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Votre Poésie - Page 3



Merci à tous ceux qui participent à cette page!



Nocturne beauté

Scrutant les mortels de part les cieux,
Sombre et à la fois forte séduisante,
Reine de tous nos voeux,
Tous la désirent...la trouve forte attirante.

Ainsi du monde entier tous les vivants gémissent,
Nés tous pour les tourments, l'un par l'autre ils périssent,
Le plaisir s'envole, et passe comme une ombre,
Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.

Eléments, animaux, humains, tout est en guerre,
Il faut l’avouer, le mal est sur la terre,
Le passé n'est pour nous qu'un triste souvenir,
Le présent est affreux, s'il n'est point d'avenir.

Parfois dans nos jours consacrés aux douleurs,
Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs,
Ô ange nocturne...emmène moi avec toi,
De par les astres jusqu’à l’infini trépas.

Un monde où la mort gouverne la vie,
Un monde où la mort gouverne nos âmes,
Un monde où l’amour survit,
Un monde où l’on oublie tous les blâmes.

Réunis par la volonté de s’aimer,
Mon bonheur est enfin arrivé,
À tes côtés, lèvres contre lèvres,
Le temps n’est plus, mon ange des ténèbres...

Frank



D’amour et de sang

Le temps coule dans mes veines,
L’amour brûle en moi,
La passion, belle et saine,
Mes sentiments sont pour toi.

Le temps coule dans mes veines,
Je ne puis exprimer tous mes sentiments envers toi,
De toutes les créatures nocturnes tu es la Reine,
De tous les mortels je suis ton roi.

Le temps coule dans mes veines,
Chaque nuit je t’aperçois,
Belle et sereine,
Chaque nuit je ne pense qu’à toi.

Le temps coule dans mes veines,
Dans la sombre nuit je suis ta proie,
Fondant sur moi telle une déesse lointaine,
Je ne puis que sourire et m’offrir à toi.

Le temps coule dans mes veines,
À genoux je t’implore, libère-moi,
De toute cette souffrance, de tous ces gènes,
Alors je serai pour toujours avec toi.

Ton sang coule dans mes veines,
T’embrasser ne serait-ce qu’une seule fois,
Pour l’éternité prochaine,
Tu es ma vie, mon sang, ma seule foi...

Frank



Le cinquième élément

Pour tous ceux qui pensaient vivre dans un monde décent,
Détromper vous chers amis,
Tous ne sont que violence et sang,
La seule chose formidable, c’est la nuit.

Lieu de repos et de détente,
Si profonde, la plus ténébreuse des transes,
Elle est la source de l’épouvante,
L’agonie de nos souffrances.

Mais la vie trouve toujours son chemin,
Des entrailles de la douleur,
Renaît une créature au milles et un destins,
Maîtresse des rêves, elle est notre seigneur.

Surplombant l’horizon,
Elle revient de par le monde,
Nous recouvrant de sa noire toison,
Même la lumière, à ses côtés, est immonde.

Frank



Fille de l’eau,
Je n’en peux plus, ma Désirée,
Fille du feu,
Je n’en peux plus, ma Bien-aimée,
Fille de la terre,
Je n’en peux plus, ma Destinée,
Fille de l’air,
Je n’en peux plus, ma Volontée,
Fille de l’amour,
Je n’en peux plus, sans toi, ma vie n’est plus...

Frank



Tous doivent un jour tomber

Implorant la libération de mon âme,
Je ne puis que souffrir et attendre,
Le temps passe et je supporte toujours le blâme,
De n’avoir été qu’un odieux, de ne pas avoir été plus tendre.
Les chaînes du remords me retenant,
Je ne puis m’envoler librement,
Je ne puis obtenir ce que j’ai toujours souhaité,
Mon intimité, ma liberté.

Comment exprimer ce que je ressens,
Sans m’éteindre, victime de mes propres sentiments,
Le jour où cela arrivera,
Je serai mort, je ne serai plus là.

Mais pendant que l’ombre pèse encore sur moi,
Il me reste encore une chose à faire,
Soutenir votre croix,
Vous sortir de ce terrible calvaire.

Au moins j’aurai eu le plaisir,
D’avoir accompli quelque chose dans ma vie,
Quelque chose qui m’aura fait sourire,
Quelque chose qui m’aura fait oublier tous mes ennuis.

Et quand je ne serai plus,
Tout le monde m’oubliera,
Toute amitié sera effacée,
Car je sais enfin ce qu’est la vie...

Frank



Amour interdit

Jamais je ne t’oublierai,
Cette première soirée passée à tes côtés,
Que de larmes heureuses j'eus versées,
À tes côtés, rien n’aurait pu m’arrêter.
Ta tête appuyée contre moi,
Tes mains dans les miennes,
Nos bras entrelacés,
A vouloir choisir ma mort, celle-ci je m’accablerais.

Alors que j’eus cru tout terminer,
Ta douce main venait me caresser,
Une douceur si profonde, si innée,
Une délicatesse infinie, un ange venant me bercer.

Si un jour on me demandait,
De décrire le Nirvana tant recherché,
Je sourirais et je leur raconterais,
Cette soirée passée à tes côtés.

