doit constamment fournir une force verticale, avec son moteur principal, qui est équivalente à la force d'attraction.
Lorsque le module lunaire se cabre, la composante verticale de la poussée du moteur est plus petite que lorsque le module lunaire est vertical, ce qui signifie que la poussée devrait être augmentée pour continuer de contrer l'attraction lunaire.









En fait, lorsque le module lunaire vole au-dessus de la surface lunaire, il doit être vertical de sorte que le moteur principal contre constamment l'attraction lunaire, et il doit se déplacer en utilisant ses réacteurs latéraux; même si les réacteurs latéraux sont moins puissants que le moteur principal, comme il n'y a pas de force pour contrer un déplacement latéral du module lunaire, ils sont aussi capables d'atteindre n'importe quelle vitesse; la seule différence avec le moteur principal est qu'ils prendront plus de temps pour atteindre une vitesse donnée, mais ils arriveront aussi à l'atteindre, quelle que soit cette vitesse.
En fait, pour se déplacer dans une direction, les réacteurs correspondants doivent être mis à feu, mais pas de manière permanente.
Si les réacteurs latéraux étaient mis à feu de manière permanente, ils accéléreraient indéfiniment le module lunaire, lequel pourrait atteindre une vitesse très importante, également incompatible avec la recherche d'un endroit où se poser.









Les réacteurs latéraux doivent seulement être mis à feu le temps nécessaire pour atteindre la vitesse désirée; une fois cette vitesse atteinte, ils doivent être éteints, sinon ils continueraient d'accélérer le module lunaire.
Et aussi, comme l'accélération qu'ils fournissent est moindre que celle qui serait procurée par le moteur principal quand le module se cabre, il est plus aisé d'ajuster la vitesse désirée qu'avec le module cabré.
De manière à arrêter le module lunaire, les réacteurs opposés doivent être mis à feu, et seulement le temps nécessaire pour arrêter le module lunaire.









Donc, comparer le contrôle du LEM avec celui d'un hélicoptère dans l'atmosphère terrestre n'a aucun sens, la physique est radicalement différente.
Les films qui montrent le vol du module lunaire au-dessus de la surface lunaire font la même erreur, il font se déplacer le module lunaire comme un hélicoptère, parce qu'ils se fient à ce qu'Apollo montre, alors que les ingénieurs le montraient comme un gag, et qu'ils savaient que cela n'avait rien de physique.
Si le module lunaire se cabrait, il ne se déplacerait pas à une vitesse constante comme ce qu'ils montrent dans les films (et que nous pouvons aussi voir sur les vidéos d'Apollo), mais il accélérerait constamment et atteindrait très rapidement une vitesse importante.
Dommage que les réalisateurs n'aient pas été conseillés par des ingénieurs aérospatiaux compétents.
Mais, si le module lunaire ne s'était pas comporté dans les films comme ce qui est montré sur les vidéos d'Apollo, le public se serait demandé pourquoi les films le faisaient se mouvoir différemment.









Sur cet extrait de vidéo de l'alunissage d'Apollo 11, il est tout à fait manifeste que le module lunaire est de biais avant de se poser, mais, en réalité, s'il se cabrait de cette manière, sa vitesse s'accroîtrait rapidement, et il lui serait impossible de se poser; il se renverserait en se posant pour ne pas être stationnaire relativement à la surface lunaire.
Lorsqu'Armstrong a pris les commandes, le dialogue dit qu'il a cabré le LEM pour maintenir la vitesse au sol (comme il l'aurait fait pour un hélicoptère).
Cabré pour maintenir la vitesse au sol? Vraiment?
Mais Armstrong n'avait pas besoin de cabrer le LEM pour maintenir la vitesse au sol, car, comme il n'y a pas de friction de l'air sur la lune pour ralentir le LEM, il garde naturellement sa vitesse courante.
Si Armstrong cabre le LEM, sa vitesse ne va pas rester constante, mais elle va s'accroître très rapidement, et elle s'accroîtra aussi longtemps que le LEM restera cabré!
Si Armstrong avait vraiment volé au-dessus de la surface lunaire, il aurait vu que la vitesse du LEM, loin de rester constante, s'accroissait de manière très importante, et il aurait du arrêter de le cabrer, et même le cabrer en sens inverse pour diminuer une vitesse au sol devenue trop importante.
Mais Armstrong n'a jamais volé au-dessus de la surface lunaire, les ingénieurs ont fait dire cela à un Armstrong imaginaire, et un Armstrong imaginaire qui volait au-dessus d'une fausse surface lunaire.









