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Chants Révolutionnaires

Carnet de chants révolutionaires

L’Internationale
Les partisans
La varsovienne
Le Chant des survivants
Le Drapeau rouge
Le Drapeau rouge2
Fleur cueillie...
Hardi, camarades
Les Quatre généraux
L’appel du komintern
Le chant des marais
kamarade
La Jeune garde
Le chant des martyrs
Le Front des travailleurs
Bandiera Rossa
Solidarité
La semaine sanglante
Le Temps des Cerises




L’Internationale
(Pierre Degeyter - Eugène Pottier)

Debout les damnés de la terre!
Debout les forçats de la faim!
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé, faisons table rase.
Foule esclave, debout! Debout!
Le monde va changer de base!
Nous ne sommes rien, soyons tout!

REFRAIN
C’est la lutte finale,
Groupons-nous, et demain
L’internationale
Sera le genre humain.

Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun;
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes!
décrétons le salut commun!
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud!

L'état comprime la lois triche
L'impôt signe le malheureux
nul devoir ne s'impose aux riches
le droit du pauvre est un mot creux
C'est t'assez lenguirant tutelle
l'égalité veut d'autres lois
pas de droits sans devoir dit-elle?
égaux pas de devoirs sans droit

Les rois nous soulaient de fumer
paix entre nous, guerre aux tyrans
appliquons la grève aux armées
crossons l'air et rompons les rangs
s'ils s'obstinent ces canibales
à faire de nous des héros
ils sauront bientôt que nos balles
sauront nos propres généraux

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand Parti des travailleurs;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.

Les partisans
(T.Atourov - S. Alimov)

Par le froid et la famine
Dans les vill’s et dans les champs
A l’appel du grand Lénine (bis)
Se levaient les partisans.
Pour reprendre le rivage
Le dernier rempart des blancs
Par les monts et par les plaines
S’avançaient les partisans. (bis)

Notre paix, c’est leur conquête
Car en mil neuf cent dix-sept
Sous les neig’s et les tempêtes
Ils sauvèrent les Soviets. (bis)

Ecrasant les armées blanches
Et chassant les atamans
Ils finirent leur campagne
Sur les bords de l’Océan. (bis)

La Varsovienne
(Paroles françaises de Stefan Priacel et Pierre Migennes)

En rangs serrés l’ennemi nous attaque
Autour de notre drapeau groupons-nous.
Que nous importe la mort menaçante
Pour notre cause soyons prêts à souffrir
Mais le genre humain courbé sous la honte
Ne doit avoir qu’un seul étendard,
Un seul mot d’ordre Travail et Justice,
Fraternité de tous les ouvriers.

REFRAIN
O frères, aux armes, pour notre lutte,
Pour la victoire de tous les travailleurs.

Les profiteurs vautrés dans la richesse
Privent de pain l’ouvrier affamé.
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N’ont pas en vain combattu et péri.
Contre les richards et les ploutocrates.
Contre les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux.

Le Chant des Survivants

Usé et tombé à la tâche,
Vaincu, tu terrasses la mort.
Lié et tué par des lâches,
Victoire, c’est toi le plus fort, plus fort,
Victoire, c’est toi le plus fort.

Sans gestes, sans gerbes, sans cloches,
En homme, ni pleurs ni soupirs,
Tes vieux camarades, tes proches,
Te mirent en terre martyr, martyr
Te mirent en terre martyr.

La terre, ton lit de parade.
Un tertre sans fleurs et sans croix,
Ta seule oraison, camarade.
Vengeance, vengeance pour toi, pour toi,
Vengeance, vengeance pour toi.

Le Drapeau Rouge

Les révoltés du moyen âge
l'ont arborré sur mainte effroi
emblême éclatant du courage
toujours il fit palir les rois

le voilà, le voilà
regarder
ce fort et fiers drapeau rouge
préparer au combat et osez
osez oui osez le défier
notre superbe drapeau rouge
rouge du sang de l'ouvrier (bis)

mais planté sur les barricades
par les héros de février
il devint pour les cammarades
le drapeau du peuple ouvrier

sous la commune il flôte encore
et à la tête des bataillons
et chaque barricade arbord
ses longs plis taillés en aillon

noble étendart du prolétaire
des oprimés sois l'éclaireur
et à tous les peuples de la terre
porte la paix et le bonheur

Le Drapeau Rouge2

Du sang, partout. partout des larmes,
Toujours souffrir, quel triste sort!
Mais nous prendrons un jour les armes
Soyons tous prêts, unis et forts. (bis)

REFRAIN
Tous debout, il est temps. en avant!
Quittons les plaines de misère,
L ‘horizon est déjà tout en sang,
L’aube se lève, mes frères,
Frères, suivez votre bannière
Tachée du sang des innocents. (bis)

Déjà la corde qui nous serre
Ne tient qu’à peine et va céder.
Les peuples grondent de colère
Et tous se dressent pour lutter. (bis)

La mer humaine crie et gronde,
Plus rien ne lui résistera,
Mais sur les mines du vieux monde
On piochera, on bâtira.