Alors que ma vie basculait,
Tu es arrivé comme ça,
Tu m’as sorti des troubles qui m’entouraient,
Tu es venue à moi, juste pour moi.
Ce soir fut pour moi enchanté,
Comme dans les plus grands contes de fées,
Un conte qui doit malheureusement se terminer,
Mais qui ne pourra jamais être oublié.

Ce fut pour lui une soirée mémorable,
Une soirée qu’il n’oubliera pas de sitôt,
Elle était si jolie, si adorable,
Ils étaient comme de vrais tourtereaux.

Quand ils se furent quittés,
Ils ressentaient déjà un grand vide,
Couché en regardant le ciel étoilé,
Il savait désormais comment remplir ce grand vide......

Frank



La vie n’est plus

Tu m’as fait découvrir l’amour,
De nouvelles émotions dans ma vie,
Tel un roulement de tambour,
Être triste je ne puis.

Moi qui croyais l’amour si difficile,
Moi qui pensait tout cela hors de portée,
Je vois maintenant comment c’est facile,
Seul avec toi, rien n’est compliqué.

Comment pourrais-je maintenant t’oublier,
Même si la vie un jour nous séparait,
Pour toujours je serais à tes cotés,
Pour te montrer mon plus cher souhait.

Aujourd’hui quand je regarde le passé,
Je vois une âme perdue,
Une âme accablée par la cécité,
Une âme de confiance, totalement dépourvue.

Aujourd’hui quand je regarde le présent,
Je vois un ange me tendant la main,
Ensemble, ils se laissent porter pas le vent,
Au jour le jour, sans se soucier du lendemain.

Aujourd’hui quand je regarde l’avenir,
Je vois la mort, ma Désirée,
Je vois un homme heureux sourire,
Car il a enfin découvert la perle rare, sa bien-aimée...


Frank



Le crépuscule est mon aurore
Depuis la nuit de notre Etreinte,
Tout immortel, -et pourtant mort-,
La douleur trône en ma complainte...

Que n'est donc point cette infamie
Alaisser choir mon désespoir
Au piédestal de nos envies ?
La Dame en noir trône en mon Art...

La Solitude est mon consort
Et ta perte ma grande crainte,
Tout doucement mon coeur s' endort
Las de servir une ame éteinte...

Je suis Ange errant sans vie
Tel un reflet dans un miroir,
Amertume et Mélancolie
aiment saigner en mon regard...

Ludwig Prinn



Mon Père

En cette étroite pièce close,
Où tout est blanc, où tout est noir,
Se dégage tel un encensoir,
La douce éffluve de rose.

Me remémorant, auréole au front
Le pur visage paternel.

Qu'il ne fane jamais
Ô cet homme au coeur d'or,

Qui de son brun regard profond,
Étaignait sans remous, mon petit être rebelle.

Et souvent, sans voix je contemple
Ce géant, celui que j'adore
Parlant ainsi, qu'un haut Prêtre en son temple.

Espèrant en vain, en aucune façon,
Décevoir cet indulgent père
Pour qui je me sens si chère
Et honorée de porter son nom.

Faites qu'il ne fane jamais
Ô ce grand homme au coeur d'or!

LA FÉE MORGANE



FOLIE

Mon esprit ère ça et là tel un évadé
Il cours, saute et me fait sentir léger
Mais pourtant je me sens prisonnier
D'une cage dont je n'ai point la clé

Cette cage c'est celle de l'amour
Un amour trop profond trop lourd
Un amour que je ressentirai jour après jour
Et ce j'en suis sûr pour toujours

Je ne puis accepter l'idée qu'elle ne m'aimeras jamais
Que pour moi seul je doive garder ce secret
Que devant mon visage placer un voile je devrais
Pour ne plus la voir et la laisser en paix

Donc comme un grand vaisseau chavirant
Sans peine dans un océan de tourments
Dans la folie je sombre doucement
À jamais attristé de n'avoir pus être son amant

}{-men, 1995



Cette piètre vie m'accable!
Je n'en peux plus
Que sous de faux visages,
Accepter ces gens infimes,
Sans âme et puants!

La fée Morgane



J'ai entendu la plainte des arbres givrés
J'ai entendu la plainte des arbres givrés
Et tout, autour de moi, en un coup s'est arrêté
Mon esprit s'est envolé
Plus haut, toujours plus haut, survolant les mers et traversant les vallées
À la recherche de mon passé

Le vent me transporte vers les îles lointaines, fuyant l'humanité
Maintenant rendue cruelle et vicieuse, avide de sang et de cruauté
Que s'est-il vraiment passé?

Les arbres se sont redressés et ont voulu me murmurer
Des souvenirs depuis longtemps, trop longtemps oubliés
Mais ils étaient trop loin, hors de ma portée

J'aurais voulu atterrir, cueillir dans mes mains la vérité
Mais celle-ci est enfermée, et la clé, depuis longtemps, a été jetée

J'ai entendu la plainte des arbres givrés
Ceux qui, sous une couche de glace sont prisonniers
Eux qui m'ont appris la triste et dure réalité

J'ai entendu la plainte des arbres givrés
Ceux qui m'ont montré mon passé
Ceux qui m'ont réappris à pleurer

J'ai entendu la plainte des arbres givrés
Et pour la première fois depuis tant d'années, à la recherche d'un passé,
J'ai voulu tout oublier

Céline







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