Site hosted by Angelfire.com: Build your free website today!
Auteurs : Gaudreault, M., Provost, M. A., Royer, N. et Coutu, S.
Année de la présentation : 1996.
Université : UQTR et UQAH.
Titre : Stresseurs familiaux et adaptation socio-affective d’enfants de 3 à 6 ans.
 
Résumé :
Certains événements de la vie nécessitent une adaptation surtout s’ils provoquent une asynchronie entre les ressources d’un individu et les exigences de son milieu.  Ces événements peuvent constituer ou être à la source d’un problème d’adaptation en particulier chez les enfants.  En effet, la plupart des stress vécus par la famille peuvent réduire le nombre d’expériences positives susceptibles de favoriser le développement des stratégies sociales et affectives de l’enfant vivant dans un tel contexte (Grusec et Lytton, 1988 ; Lazarus et Folkman, 1984 ; Miller, 1989).

La présente étude propose une exploration de l’effet de différents problèmes psychosociaux considérés comme négatifs auxquels font face les familles actuelles sur l’adaptation socio-affective de leurs enfants.  

L’échantillon rassemble100 familles de niveau socio-économiques variés (bas à élevés) dont un des enfants fréquente, sur une base régulière, un milieu préscolaire de la région de Trois-Rivières.  Les variables prédictrices de l’adaptation de l’enfant sont les problèmes occupationnels et les problèmes de santé mesurés par un inventaires de stressuers quotidiens et regroupés selon les catégories présentées dans le DSM-IV de même que le revenu familial.  Enfin, l’adaptation socio-affective est mesurée à l’aide du questionnaire PSA (LaFrenière et al. 1990, 1992).  Les résultats de la régressions confirment en partie l’hypothèse de l’effet direct des facteurs de stress familial sur le comportement social de l’enfant.
La discussion porte sur l’utilisation de ce modèle d’un point de vue théorique et psychosocial.
 

Auteurs : Gaudreault, M. et Provost, M. A.
Année de la présentation : 1995.
Université : UQTR.
Titre : Stress, engagement parental et relation parent-enfant.
 

Résumé :
La recherche a largement démontré la valeur prédictive de la théorie de l’attachement.  Depuis quelques années, les chercheurs se sont tournés vers les facteurs qui influencent le développement de la relation parent-enfant et on assiste à une résurgence du débat inné (tempérament) - acquis (attitudes parentales, stress, soutien social, etc.).

La présente recherche explore la relation qui existe entre la qualité de la relation parents-enfant, le stress parental et l’engagement des parents envers leurs enfants.  Dans un échantillon de 127 familles (56 monoparentale), chacun des parents répond aux questionnaires : 1) le q-sort sur l’attachement de Waters et Deane (1985) ; 2) le PSI sur le stress parental ; 3) l’engagement parental de Goldberg (1985) ; 4) un questionnaire sur les stress quotidiens.

Une régression multiple avec la qualité de la relations parent-enfant en variable dépendante est effectuée pour chaque parent.  Les résultats indiquent que, pour les deux parents, le stress parental est le meilleur prédicteur de la relation parents-enfant (relation inverse) ; le stress de la vie quotidienne, pour la mère, et le niveau d’engagement parental, pour le père, complètent le modèle de la régression.  Il n’y a pas de différence entre les mères monoparentales et biparentales.

La discussion porte sur les rôles parentaux et la qualité de la relation parents-enfant.
 
 


Auteurs : Marcotte, D. et Gaudreault, M.
Année de la présentation : 1994.
Université : UQTR.
Titre : Distorsions cognitives, estime de soi et maturation sexuelle chez des adolescents dépressifs.
 

Résumé :
 Des études récentes ont démontré que les adolescents déprimés peuvent présenter des distorsions cognitives similaires à celles observées chez les adultes dépressifs.  D’autre part, plusieurs études relatent que les filles deviennent plus déprimées que les garçons pendant l’adolescence.

Cette étude explore la relation entre différentes catégories de distorsions cognitives et les symptômes dépressifs, l’estime de soi et la maturation sexuelle chez des adolescents âgés de 11 à 18 ans.  Les résultats révèlent que la présence de symptômes dépressifs est associée à celle des deux types de distorsions cognitives mesurées.  Une corrélation négative est observée entre ces dernières et l’estime de soi.  Le degré de maturation sexuelle influence l’adoption de croyances irrationnelles et d’auto-énoncés négatifs ainsi que l’estime de soi.  

