Marie-Claude Laquerre
Vulnérable
182
pages
Lancement le
Vulnérable...
un roman aux chapitres entrelacés de poésie pour donner un sens profond à l'écriture
et à l'expression des sentiments et des émotions qui s'y retrouve. Madeline se
sent souvent très seule, elle photographie ce qui lui vide le coeur, un baume
pour ses plaies ouvertes qui ne cessent de se remettre à couler. Elle rencontre
des gens, qui semblent être le remède à toute cette douleur, en vain.
L'anorexie, le viol, la façon de se détester comme le font si souvent nos
adolescentes d'aujourd'hui. Ce livre traite d'émotions actuelles afin de mieux
comprendre celles qui souffrent et qui se referment constamment. Il faut oser
dire oui, je veux comprendre. Alors qu'on pourrait croire à un drame exagérer
ou à une parodie sur l'adolescence, ceux-ci vivent souvent très seuls certains
moments et n'osent rien dire alors qu'une épaule serait la bienvenue.
L'apparence d'un sourire n'est rien lorsque derrière tout se détruit. La fin ne
se veut peut-être pas logique ou encore si belle, ou peut-être que oui en
fait... selon votre interprétation la vie de Madeline prendra un sens, car elle
en cherche un.
REMERCIEMENTS
Merci à tout ceux qui croit en moi et même à ceux qui
n’y croit pas, car c’est grâce à vous que je réussis à faire un pas en avant…
* * *
Vulnérabilité
D’une jeune fille frêle
Fragilité
D’une nuit éphémère
Vulnérabilité
Qui frôle l’exhibition
Étouffée
Il ne cesse de répéter mon nom
Insouciance
Naïve et discrète
Ignorance
On me jette
Alors devient vulnérable
Vivre non acceptable
Être en vie malgré moi
Morte plus d’une fois…
* * *
PROLOGUE
Derrière ma caméra, le reflet de la vie devient complètement différent. Une
jeune fille frêle, fraîchement sortie de ses études comme une fleur venant
d’éclore, voilà comment je suis. Derrière mon appareil, je me sens puissante,
pouvant tout changer, du seuil de ma naissance jusqu’à ma mort. Je débute,
j’ouvre à peine mes ailes, seule à Montréal m’aidant de quelques contrats et du
service aux tables. Pour moi, la liberté, c’est l’indépendance qui m’apporte
souvent des difficultés. Les ponts depuis longtemps demeurent coupés avec ma
famille. J’ai fait un trait sur ce qui me brisait l’existence. Je comprends
difficilement pourquoi j’en suis rendue ainsi, seule avec Pat, mon grand ami,
nichant dans un pauvre établissement. Le luxe aurait pu être à mes portes cependant,
je l’ai refusé préférant être heureuse plutôt qu’avoir le confort. Lorsque je
regarde en arrière, je quittais déjà mes parents, mes amis, mon milieu natal,
pour recommencer à nouveau. Je ne sais pas ce qui m’a pris et encore moins pour
quelles raisons tout ça me rend terriblement heureuse mais, depuis l’histoire
de mon adolescence, je vois la vraie beauté. Les adieux paraissent souvent
difficiles par contre, la liberté se définit comme un arc-en-ciel merveilleux
dont on ne peut passer à côté. Pour comprendre mes démarches jusqu’au bonheur
il faut savoir mon histoire depuis le début. J’ai tellement de vécu depuis
l’accouchement de ma mère, on dirait que je suis plus vieille qu’elle. C’est
extraordinaire comment l’expérience peut changer une personne. J’ai une vague
impression de ne pas voir eu d’adolescence et je souhaite la vivre maintenant.
Je n’ai pas peur du changement ni des épreuves, d’un seul coup, je peux tout
lâcher pour m’en aller d’un autre côté. C’est ce qui fait ma personnalité et
qui est parfois dur à accepter. Ce qui se passe en ce moment est tellement
étrange, mais j’ai le goût de raconter mon ancien présent pour me libérer enfin
des fantômes qui me hantent. C’est ainsi que j’amène l’imparfait et le passé
composé, au présent de l’indicatif de mon ancienne existence…
* * *
S’emporter…
Dans le plaisir
Loin de tout
Celui que tous désirent
S’éloigner
Pour être plus loin de moi
Plus proche d’une autre planète
Pour être plus loin de toi
Plus proche d’une étoile mieux faite
Et enfin revenir…
Sur une pauvre terre
Sans regarder en arrière
Tout recommencer
Et la semaine suivante, encore s’envoler…
* * *
CHAPITRE
1
J’ai 16 ans, l’âge des expressions trouvées je ne sais où et la période où on
se cherche vraiment. Avoir les cheveux longs ou courts, à trois couleurs ou à
cinq, le soutien des plus grands nous advient souvent utile. Ma sœur, Roxanne,
revient d’un long voyage, qui, d’après moi, elle trouvait difficile à endurer.