Dans la première phase de la remontée, alors que le LEM va dans la direction dans laquelle la caméra filme, nous le voyons se retourner de manière très abrupte.
En fait il ne devrait pas tourner de cette manière, il devrait tourner très lentement, régulièrement.









Ce schéma simplifié illustre ce qui se produit quand une fusée est lancée.
J'ai représenté la poussée de la fusée par une flèche jaune, la gravité par une flèche rouge, et la force centrifuge grandissante par une flèche verte.
Lorsqu'une fusée est lancée pour être mise en orbite, elle monte d'abord verticalement pour s'extraire de la gravité terrestre et gagner de la vitesse verticale.
Puis elle commence de tourner vers une attitude plus horizontale pour gagner de la vitesse horizontale, mais pas brutalement, très graduellement au lieu de cela.
Elle prend d'abord une attitude horizontale modérée qui lui permet de gagner de la vitesse horizontale.
Alors qu'elle gagne de la vitesse horizontale, une force centrifuge commence d'apparaître, et cette force centrifuge aide la fusée à combattre la gravité terrestre.
Alors la fusée tourne vers une attitude plus horizontale qui lui permet de gagner davantage de vitesse horizontale; l'accroissement de la vitesse horizontale génère un accroissement correspondant de la force centrifuge qui permet de contrer davantage la gravité terrestre, ce qui permet à la fusée de prendre une attitude encore plus horizontale pour gagner encore davantage de vitesse horizontale, et ainsi de suite...
A la fin du processus, la fusée termine avec une attitude complètement horizontale; sa vitesse horizontale est à présent la vitesse orbitale qui permet de créer une force centrifuge exactement égale à la gravité terrestre, ce qui signifie que la fusée n'a plus à produire une force verticale pour contrer la gravité terrestre.
La fusée peut conserver sa vitesse orbitale sans avoir à produire une force horizontale, car, dans le vide, il n'y a pas de force de résistance pour ralentir la fusée.
La fusée suit à présent naturellement son orbite sans avoir à utiliser son moteur.
Le changement d'attitude de la fusée de vertical vers horizontal est très lent, progressif, et régulier; il ne peut en aucune sorte être brutal.









Si la fusée, après sa montée verticale initiale, tournait brutalement vers une attitude horizontale, comme elle n'a pas gagné la vitesse horizontale permettant de produire une force centrifuge qui contre l'attraction terrestre, elle commencerait de retomber vers la terre.
Alors qu'elle retombe, elle gagnerait de la vitesse horizontale, mais pas assez rapidement pour avoir atteint la force centrifuge nécessaire pour contrer l'attraction terrestre avant de toucher le sol.
Le crash est inévitable.









Après le retournement du module lunaire, nous voyons le module lunaire commencer de tomber, ce qui est normal, puisque le module lunaire n'a pas encore acquis la vitesse horizontale qui permettrait de créer une force centrifuge permettant de compenser l'attraction lunaire; mais soudainement cette chute s'arrête mystérieusement; quelle est cette mystérieuse force qui arrête la chute du module lunaire, puisque la force centrifuge permettant de compenser l'attraction lunaire n'existe toujours pas?









Et aussi la comparaison des vidéos de la remontée filmées par la caméra à l'intérieur du LEM et la caméra du rover, synchronisées sur le décollage du LEM, montre des différences sur la manière dont le module lunaire se cabre.







