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Tous à vos marteaux avec Marc-Arthur Kohn. Venez découvrir le portrait d’un commissaire-priseur haut en couleur, passionné de voitures anciennes et d’art contemporain chinois.

Marc-Arthur Kohn est un commissaire-priseur né à Paris le 24 mai 1946. Grâce à sa mère, qui travaillait dans le milieux de l’art, il développe dès l’enfance un intérêt marqué pour les œuvres d’art et les objets anciens. C’est pourquoi après son bac il entame des études en conservation du patrimoine, avant de devenir commissaire-priseur.

Etudes

Élève brillant, Marc-Arthur Kohn passe son baccalauréat au lycée Jean-Baptiste du XVIè arrondissement de Paris. Par la suite, il étudie la muséologie à l’Ecole du Louvre, avant de commencer l’élaboration de sa thèse sur les peintres lyonnais du XIXème, un ouvrage qu’il intitule Essai de catalogue raisonné. Il est alors soutenu par deux figures de l’Ecole du Louvre, les professeurs Michel Laclotte et Maurice Serullaz.

Service militaire

Marc-Arthur Kohn n’a pas encore terminé ses études lorsque qu’on lui annonce qu’il doit réaliser son service national militaire. Bien qu’il aurait préféré obtenir un sursit pour terminer sa thèse, Marc-Arthur se distingue lors de sa préparation militaire en remportant par deux fois le record de France du combattant. A la fin de cette courte phase, il occupera plusieurs postes au sein de l’armée. Il sera tout d’abord professeur en histoire de l’armement, puis coopérant. Quelques temps plus tard, il entame une collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères qui le mènera à Addis-Abeba en Ethiopie. Dans ce pays, il sera professeur de français afin de répondre au désir de l’empereur Haïlé Sélassié 1er de moderniser Ethiopie. L’expérience prend cependant rapidement une tournure désagréable : Marc-Arthur Kohn est rapatrié d’urgence en France après avoir contracté le paludisme.

Découverte

Revenu d’Afrique, Marc-Arthur Kohn demande à pouvoir passer les examens de l’Ecole du Louvre et a soutenir sa thèse. Cependant, durant son travail de recherche, il découvre que les catalogues qui répertorient les nombreux dessins réalisés par les peintres lyonnais dont il étudie les œuvres sont incomplets. La plupart de ces ouvrages spécialisés ne mentionnent pas la qualité de la mine utilisée par le dessinateur. Détail qui peut avoir son importance pour différencier une copie d’un original. Cette découverte prend Marc-Arthur au dépourvu car il doit passer devant un jury dans quelques jours. Malgré tout, il décide de se présenter en avouant que tout son travail repose sur des bases erronées. Le jury, impressionné par son travail et sa découverte, le félicite et lui accorde la mention très très bien. Il sort finalement de l’Ecole du Louvre major de promotion.

Commissaire-priseur

Contre toute attente Marc-Arthur Kohn, qui voulait devenir conservateur, choisit de s’orienter vers le métier de commissaire-priseur. Au hasard d’une rencontre avec une femme exerçant ce métier, il entame sa nouvelle carrière professionnelle. D’abord nommé clerc, il passe les concours pour devenir commissaire-priseur. A l’issue de cet examen, il administre provisoirement une étude à Bourg-en-Bresse avant d’en faire l’acquisition. Des années plus tard, il saisit l’opportunité qu’on lui offre de racheter une autre étude à Paris. Ces ainsi qu’il devient l’un des derniers commissaires-priseurs indépendants du triangle d’or parisien.

Expériences

L’expérience de Marc-Arthur Kohn n’est plus à démontrer. Aujourd’hui, grâce sa voix de stentor, il est capable d'électriser son auditoire pour un vase Ming ou un Picasso période bleue. C'est pourquoi, il a participé aux plus belles ventes organisées partout en France et en Suisse. Il fait également partie du comité Maurice Utrillo qui authentifie les oeuvres de cet artistes disparu au profit de ses légataires.

L’expérience et le sérieux de Marc-Arthur Kohn s’expriment pleinement dans les catalogues de ventes qu’il rédige. Ils témoignent de son expertise dans des domaines très variés (voitures de courses, vêtements, tableaux, sculpture, montre, manuscrits anciens, etc.) et de sa curiosité pour les tendances artistiques nouvelles qui émergent partout dans le monde.

Les français sur le marché de l’art

Marc-Arthur Kohn est un ardent défenseur du savoir-faire français et des commissaires-priseurs français indépendants. Il regrette que les grandes maisons aux enchères internationales comme Christie’s et Sotheby’s est pris une telle place sur le marché de l’art français. Selon lui, les commissaires-priseurs qui évoluent hors de Paris participent à la richesse du marché de l’art et offrent des compétences rares à leurs clients.

Engagé et talentueux, Marc-Arthur Kohn saura vous faire vibrer lors de sa prochaine vente aux enchères dont le thème est Niki de Saint Phalle.