Fleur cueillie...
(Il est mort l’ami Lénine)
chant des peuplades Khor

Fleur cueillie sur la colline
Ton parfum s’envole au vent.
Il est mort l’ami Lénine,
Mais son nom reste vivant, (bis)
An, quel regret!
Il est mort l’ami Lénine,
Mais son nom reste vivant.

Tout doucement, ami Lénine,
Tout doucement, tu t’en allas,
Le pays va vers les cimes.
Mais Lénine n’est plus là,
Ah quel regret!
Le pays va vers les cimes.
Mais Lénine n’est plus là.

Dans la guerre et la famine,
Il conquit notre bonheur,
Il est mort, ‘ami Lénine,
Mais il vit dans notre cœur.
Ah, quel regret!
Il est mort, l’ami Lénine,
Mais il vit dans notre cœur.

Hardi, Camarades!

Marchons au pas, camarades,
Marchons au feu hardiment!
Par-delà ces fusillades,
La Liberté nous attend!

Place aux vrais fils de la terre,
Place aux enfants du labeur!
Affranchissons tous nos frères!
Sera le cri des vainqueurs.

Longtemps rivés à la chaîne.
La faim nous a tourmentés.
Assez, assez de nos peines !
Nous saurons nous racheter!

Car les puissants de ce monde
N’œuvraient que par nos outils.
Dans la révolte qui gronde,
Nous chargerons les fusils!

Brisons enfin l’insolence
Des nobles et des richards!
En terre plantons la lance
De notre rouge étendard!

Les Quatre Généraux
Chant de la guerre d’Espagne
(Paroles françaises de Jean Baumgarten)

Quatre généraux félons (ter). mamita mia
Sont en rébellion. (bis)

Quand Noël sera venu...
Ils seront pendus.

Le pont des Français tiendra
Rien ne passera.

Car nos vaillants miliciens
Le garderont bien.

Quatre généraux félons
Oui, nous les pendrons.

L’appel du komintern
(Hans Eisler - Janke)

Quittez les machines,
Dehors, prolétaires,
Marchez et marchez,
Formez-vous pour la lutte
Drapeau déployé
Et les armes chargées
Au pas cadencé.
Pour l’assaut, avancez,
Il faut gagner le monde,
Prolétaires, debout.

Le sang de nos frères
Réclame vengeance,
Plus rien n’arrêtera
La colère des masses,
A Londres, à Paris,
Budapest et Berlin,
Prenez le pouvoir,
Bataillons ouvriers,
Prenez votre revanche,
Bataillons ouvriers.

Les meilleurs des nôtres
Son morts dans la lutte
Frappés, assommés,
Enchaînés dans les bagnes.
Nous ne craignons pas
Les tortures et la mort,
En avant, prolétaires,
Soyons prêts, soyons forts,
En avant, prolétaires,
Soyons prêts, soyons forts.

Le chant des marais

Loin vers l’infini s’étendent
Des grands près marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.

REFRAIN
O, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher.

Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.

Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira
Libre enfin, ô ma patrie,
Je dirai tu es à moi.

REFRAIN
O, terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer.

kamarade
Enfant je suis venu chanter
pour ceux qui sont tombés
qu'importe le nom qu'ils avaient
je leur dirai kamarade

Je chante en chemin pour tous les vivants
qui sèchent le sang de vos assassins
on arrête pas la course du temps
ma chanson sera la chanson du vent

Qu'importe vos noms inconnus
je vous dirai kamarade
nous qui n'avons jamais rien eu
que peut-on perdre de plus

Que perdre patience
quand la violence viendre nous armer
contre leur fusils,contre leur canons
que valent nos vies

Une nouvelle patrie se réveille
il est temps chacun de nous
demain verra au grand soleil
la vie jahir de partout

Le sang de la vie
chante par ta voie
c'est ce sang qui crit frère libère toi
le sang de la vie
chante par nos voix
c'est ce sang qui crit frère libère toi

La Jeune Garde
(Montehus — Saint-Gilles)

Nous somm’s la jeune France
Nous somm’s les gars de l’avenir,
Elevés dans la souffrance.
Oui, nous saurons vaincre ou mourir.
Nous travaillons pour la bonn’ cause,
Pour délivrer le genre humain,
Tant pis. si notre sang arrose
Les pavés sur notre chemin.

REFRAIN
Prenez garde! Prenez garde!
Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés,
V'là la jeune garde,
V'là la jeune garde,
Qui descend sur le pavé.
C’est la lutte finale qui commence,
C’est la revanch‘ de tous les meurtrie faim,
C’est la révolution qui s ‘avance,
C’est la bataille contre fous les coquins.
Prenez garde! Prenez garde!
V'là la jeune garde!

Enfants de la misère.
De forc’, nous sommes les révoltés,
Nous vengerons nos pères
Que des brigands ont exploité.
Nous ne voulons plus de famine
A qui travaille il faut du pain.
Demain nous prendrons les usines,
Nous somma des homm’s et non des chiens.

Nous n’voulons plus de guerre
Car nous aimons l’humanité,
Tous les hors ms sont nos frères,
Nous clamons la fraternité,
La république universelle.
Tyrans et rois tous au tombeau!
Tant pis ai la lutte est cruelle,
Après la pluie le temps est beau.