Lorsque le module lunaire se cabre nettement sur la vidéo prise depuis l'intérieur du LEM, on ne le voit pas (ou pratiquement pas) sur la vidéo prise par la caméra du rover.
Et, inversement, lorsque le module lunaire se retourne complètement au haut de la vidéo prise depuis la caméra du rover lunaire, la vidéo prise depuis la caméra à l'intérieur du module n'en montre pas l'évidence.









Dans cette séquence extraite d'une vidéo d'Apollo 16, le module lunaire tourne autour de l'axe vertical (fait un mouvement de lacet), parce qu'un réacteur horizontal fait feu à l'endroit que j'ai cerclé de vert, mais il devrait y avoir un second réacteur horizontal qui devrait faire feu à l'endroit que j'ai cerclé de rouge, sans quoi le centre du LEM ne va pas rester immobile, mais va se déplacer à la place.









Dans la même vidéo, à plusieurs moments, nous voyons un réacteur horizontal faire feu à l'endroit que j'ai cerclé de rouge, et ceci devrait faire tourner le module lunaire autour de l'axe vertical, mais le module lunaire ne réagit pas à ce réacteur, il fait seulement un mouvement de tangage, c'est à dire qu'il tourne autour d'un axe horizontal, ce qui ne correspond pas à l'action de ce réacteur horizontal.









Ce schéma est extrait d'un document technique de la NASA, et montre comment le rendez-vous entre le module lunaire et le module de commande devait se produire.
La module lunaire arrive sous le module de commande le long d'une trajectoire parabolique et un peu plus vite que le module de commande; il arrive derrière le module de commande, le dépasse, et arrive sur l'orbite du module de commande un peu devant celui-ci; il s'arrime alors à celui-ci.









Mais ce n'est pas du tout ce que nous voyons sur les vidéos d'Apollo.
Sur les vidéos d'Apollo nous voyons le module lunaire arriver verticalement sous le module de commande.









Donc, au lieu de suivre la trajectoire normale pour faire le rendez-vous avec le module de commande...










Sur les vidéos d'Apollo, le module lunaire apparaît approchant le module de commande cette manière, il reste constamment à la verticale du module de commande (ce qui laisse le temps au pilote du module de commande d'admirer le module lunaire, comme Michael Collins l'a dit, le décrivant comme un insecte doré qui grossissait de plus en plus).









Dans la séquence suivante d'Apollo 14, nous voyons le module de commande tourner dans le sens des aiguilles d'une montre tel que vu du module lunaire.









A la manière dont nous voyons le module de commande tourner, cela signifie que le module lunaire ferait se mouvement relativement au module de commande; le module lunaire irait au-dessus du module de commande.
Mais pourquoi le module lunaire ferait t-il cela?
Le module lunaire n'a absolument pas de raison de le faire.
Dans cette animation j'ai représenté le module lunaire complet, mais j'aurais aussi bien pu la faire avec le module de remontée seul.









Cette animation est faite avec les photos AS14-74-10205 à AS14-74-10210 d'Apollo 14.
Dessus nous pouvons voir le module lunaire s'éloigner du module de commande après qu'il s'en soit détaché.
Mais ce qui est bizarre est que le module lunaire, au lieu de s'éloigner normalement, tourne comme un fou dans tous les sens.
Un tenant d'Apollo a dit que c'était pour permettre au pilote du module de commande d'inspecter le module lunaire avant qu'il ne commence sa descente vers la lune.
Mais, dans ce cas, le module lunaire serait resté proche du module de commande pendant qu'il se retournait dans tous les sens, de sorte qu'il puisse s'arrimer de nouveau en cas de problème.
De plus, lorsque le module lunaire est loin du module de commande, le pilote du module de commande peut moins bien le voir que s'il était resté proche du module de commande.
En d'autres termes, cette maneuvre est complètement insensée et illogique.









