Les Monstres

Depuis des temps immémoriaux, des créatures étranges, réelles ou imaginaires, ont peuplé la terre, la mer et le ciel, entraînant la terreur et l'épouvante. Certains de ces monstres, parmis les plus féroces, font désormais partie de la légende humaine. Ces créatures de l'étrange furent inspirées par d'authentiques bêtes. Le Griffon, invention médiévale, est un animal ailé à corps de lion et à tête d'aigle. Le serpent fut très certainement à l'origine du Dragon cracheur de feu, auquel on greffa, semble-t-il, des ailes de chauve-souris et des pattes de lézard. Un monstre, par définition, reste un être en dehors des normes: trop étrange, trop gros, trop laid, trop menaçant ou trop terrifiant pour appartenir au monde « réel ». Depuis l'aube de l'histoire, Les récits de monstres légendaires ont suscité tant l'attrait que la crainte parmi des poètes, marins, religieux ou des scientifiques. Et pourtant, ces monstres ont constamment échappé aux chasseurs lancés à leur trousse, se cachant apparemment dans les régions les plus reculées et les plus mystérieuses du globe: mers et océans, fleuves et lacs, montagnes et forêts.



Plusieurs affirment avoir vus certaines de ces créatures, et même dans certain cas, en avoir pris une photo. Il est totalement impossible à l'heure actuelle qu'ils aient fait la découverte de toutes les espèces vivantes sur Terre. D'ailleurs, certaines espèces ne sont connus que depuis très peu de temps. Par exemples, le Gorille des montagnes n'a été découvert qu'en 1901. Le Panda géant n'est connu par les occidentaux que depuis le début du siècle, tout comme le dragon de Komodo, lézard géant de l'île de Komodo. D'autres cependant, n'ont été appercu que par un nombre restreint d'individus, dont certains témoignages sont parfois douteux. Il ne faut cependant pas nier l'existence possible de ces créatures, car les personnes qui les ont apercus ne sont pas tous des charlatans. Soit, il se peut qu'ils ait confondu l'animal avec une autre espèce bien connu mais dans certains cas, des indices tendent à prouver le contraire.




Des créatures marines

Les océans, largement inexplorés, ont de tout temps été considérés comme un lieu de prédilection pour d'étranges créatures. Autrefois, certains navigateurs ont décrit des mers infestées de bêtes en tout genre - hérissées d'épines, affublées d'ailes ou de cornes, dotées de crocs acérés et de multiples tentacules. Quelques-unes d'entre elles, tel le calamar géant et le coelacanthe, sont passés du mythe à la réalité. D'autres, comme le serpent de mer, attendent encore d'être découvertes par la science.

En effet, le calamar géant est bien une espèce reconnu par les zoologistes. Le plus grand calamar officiellement reconnu fut retrouvé sur la plage de Thimble Tickle à Terre-Neuve en 1878. Le spécimen possédait un corps long de 6,50 m, et un tentacule dépassait 10 m, soit une longueur totale de 16,5 m. Ses yeux mesuraitent environ 46 cm de diamètre. Il se pourrait bien qu'il ait des calamars bien plus énormes que celui de Thimble Tickle car on a retrouvé des traces de ventouses sur des baleines qui laissent supposer qu'il existerait des calamars avec des tentacules longues de 36 m. Le seul spécimen qui fut conservé a été repêché par le naturaliste DeWitt Webb sur la côte de la Floride en 1896. Croyant au départ qu'il s'agissait bien d'un calamar géant, il changea d'idée plus tard en affirmant qu'il s'agissait en fait que d'un reste de crâne de baleine. Plus récemment, des biologistes effectuaient des analyses pour en conclure qu'il s'agissait d'un calamar.