Avant qu’elle parte, elle était mon âme sœur, celle dont j’avais toujours
besoin. Par contre, son exil en terre étrangère m’a appris à gérer ma route
toute seule et surtout sans elle. J’étais sa sœur dont elle pensait être
supérieure, maintenant, toute cette autorité a changé. On grandit, on vieillit,
et moi qui pensais qu’en un été je pouvais avoir enfin terminé ma crise
d’adolescence! En ayant pris ma liberté, je crois que j’ai terriblement blessé
mon aînée. Un matin je réalisai à peine l’impact quand elle me dit ceci :
-
Madeline, tu m’as abandonné…
Sur
le coup, je ne constatais pas vraiment, étant frivole, je pris ce début de
désespoir comme un simple jeu de mots. Quelle erreur ai-je fait? Ce fut
terrible. Le poids qu’elle imposait sur mes épaules me value, plus tard,
plusieurs mois de consultation chez la psychologue de la polyvalente. Pour
l’instant, je continue seulement de vivre simplement à la recherche de l’amour
et des premières expériences souvent tranchantes. Pendant mes expériences
d’alcool et de supercheries, Roxanne descend tranquillement sans inquiéter
personne. Quelques jours plus tard, un « party » arriva. Ces produits
alcoolisés dont je n’avais jamais eu envie m’ont fait découvrir un monde sans
gêne et sans souffrance. C’est ce que je croyais en fait. Mais les illusions
qu’apporte l’alcool s’estompe lorsque le lendemain la réalité nous frappe en
plein visage. Maxime, est le garçon dont j’ai toujours rêvé et qui m’a toujours
fait espérer en restant ami avec moi sans me donner l’ampleur de mes attentes.
Le jour est venu, de couper ma gêne avec des produits illégaux, puis, de lui
prouver ce que je pense être l’amour. Le début de cette fête fut très bref. Dès
dix heures, le vomi s’étendait sur le plancher. L’arrivée de mon être tant
convoité devient de plus en plus proche. La discussion, les potins et les
commérages commencent :
-
Aïe! Les filles, savez-vous quoi? S’empressa de dire Jodie, la reine des
commères, qui s’arrange toujours pour former une phrase avec mille mots pris
flottant dans l’air.
Toutes
répondirent en cœur :
-
NON! ON VEUT SAVOIR!!!
Mademoiselle
attendit quelques minutes jusqu’à ce qu’elle ne puisse pu attendre tellement la
pression est forte. Quelques garçons se rajoutèrent pour entendre ceci :
-
Y paraît que Maxime trouve à Madeline des airs de tigresse. Je dirais même
qu’il a de l’expérience pour pouvoir dire ça!
Rouge à partir des oreilles jusque dans les yeux, je restai bouche bée
attendant les commentaires inévitables des gens joyeux par l’alcool.
-
J’espère que tu vas être à la hauteur de ses attentes ma belle Madeline, me
souffla Jean Marie à l’oreille.
-
Y va sûrement me trouver lionne, « grrrrrrr… », répliquais-je en éclatant de
rire.
Le
plaisir ne faisait que s’épanouir au fur et à mesure que les bouteilles se
firent à sec. La soirée avançait et ma fin approchait aussi. Une autre soirée
que je devrai sûrement regretter et ce ne sera évidemment pas la dernière. La
maison désertée par les adultes nous donnait la chance de tester les systèmes
de sons. La musique emplissait ma tête tel un avion coupant le ciel de son
bruit assourdissant. L’étourdissement provoqué était tellement meilleur que les
reproches subis par ma famille. Je m’imaginais que cette sensation était celle
de la liberté qui s’ouvrait devant moi. L’alcool est une liberté trompeuse qui
nous plonge dans une prison effrayante. Une découverte que je ferai
probablement plus tard. Mes membres ne sont plus contrôlés par mon corps, ils
se laissent bercer par toutes les notes grisantes du disque. Maxime finit de
travailler bientôt, le stress m’envahit et me propulse dans d’autres substances
qui sont encore pires que du liquide fermenté. Suis-je folle? Je n’en doute
pas, seulement cette folie demeure incontrôlable. Des plantes hachées en mille
morceaux firent place à un bonheur artificiel. Les commentaires fusèrent de
toute parts :
-
Savais-tu, Jean-Marie, que c’te dope-là peut nous causer pas mal d’ennuis?!