Cette animation est faite avec les photos AS16-122-19533 à AS16-122-19537 d'Apollo 16 (avec une qualité diverse).
Dessus nous voyons que le module lunaire, alors qu'il est proche du module de commande et sur le point de s'y arrimer, prend toutes les orientations possibles, et il n'y en a pas une qui correspond à celle qu'il devrait avoir pour s'arrimer au module de commande.
Il n'y a absolument aucune raison de faire ces maneuvres inutiles.
Et ne dites pas que c'est pour inspecter le module lunaire, car il retourne de la lune, il ne va pas y descendre.









La vitesse du module de commande de devrait pas changer, car c'est sa vitesse orbitale (environ 6000 km/h).
Pourtant, sur cette séquence d'Apollo 15 (où j'ai rajouté un peu de luminosité), nous voyons que la vitesse du module de commande relativement aux artéfacts lunaires change de manière considérable; le module de commande ralentit de manière très conséquente; ensuite il réaccélère à nouveau relativement aux artefacts lunaires et ralentit à nouveau.
C'est complètement incohérent et physiquement impossible.









Lorsque le vaisseau spatial d'Apollo 13 vole au-dessus de la lune, il vole d'une étrange manière; un lieu de voler d'une manière régulière, nous le voyons faire un mouvement oscillant; il ne devrait pas normalement osciller, car son moteur est articulé précisément pour éviter ce mouvement oscillant.
Mais ce n'est pas exactement un mouvement oscillant, c'est encore plus étrange: Le vaisseau spatial alterne des séquences dans lesquelles il s'avance droit avec des séquences dans lesquelles il s'arrête et tourne dans les deux sens.









J'illustre dans cette animation ce que nous voyons le vaisseau spatial faire selon ce qui est filmé par la caméra.
C'est tout simplement impossible, le vaisseau spatial ne peut aucunement se comporter ainsi, cela n'a rien de physique.









Plus tard, nous voyons la surface lunaire alternativement grossir et rapetisser.









En bref, le vaisseau spatial alternativement s'approcherait sur la surface lunaire et s'en éloignerait.
Mais pourquoi le vaisseau spatial ferait-il une maneuvre aussi absurde?
Lorsque le vaisseau spatial suit une orbite régulière, il n'a pas besoin d'utiliser son moteur; mais, de manière à faire ce type de maneuvre consistant à alternativement se rapprocher de la surface lunaire et s'en éloigner, il devrait utiliser son moteur.
Le vaisseau spatial d'Apollo 13 est endommagé et dans un état précaire; le seul souci des astronautes et de l'équipe au sol est de ramener les astronautes vers la terre d'une manière aussi sûre que possible, et cela exclut de faire toute maneuvre qui gaspillerait inutilement du propergol.









Il est tout à fait évident que la seule maneuvre raisonnable serait de faire suivre une orbite normale au vaisseau spatial de manière à attraper la trajectoire de retour vers la terre.









Cette photo (AS11-37-5445) a été prise dans Apollo 11 depuis le module lunaire, et montre le module de commande en train d'orbiter la lune, en même temps que le module lunaire.
En effet, après que le module lunaire se soit séparé du module de commande, il ne commence pas immédiatement sa descente vers la surface lunaire, mais commence d'abord d'orbiter la lune en compagnie du module de commande pendant quelque temps.
Le module de commande n'est pas orienté horizontalement comme nous nous y attendrions, mais verticalement à la place.
Nous pouvons aussi voir le module de commande orbiter la lune sur plusieurs vidéos, et il apparaît toujours orbitant la lune avec la jupe de son réacteur faisant face à la surface lunaire et le cone du module de commande orienté vers le haut.









Si l'attraction lunaire était constante et que seule la force centrifuge variait (parce que la partie la plus proche de la lune a une plus grande vitesse angulaire que celle la plus éloignée), la différence des forces centrifuges forcerait le module lunaire à prendre une attitude horizontale lorsqu'il part d'une attitude en biais.