Le Chant des Martyrs
Marche funèbre de 1905

Vous êtes tombés pour tous ceux qui ont faim,
Tous ceux qu’on méprise et opprime,
De votre pitié pour vos frères humains,
Martyrs et victimes sublimes.

REFRAIN
Mais l’heure a sonné et le peuple vainqueur
S’étire, respire, prospère.
Adieu, camarades, adieu, nobles cœurs,
Adieu, les plus nobles des frères.

Pour prix de vos peines, la peine de mort,
Ou bien la prison pour la vie,
Du bruit de vos chaînes sont pleines encore
Les plaines de Sibérie.

Le Front des Travailleurs
(Hans Eisler — Bertold Brecht)

L’homme veut manger du pain, oui,
Il veut pouvoir manger tous les jours.
Du pain et pas de mots ronflants.
Du pain et pas de discours.

REFRAIN
Marchons au pas (bis)
Camarades, vers notre front,
Range-toi dans le front de tous les ouvriers
Avec tous tes frères étrangers.
L ‘homme veut avoir des bottes, ou,,
Il veut avoir bien chaud tous les jours.
Des bottes et pas de boniments,
Des bottes et pas de discours.

L’homme veut avoir des frères, oui,
Il ne veut pas de matraques ni de prisons.
Il veut des hommes, pas des parias,
Des frères et pas des patrons.

Tu es un ouvrier, oui,
Viens avec nous, ami, n’aie pas peur,
Nous allons vers la grande union
De tous les vrais travailleurs.

Bandiera Rossa

Avanti o popolo. alla riscossa
Bandiera rossa (bis)
Avanti o popolo, alla riscossa
Bandiera rossa trionfera.
Bandiera rossa deve trionfa (ten)
Evviva il communismo e la libertà.

Dans les usines et sous la terre
Sont ceux qui peinent et qui espèrent.
Allons, c’est l’heure, à la rescousse.
Notre bannière triomphera.

Bannière rouge. tu triompheras (ter)
Et le socialisme nous libérera.

Non più nemici. non più frontiere,
Son i confini rosse bandiera.
O proletari, alla riscossa
Bandiera rossa trionfera
Bandiera rossa deve trionfa (ter)
Evviva il communismo e la libertà.

Solidarité
(Paroles françaises de Jean Baumgarten)

Nous engraissons le capital et ses usins
Enchaînés du matin au soir à la machin’
Pour notre peine, des salaires de famin’
Mais l’Union nous rendra forts.

REFRAIN
Solidarité mes frères, (ter)
Car l’Union nous rendra forts.

Mais si un jour nous arrêtons tous nos machins.
Mais si un jour nous occupons tous nos usin’s,
Puissants patrons vous ferez alors triste min’
Car l’Union nous rendra forts.

En combattant pour elle, la classe ouvriér’
Apportera un ordre nouveau sur la terr’
Au coude à coude restons unis. prolétair’s,
C’est l’Union qui nous rend forts.

La semaine sanglante
(Paroles J.B. Clément)

Sauf des mouchards et des gendarmes.
On ne voit plus par les chemins
Que des vieillards tristes, en larme,
Des veuves et des orphelins.
Paris suinte la misère,
Les heureux même sont tremblants.
La mode est au conseil de guerre
Et les pavés sont tout sanglants.

Oui, mais ça branle dans le manche
Les mauvais jours finiront.
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront (bis).

On traque, on enchaîne, on fusille
Tous ceux qu’on ramasse au hasard
La mère à côté de sa fille.
L’enfant dans les bras du vieillard.
Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouge.
Valets de rois et d’empereurs.

Nous voilà rendus aux jésuites,
Aux Mac Mahon. aux Dupanloup.
Il va pleuvoir des eaux bénites,
Les troncs vont faire un argent fou.
Dès demain en réjouissance.
Et Saint Eustache et l’Opéra.
Vont se refaire concurrence
Et le bagne se peuplera.

Demain les Manon. les Lorette.
Et les dames des beaux faubourgs,
Porteront sur leur collerette
Des chassepots et des tambours.
On mettra tout au tricolore,
Les plats du jour et les rubans.
Pendant que le héros Pandore
Fera fusiller nos enfants.

Demain, les gens de la police.
Refleuriront sur les trottoirs,
Fiers de leurs états de service
Et le pistolet en sautoir.
Sans pain, sans travail et sans arme,
Nous allons être gouvernés
Par des mouchards et des gendarmes,
Des sabre-peuple et des curés.

Le peuple au collier de misère
Sera-t’il donc toujours rivé?
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé?
Jusques à quand la Sainte clique
Nous croira-telle un vil bétail
A quand enfin la République
De la justice et du travail

Le Temps des Cerises
(Paroles J.B Clément - Musique Antoine Renard)

Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous chanterons le temps des cerises.
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant
Des pendant d’oreilles
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Maïs il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Evitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
Quand vous ru serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d’amour.
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune en m’étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur.
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.

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