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Dans les diverses activités exercées par les citoyens, les gouvernements
interviennent avec des lois et législations. Ces lois influencent profondément
notre société, autant les individus que les entreprises.
Les lois faites par les politiciens touchent l'agriculture soit directement
ou indirectement. Les politiciens justifient alors la légitimité de leurs
interventions par le fait qu'ils ont été élus démocratiquement. Pour justifier
la pertinence de ces interventions, on invoque les raisons de "choix de société".
Certains réclament davantage d'interventions de la part des
gouvernements, alors que pour d'autres les interventions gouvernementales
sont une source de désordre économique. Il y a donc lieu de
s'interroger à ce sujet.
Est-il préférable qu'il y ait des interventions ou non?
Jusqu'à quel point doit intervenir le gouvernement?
Les lois et règlements sont souvent le résultat de pressions exercées par des groupes d'intérêts. Ce sont par exemple des citoyens avoisinant les terres agricoles ou des groupes environnementaux qui demandent des restrictions sur les méthodes culturales. Il en résulte une règlementation régie par des normes plutot que par le jugement de l'exploitant. Ces normes limitent la productivité... la rentabilité... et la liberté... de celui qui cultive la terre. Des normes qui souvent sont sans aucun fondement scientifique, soutenues et appliquées par une lourde et coûteuse administration bureaucratique.
Pour se développer, l'agriculture a besoin d'un environnement économique
favorable, les excès de règlementations ont un effet nuisible. Voici les propos
qu'a tenu un producteur agricole au salon de l'agriculture de
St-Hyacinthe en mars 98.
"Le producteur n'a pas le temps de se battre pour un droit de produire...
il a le devoir de produire."
Un journaliste français Guy Sorman publiait en 1989 un
livre intitulé "Les vrais penseurs de notre temps", ce
journaliste a réalisé des entrevues avec ces penseurs, ceux qui sont
reconnus comme étant les meilleurs dans leur milieu respectif. Ils
sont reconnus pour avoir apporté, par leurs idées, une contribution
à l'évolution de la pensée dans les différentes sphères de l'activité
humaine.
Pour
Hayek, les politiciens ne représentent plus l'intérêt
général, ils sont devenus les gestionnaires d'un fonds de commerce:
l'opinion publique est un marché sur lequel les partis cherchent à
"maximiser" leurs voix par la distribution de faveurs. Ainsi nous dit
Hayek, les partis modernes se définissent par les
avantages particuliers qu'ils promettent et non par les principes qu'ils défendent.
Et si vous lisez l'oeuvre de Guy Sorman vous
découvrirez aussi ce qu'en pense l'économiste Américain
Murray Rothbard, en comparaison avec lui,
Friedrich von Hayek est considéré comme un
économiste modéré. |
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Page mise à jour le 14 janvier 2007
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