Finalement, les filles expriment davantage de sentiments négatifs face à l’arrivée de la puberté, alors que les garçons vivent davantage de sentiments positifs.

Les résultats sont discutés dans le contexte du modèle cognitif de la dépression et de l’émergence des différences sexuelles dans les symptômes de dépression à l’adolescence.
 
 
 
 
 
 
 
 


Auteurs : Provost, M. A., Royer, N., Coutu, S. et Gaudreault, M.
Année de la présentation : 1994.
Universités : UQTR et UQAH.
Titre : L’engagement des parents dans leur travail et leur rôle de parent et le comportement social de leur enfant à la garderie.
 

Résumé :
Récemment, certaines études se sont penches sur le coparentage, c.-à-d. l’étude des différences d’attitudes dans le rôle parental de chaque parent (Belsky et al. Sous presse ; Russel et Russel, sous presse).  Ce coparentage peut être influencé par certains facteurs externes à la famille comme le travail des parents.

Cette recherche examine l’influence mutuelle de l’engagement dans le travail et dans le rôle parental des deux parents sur le comportement  social de leur enfant d’âge préscolaire.  Les deux parents de 72 familles intacts ont répondu à deux questionnaires au sujet de leur engagement dans leur travail et dans leur rôle de parent.  Les éducatrices en garderie de leur enfant ont pour leur part répondu au PSA (Lafrenière et al., 1993) au sujet du comportement social avec les pairs.

Une analyse de similitude sur les deux variables parentales (cluster analysis) a produit trois types de coparentage.  Une ANOVA (3 types X le sexe de l’enfant) a démontré une interaction (F = 5.04, p<.01) au niveau du retrait social chez l’enfant.

La discussion touche d’une part, l’influence mutuelle des attitudes parentales sur le développement du comportement social chez les filles et les garçons d’âge préscolaire et, d’autre part, la valeur du concept de coparentage.
 
 
 
 


Auteurs : Gaudreault, M. et Provost, M. A.
Année de la présentation : 1994.
Université : UQTR.
Titre : Facteurs prédicteurs du retrait social..
 

Résumé :
 La présente étude cherche à mettre en évidence le rôle de certains facteurs reliés à la genèse des troubles de retrait social.  Ces troubles, aussi appelés intériorisation de symptômes, impliquent des difficultés de sur-contrôle psychologique qui se caractérisent par des comportements de retrait, de dépendance, de dépression et d’anxiété (Achenbach et Edelbrock, 1981 ; Cichetti et Toth, 1991 ; LaFrenière, Provost et Dubeau, 1992 ; Rubin et Mills, 1991).  De plus en plus de chercheurs s’intéressent à cette problématique mais peu d’entre eux développent des modèles prédictifs impliquant plusieurs mesures.

Pour pallier ce manque, nous avons élaboré un modèle (analyse acheminatoire) qui stipule que l’intériorisation de symptômes est influencé directement par l’attachement mère-enfant et par le stress parental de la mère et  indirectement par le soutien social (SS) qu’elle reçoit ; 

en outre le SS touche directement l’attachement, le stress parent et l’intériorisation. 

L’échantillon regroupe 126 familles de niveau socio-économique moyen au sein desquelles au moins un enfant fréquente assidûment une garderie.  Les variables prédictrices de l’intériorisation sont le stress parental (PSI, voir Abidin, 1986), le soutien social (QSS6, voir Sarason et al., 1987) et l’attachement mère-enfant, (questionnaire Q-Sort, Voir Waters et Deane, 1985).  Le retrait social est mesuré grâce au questionnaire PSA (LaFrenière et al., 1990) auquel les éducatrices répondent.

Les résultats de l’analyse acheminatoire confirment en grandes partie notre modèle et suggèrent que le retrait social est prédit par la relation mutuelle des variables familiales.  La discussion touche l’utilisation de ce modèle du point de vue théorique et du point de vue clinique.



Retour à la page d'acceuil