Né dans un département - l'Aisne - qui n'est bordé d'aucune mer (mais elle est si proche), il a toujours eu une passion pour la mer, celle que l'on regarde du bord de la plage, sans nécessairement naviguer.
Il aime ces paysages plats ou escarpés, faits de dunes ou de rochers, et cette immensité qui plonge vers l'autre hémisphère, le "bout de la terre". Le bout de la terre, c'est peut-être tout simplement le Brésil... Philippe Rubert rêve, au bord de la plage, et peint ces barques, ces esquifs, ces voiliers qui l'emmmèneraient vers d'autres horizons s'il avait envie de partir.

Il préfère rester là, à s'imprégner de ces couleurs vives qui se détachent du fond sableux, paille et ocre parfois, quand l'eau colore les grains de ses nuances humides. Philippe Rubert peint la réalité et laisse à chacun le soin d'imaginer à son tour, de lire ses toiles, de les écouter.
Seul le silence vient briser le cri des mouettes. L'ensemble est une conjugaison de reflets, de miroitements, d'échanges de luminosité entre la mer, le ciel et la terre.

La mer est une passion pour lui, mais pas la seule ; il a su décrire la femme dans sa simple beauté, d'un coup de crayon, d'un trait de pastel. Il s'attarde parfois sur un paysage saint-quentinois, les marais picards ou le bord de l'étang d'Isle dans lequel coule la Somme.
Il traduit la même atmosphère paisible, ce calme reposant qu'inspirent ses pastels. Le plaisir des yeux... La plupart de ses tableaux seront reproduits bientôt dans un livre qu'il éditera par les Editions L'Aisne Nouvelle de Saint-Quentin.