Mais l'attraction lunaire varie également avec la distance à la lune, et elle varie même plus que la force centrifuge, car elle varie avec l'inverse du carré de la distance au centre de la lune, alors que la force centrifuge varie seulement avec le simple inverse de cette distance (c'est pourquoi, plus vous êtes prêt de la surface lunaire, et plus la vitesse orbitale pour rester en orbite est grande).
Conséquemment, lorsque le module lunaire est en biais, la partie inférieure a une force gravitationnelle qui est un peu plus grande que la force centrifuge, alors que la partie supérieure a une force gravitationnelle qui est inversement un peu plus petite que la force centrifuge, et ceci tend à faire prendre une attitude verticale au module de commande à la place.
Donc, si l'attitude du module de commande n'est pas contrôlée, elle tend naturellement à devenir verticale, de sorte que le centre de masse du vaisseau spatial et son centre géométrique deviennent alignés, et que le centre de masse soit SOUS le centre géomètrique; cette propriété est appelée le gradient de gravité.









Nous avons même un satellite bien connu, que chacun peut voir, qui a une attitude pratiquement constante relativement à nous; c'est la LUNE.
Si la lune nous montre toujours la même face, et ne nous montre jamais sa face cachée, ce serait parce que la face que nous voyons est un peu plus lourde que la face qui nous est cachée (ce qui fait que le centre de masse ne coïncide pas exactement avec son centre géométrique, mais en est distant de quelque kilomètres, et plus proche de nous); il y a toutefois une légère variation, appelée "libration", qui nous permet de voir un tout petit peu de sa face cachée.









Les grands satellites bénéficient d'un contrôle d'attitude précis, grâce à une roue à réaction (alimentée par des cellules solaires, contrôlée par des gyroscopes et une communication radio).
Mais les petits satellites ne bénéficient généralement pas de ce contrôle d'attitude, et utilisent le gradient de gravité pour s'orienter relativement à la terre.
L'attitude naturelle corespondant à la répartition de masse du satellite varie un peu, mais elle reste suffisante pour l'usage des petits satellites non contrôlés.









Certains petits satellites sont capable de corriger leur attitude en changeant leur répartition de masse (en déplaçant un poids à l'intérieur d'eux).









Il est absolument manifeste que la jupe du module de service était plus légère que le reste du module de commande.









Ce fait placerait le centre de masse du module de commande au-dessus de son centre géomètrique lorsqu'il est orienté vers le haut.
Mais nous avons vu que le centre de masse devait être sous le centre géomètrique quand le module de commande orbite la lune.









Cela signifie que le module de commande devrait être orienté vers le bas à la place quand il orbite la lune, de sorte que son centre de masse soit sous son centre géomètrique comme il doit l'être lorsque le module de commande orbite la lune.









Cela signifie que, au lieu d'orbiter la lune de cette manière, avec son nez en haut...









...Le module de commande devrait orbiter la lune de cette manière, avec son nez en bas.









Bien sûr, je n'accuse pas les ingénieurs NASA d'être incompétents; je sais qu'ils étaient parfaitement compétents.
Et s'ils étaient compétents et ont fait toutes ces erreurs manifestes, il ne peut y avoir qu'une seule explication:
Ils ont fait toutes ces erreurs exprès pour nous transmettre un message, et ce message ne pouvait être que le fait que les missions étaient truquées.









En fait tous ceux qui ont participé au canular étaient des lanceurs d'alerte.
Ils ont tous donné des indices très clairs que le projet était truqué.
Toutes les anomalies qui ont été trouvées dans les photos, et qui ont été dénoncées même par des photographes professionnels, ne sont absolument pas des gaffes des truqueurs, qui étaient eux-mêmes des professionnels, mais des anomalies soigneusement programmées dont ils savaient parfaitement que des photographes expérimentés les remarqueraient.

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