Les serpents de mer ont depuis longtemps engendré fascination, terreur ou dérision. Malgré l'absence de preuves matérielles irréfutables, le seul poids des témoignages des témoins oculaires ont convaincu maints savants que les serpents de mer existent. Le premier témoin oculaire de l'époque moderne fut le missionnaire scandinave Hans Edge. Il raconta avoir observé un monstre marin en 1734, lors d'un périple au Groenland. Sa description est remarquable par sa grande précision. Mais ce fut au début du XIXième siècle qu'il y eut le plus d'observations de serpent de mer. Entre le 6 et le 23 août 1817, une centaine de témoins honorables virent un énorme monstre marin s'abattre dans le port de Gloucester, Massachusetts. Pour un temps, les savants faillir reconnaître qu'il existait bien.

Aujourd'hui, les chercheurs qui étudient le phénomène prétendent presque tous que ces animaux appartiennent à plusieurs types distincts. Ils ne pensent pas non plus que ces animaux soient réellement des reptiles. L'expression « serpent de mer » ne perdure qu'à cause de sa commodité et à la tradition. Certains spécialistes pensent qu'au moins quelques-uns des grands animaux marins non identifiés seraient des anguilles géantes. D'autres avancent l'idée que le serpent de mer serait peut-être un zeuglodon, ou baleine primitive, espèce supposée éteinte. Selon d'autres théories, le serpent de mer, du moins la variété au long cou, serait un plésiosaure survivant. Ce serait le cas de la carcasse trouvée puis rejetée par un chalutier japonais en 1977.



Le monstre du Loch Ness



Niché au coeur de la Haute-Écosse parmi un relief accidenté de montagnes, de forêts et de lacs qui l'entourent de tous cotés, le Loch Ness figure un nombre des grands lacs européens, s'étendant sur 39 km de long et 1,5 km de large. Ses eaux glaciales et quasiment opaques abritent, dit-on, un monstre fabuleux, Nessie. On ne sait ni quand ni par qui fut observée la première de ces créatures lacustres. On raconte qu'en l'an 565, le missionnaire irlandais saint Colomba rencontra par hasard le long de la Ness une troupe de villageois qui ensevellissait la victime d'un monstre , une sorte de grenouille géante, sans être toutefois une grenouille. Depuis lors, on dénombre quelque 3000 observations du monstre, certaines imprécises, d'autres fort détaillées, qu'il ait été entrevu depuis les berges ou de canots, par toutes sortes de témoins, soit isolés, soit en groupes d'une vingtaine de personnes: fermiers et prêtres, pêcheurs policiers et même un prix Nobel de chimie, Richard Synge qui vit la bête en 1938. Des expéditions au coût faramineux s'emparèrent du Loch Ness. Quoi qu'il en soit, il reste encore au lac à restituer un vieil os, un bout de peau, ou tout autre témoignage incontestable de sa présence. Hormis les innombrables récits des témoins, il n'existe en réalité comme preuve qu'une série de photographies ou de films flous et équivoques.



Le Loch Ness n'est pas le seul monstre lacustre qu'on a signalé. On en aurait observé dans les lacs de Scandinavie, d'Irlande, de Sibérie et d'Afrique. La bête du Loch Ness a au moins deux cousins en Amérique du Nord. Champ habite le lac Champlain, situé entre l'État de New York et le Québec. On l'aurait vu plus de 200 fois et filmé une fois. Aux dires de certains, il se peut que Samuel de Champlain, explorateur français du XVIIe siècle, ait remarqué une mystérieuse créature dans le lac qui porte son nom. Et, en Colombie britannique, le lac Okanagan fut le théatre de la première échaffourée entre un être humain et un monstre lacustre. Quoi qu 'il en soit, ces monstres lacustres demeurent un mystère. On sait cependant que nombre de témoignages sont faux. Pour ceux qui sont crédibles, ils se pourrait bien qu'ils aient observés d'autre chose qu'un monstre: mirage, loutre, oiseaux, bateaux, etc. Mais s'ils existent, peut-être ferons-nous face un jour à une créature jusqu'ici inconnu, ou bien à un animal qu'on croyait disparu, comme le plésiosaure, dont l'apparence semble correspondre à certaines descriptions de Nessie.