Dis-je en riant.
-
Bien sûr ma beauté, mais elle peut aussi te rendre au septième ciel. Surtout si
tu restes auprès de moi.
Ma
joie fut stoppée par les propos déplacés de ce garçon. Il s’apprêtait à glisser
sa main sur moi lorsque je me levai d’un bond. Ça suffit! Je ne toucherai
certainement plus à cette cigarette illégale. De plus, j’entends la sonnette
retentir d’une mélodie invitante. Sous l’effet de l’alcool et de la drogue,
j’ouvris la porte et je me jetai dans les bras du nouveau venu. Jusqu’à ce que
Josiane crie :
-
Aïe groupe! Venez voir ça, Madeline a pas perdu son temps!
Je
réalisai que Maxime étouffait tellement je le serai fort. L’impact fut tel que
je reculai rapidement. Max me regarda avec un beau sourire dont je devinais les
intentions perverses. Il me glissa à l’oreille qu’il me désirait. Un désir
d’amour ou de sensation forte? Comment le deviner, il se retrouve toujours
imprévisible. Une fois de plus la rougeur envahit mon visage. Moi, la vierge en
son propre sens d’un nom commun, allait briser cette sainteté pour avoir ce que
j’ai toujours voulu? La réponse m’est difficile à découvrir. Je ne peux me
résigner à effacer ce dont j’étais fière. Pouvoir garder mon corps pour moi
seule fut toujours une de mes priorités. Étais-je prête à le partager? Je n’en
suis pas sûre. Peut-être qu’une autre bière me donnerait la réponse. En
attendant, je laisse Maxime se détendre sur ses pensées scrupuleuses en le
laissant aux mains de machos. Le temps est venu de discuter avec ma meilleure
amie, celle dont j’ai toujours respecté l’existence. Les mots qui sortent de ma
bouche s’envolent syllabe par syllabe formant un mot qui ressemble plutôt à une
langue étrangère. Les lettres résonnent dans ma tête essayant de trouver un
ordre précis mais toujours cherchant la sortie. Les rires hystériques fusent de
partout. L’idée de parler sérieusement devient très difficile. Pourtant,
j’accroche mon amie par le bras, je la tire dehors pour discuter sous la douce
brise en regardant briller les étoiles.
-
Tu veux une cigarette Madeline? C’est un cadeau, j’espère que tu aimes mes
gâteries! Vois-tu, tu es super importante pour moi et je veux prendre soin de
toi.
Prendre
soin de moi demeure relatif alors qu’elle emplit mes poumons de nicotine. Les
confidences sortirent avec facilité, le fort nous enlevant la gêne habituelle.
On peut puiser au plus profond de soi-même les pensées enfouies par le passé.
J’acceptai sa cigarette avec joie. Une mauvaise habitude que j’ai développée
pensant que c’était pour le bien. Encore une fois je m’étais trompée. Comment
savoir ce qui est bon ou malfaisant lorsque seulement des événements négatifs
surgissent? Pour ce faire, j’ai besoin de soutient, celui d’une grande amie.
-
Jusqu’où tu penses que j’devrais me rendre avec Maxime? Demandai-je.
-
Je le sais pas Madeline, je voudrais bien t’aider. Tu fais ce que tu crois le
mieux pour toi. J’suis là pour toi, mais c’te genre de conseils-là je ne peux
pas te les donner. Désolée! Je ne voudrais pas influencer ta décision parce que
c’est trop important.
Elle
est partie en titubant dans la rue, ne sachant que trop faire la différence
entre l’asphalte et le trottoir. Encore une fois, je me retrouve seule, avec
moi-même. Mes intérêts et mes idéaux se bousculent dans toutes mes cellules.