Le Bigfoot et le Yéti



Notre histoire foisonne de récits sur des êtres d'apparence humaine habitant les régions mystérieuses de la plupart des continents. Certaines légendes portent à croire que ces bipèdes à l'épaisse toison ont toujours existé, occupant, aux confins de la civilisation, une niche écologique situé quelque part entre l'homme et le reste du règne animal. Le plus célèbre de ces monstres est probablement l'Abominable Homme des neiges ou, comme l'appellent les Sherpas, yéh-téh ou yéti. Ses traces ont souvent été relevées en Inde, au Népal et au Tibet, parmi les neiges éternelles de l'Himalaya. Mais nombre de ceux qui étaient prêts à admettre l'existence de telles créatures estimaient que ce nom ne correspondait pas à leur mode de vie. Il paraissait peu probable qu'ils puissent trouver suffisamment de nourriture dans les montagnes enneigées pour y vivre en permanence. Leur domaine devait se situer dans les forêts des hautes vallées: ce ne serait donc pas des « hommes des neiges ». Pour les Sherpas, le Yéti est un personnage familier qu'ils ont incorporé à leur folklore avec davantage d'humour que de crainte. Pour les occidentaux, il en résulte à de nombreuses expéditions sans résultats et de quelques photographies floues.



En Amérique du Nord, on fait également allusion à une créature semblable. Une tribu d'autochtones de Colombie britannique, les Salish, le désigne par l'expression populaire de Sasquatch, qui correspond également à la créature que les Huppas du nord de la Californie appellent oh-mah-ah, ou omah en abrégé. Ces différents noms signifient tout simplement « hommes sauvages des bois ». Or c'est dans ces régions fortement boisées que les blancs venus par la suite ont également rencontré cette créature, voire même relevé des signes de son passage. Ils lui donnèrent également un nom: Bigfoot. Plusieurs photographies du Bigfoot ont été prises, dont la plupart s'avèrent être des canulars. D'autres sont à discuter, comme le film de Roger Patterson montrant une créature recouverte de poils se déplacant dans le lit d'un cours d'eau situé en Californie du Nord. Patterson fut incapable de préciser la vitesse à laquelle il avait tourné ce film, détail technique essentiel qui aurait pu en faciliter l'analyse. Plusieurs individus prétendent même avoir été enlevé par ces êtres étranges. Certains affirment qu'il s'agirait d'un extra-terrestre, étant donné la coïncidence manifeste entre la recrudescence d'apparitions du monstre et la vague d'observations d'OVNI dans les mêmes régions.

Il existe bien d'autres observations de ce genre dans d'autres régions du globe. Le sud de la Malaisie abrite, dit-on, l'Orang-dalam, étrange animal velu, haut de 3 m et à l'odeur fétide. En Asie centrale est encore signalée la présence d'une race quasi humains appelés Almas, vivant en société, qui, dans certains cas, s'accouplèrent avec des humains. Selon des récits, les Almas vivent généralement la nuit et évitent les hommes. D'habitude, on en voit que un ou deux à la fois, et de loin. Étonnament, les habitants de cette région considèrent les Almas comme une race d'êtres humains inférieurs officiellement classées parmi les animaux communs.



Les savants insistent sur le fait qu'une photographie, un témoignage ou un empreinte de pas ne constituent pas des éléments déterminants. Une preuve matérielle reste toujours nécessaire: un squelette ou un crâne. Nul n'a émis l'idée que le Sasquatch ou le Yéti étaient immortels; pourtant on n'a découvert aucun corps ni même aucun squelette. Cependant, on trouve rarement dans la forêt les restes de grands animaux, étant donné que les prédateurs dispersent très rapidement leurs dépouillent. Malgré cela, on aurait déjà dû pouvoir examiner un corps de sasquatch; en raison de son allure si humaine, personne n'a jamais pu se résoudre à le tuer.




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