Savoir mes priorités m’est difficile lorsque l’alcool envahit mes globules. Je
crois que ma tête va éclater. J’ai besoin d’une solution mais je n’arrive pas à
découvrir le problème. Pleurer n’est pas la meilleure façon de régler les
choses, par contre, elle me soulage énormément. Je m’assois sur le gazon,
espérant voir un miracle. Celui qui pourrait changer ma vie entière. Pendant
mes flots intenses de larmes infinis, j’entends des pas qui se rapprochent
tranquillement de mon ombre. Je me dis que se doit être encore une personne qui
ne se mêle pas de ses affaires. Je relève la tête pour pouvoir crier mon
désarroi. C’était Maxime qui s’assois à côté de moi. Il s’approcha tout près de
moi, se colla et me pris dans ses bras. Un vrai gentleman, il se trouve loin du
macho que je voyais en lui. Je n’avais pas prononcé un mot et j’avais
l’impression qu’il comprenait tout. Je me sentais tellement en sécurité
entourée de bras forts et musclés. Son cou sent si bon, une odeur de vanille,
ma favorite. Je ne peux m’empêcher de donner un baiser à sa peau blanchâtre et
si douce. Tranquillement mes baisers se rendirent sur ses lèvres pulpeuses et
irrésistibles. Il ouvrit tranquillement sa bouche pour faire entrer sa langue
en travers la mienne. Le goût d’alcool se mélangeait à son haleine délicieuse.
Je me croyais envoûtée dans un monde irréel. Ses mains parcouraient mon corps
d’une manière sensuelle qui me fit le désirer de tout mon cœur. C’était une
sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant. Des frissons se
promenaient sur ma peau, je me sentais bien. En ouvrant les yeux je me rendis
compte que j’étais étendue sur la pelouse lui sur moi. Je remarquai qu’il y
avait plusieurs têtes observatrices dans la fenêtre. Tout ceci coupa le charme
qui prenait possession de moi. Je fut tellement déçue de mes compagnons. Je me
levai rapidement lorsque je m’aperçus que je n’avais plus de chandail. Je
m’empressais de le remettre et je jetai un regard arrogant à Maxime. C’est à ce
moment que j’ai cru savoir ce que je voulais vraiment. Je souhaitais de la
protection et non du sexe. Je voulais seulement me sentir aimée et je compris
que ce n’est pas de cette manière que je le serais. Je m’excuse auprès de
Maxime et je lui dis que je l’appellerais pour tout lui expliquer. Je couru
dans la maison pour trouver quelqu’un qui voudrait seulement me consoler au
lieu de profiter de mon corps. L’alcool me rendait tout étourdie et les larmes
m’empêchaient de me diriger correctement. Avais-je tout gâché avec Maxime? Je
ne le savais point. Mais j’avais besoin de savoir! Je voudrais entendre
pourquoi je suis tant désespérée. Une bouteille de gin traînait sur le
comptoir. Je ne pu m’empêcher de la prendre. Cette fois-là, je ne la mélangerai
pas avec du jus, je vais seulement la boire, à sec. Je descendis dans le
sous-sol, m’assois par terre dans un coin sombre et je pris une grosse gorgée
de ce liquide malheureux. Le plaisir du début fut transformé en un amas de
problèmes. Mes sentiments ne sont plus les mêmes. Ont-ils déjà existé? Je me
demande souvent si j’ai vraiment un cœur, ou s’il n’est pas détruit par tous
mes malheurs. Encore une fois, je m’évade le plus loin possible dans ma tête.
Je me noie dans une mer blanche qui m’enfonce jusqu’au cou. Geneviève, celle
sur qui je peux compter, vient se blottir contre moi essayant de me transmettre
de l’énergie positive. Ses grains de chaleur humaine, je les refusais.
Préférant être trempée complètement dans mes mauvaises convictions. Elle se
leva, monta le volume de la musique, pour pouvoir remplir mon cerveau avec des
illusions et très peu de satisfaction. Entre mes deux oreilles, tout gronde,
tout se détruit. Comme elle est simple, Geneviève, j’aime cette manière qu’elle
a de me consoler. Mes illusions se changèrent rapidement en cauchemar, car tout
doucement, je m’endormis. Je fis des rêves horribles, je me réveille en
sursaut, ne pouvant dormir. Pourtant, je m’archanais à fermer les yeux car le
sommeil me console souvent de la réalité. Ce n’est que le lendemain que je
verrai les dégâts d’une autre soirée interminable. Pour l’instant, je me
concentre à essayer d’oublier ou j’essaie seulement de penser que toute cette
vie est un film. Une pensée positive me traversa l’esprit, la seule de cette
fête agonisante. Je me dis qu’un film finit toujours bien, alors peut-être
qu’un jour mon chemin aura un bon tournant. Cette pensée fut vite remplacée par
des idées noires qui me trottèrent dans la tête un bon bout de temps. La bouche
pâteuse, les idées embrouillées, le mal de cœur ne tarda pas d’apparaître.
Le reste de ma nuit se finit dans la salle de bain avec le dégoût de ma
meilleure amie. Dire que mon faux bonheur m’a mené à cette situation. Je
regrette parfois d’être venue au monde. Mais ce soir, ce regret se fit plus
intense qu’à l’habitude. J’en voulais à ce créateur celui dont je ne connais
pas l’existence. Car normalement, ne devrait-il pas être là dans nos moments
les plus difficiles? Peut-être que je suis rayée de sa liste, je dois être un
cas désespéré. Je m’en doutais, tout le monde m’a oubliée.
* * *
Coulent
à flots
Mes larmes étouffées
Sors de ma peau
J’ai envie de tuer
Voir mourir la souffrance
S’effacer l’ignorance
Ne plus sentir
Que tu me déchires
Enlever ce mal de mon ventre
Croire
À une simple histoire
Refermer les pages qui mentent
Imaginer que c’était un roman
Écrit pour le détester
Sans penser un moment
Que c’est ma vie étalée
Tel un feu qui consume
Tel un oiseau qui se laisse mourir
Je revois ce sourire
Satisfait de mon amertume
Comment savoir que c’était mal
Comment oser croire que c’était sale
Maintenant je construits ma vie
Sur une fondation à demie
Alors que tes mains coulent sur moi
Que dans mes rêves je te vois
La haine qui me donne envie de tuer
Ce moment qui ne cesse de me hanter…
* * *
Déjà très jeune, elle dévorait des livres sans images, afin de se nourrir l’esprit de connaissances. Si les mots viennent chercher son cœur et son imagination, vous êtes certains d’avoir perdu Marie-Claude pour quelques jours!
Toujours à l’affût de nouveaux projets, la jeune auteure s’est cherchée beaucoup. Elle a débuté par une courte session en théâtre à Victoriaville, pour atterrir à Shawinigan et faire un cours en secrétariat pour finalement s’installer définitivement à Sherbrooke et être technicienne juridique dans un bureau d’avocat. Non, ce n’est pas finit, malgré tout elle souhaite continuer encore plus loin et avoir le titre officiel d’avocate.
Alors, comme Marie-Claude désire toujours emplir ses journées d’activités, elle découvre un passe-temps, au travers des gens qu’elle observe, des livres qu’elle lit, des reportages qu’elle visualise et de son cheminement. Comme elle se couche le soir et tente sans espoir de faire arrêter dans son cerveau le bouillonnement qui s’y trouve, elle décide enfin de se lever et écrire. Jamais elle n’aurait cru avoir autant de plaisir à prendre possession de personnages et de lieux où elle souhaiterait être pour diriger leur vie, car les personnages se dirigent eux-mêmes à son avis! Elle continue d’écrire, se lance dans les concours et un autre livre… alors elle se demande : mon métier est-ce le droit ou l’écriture, lequel est mon passe-temps, ou lequel pourrait le devenir?
Pour évacuer son stress et se libérer la tête elle fait du sport, tout ce qui est nouveau l’attire! Avec toute sa polyvalence la jeune auteure se cherche beaucoup, mais elle semble bien bifurquer sur le bon chemin!
Marie-Claude
Laquerre se fera un plaisir de lire
et
de répondre personnellement à vos courriels.
Adresse
de correspondance électronique :
Lettre d'appui de l'auteur à la fondation
En
tant que jeune auteur, je trouve parfois difficile les lettres de refus de
nombreux éditeurs qui rejettent les romans pour je ne sais quelle raison. Je ne
comprends toujours pas comment ils assument de brimer notre liberté
d'expression, alors qu'un tout petit rêve de communiquer avec le monde entier
se voit brisé en quelques lignes.
J'appuie
la fondation car je souhaite que cet outil de communication qu'est l'écriture
continue de se battre et de ne pas se laisser envahir par la facilité que sont
les médias.
Alors
si pour moi, faire ce petit pas grâce à vous me comble de bonheur, je
souhaiterais que ces sentiments de joie se propagent pour ceux qui laisse
mourir des mots, qui devraient à priori s'envoler pour faire profiter nos yeux d'une
telle douceur que certains n'arrivent pas à saisir.
Certes,
je ne suis qu'une jeune femme qui rêve constamment, mais lorsque je verrai ce
rêve accomplit, je serai satisfaite de savoir que jeune, vieux ou moins vieux
puissent eux aussi sentir que des gens apprécient leur labeur.
Marie-Claude
Laquerre, nouvelle auteure, Ascot, Québec.