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Marie-Claude Laquerre

Vulnérable

182 pages    

 

Lancement le 15 Octobre 2005  dans le cadre du Salon du livre de Sherbrooke

 

Vulnérable... un roman aux chapitres entrelacés de poésie pour donner un sens profond à l'écriture et à l'expression des sentiments et des émotions qui s'y retrouve. Madeline se sent souvent très seule, elle photographie ce qui lui vide le coeur, un baume pour ses plaies ouvertes qui ne cessent de se remettre à couler. Elle rencontre des gens, qui semblent être le remède à toute cette douleur, en vain. L'anorexie, le viol, la façon de se détester comme le font si souvent nos adolescentes d'aujourd'hui. Ce livre traite d'émotions actuelles afin de mieux comprendre celles qui souffrent et qui se referment constamment. Il faut oser dire oui, je veux comprendre. Alors qu'on pourrait croire à un drame exagérer ou à une parodie sur l'adolescence, ceux-ci vivent souvent très seuls certains moments et n'osent rien dire alors qu'une épaule serait la bienvenue. L'apparence d'un sourire n'est rien lorsque derrière tout se détruit. La fin ne se veut peut-être pas logique ou encore si belle, ou peut-être que oui en fait... selon votre interprétation la vie de Madeline prendra un sens, car elle en cherche un.

 

  

REMERCIEMENTS

Merci à tout ceux qui croit en moi et même à ceux qui
n’y croit pas, car c’est grâce à vous que je réussis à faire un pas en avant…

 

* * *

 

Vulnérabilité
D’une jeune fille frêle
Fragilité
D’une nuit éphémère
Vulnérabilité
Qui frôle l’exhibition
Étouffée
Il ne cesse de répéter mon nom
Insouciance
Naïve et discrète
Ignorance
On me jette
Alors devient vulnérable
Vivre non acceptable
Être en vie malgré moi
Morte plus d’une fois…

 

 

 

* * *

 

 

 

PROLOGUE


Derrière ma caméra, le reflet de la vie devient complètement différent. Une jeune fille frêle, fraîchement sortie de ses études comme une fleur venant d’éclore, voilà comment je suis. Derrière mon appareil, je me sens puissante, pouvant tout changer, du seuil de ma naissance jusqu’à ma mort. Je débute, j’ouvre à peine mes ailes, seule à Montréal m’aidant de quelques contrats et du service aux tables. Pour moi, la liberté, c’est l’indépendance qui m’apporte souvent des difficultés. Les ponts depuis longtemps demeurent coupés avec ma famille. J’ai fait un trait sur ce qui me brisait l’existence. Je comprends difficilement pourquoi j’en suis rendue ainsi, seule avec Pat, mon grand ami, nichant dans un pauvre établissement. Le luxe aurait pu être à mes portes cependant, je l’ai refusé préférant être heureuse plutôt qu’avoir le confort. Lorsque je regarde en arrière, je quittais déjà mes parents, mes amis, mon milieu natal, pour recommencer à nouveau. Je ne sais pas ce qui m’a pris et encore moins pour quelles raisons tout ça me rend terriblement heureuse mais, depuis l’histoire de mon adolescence, je vois la vraie beauté. Les adieux paraissent souvent difficiles par contre, la liberté se définit comme un arc-en-ciel merveilleux dont on ne peut passer à côté. Pour comprendre mes démarches jusqu’au bonheur il faut savoir mon histoire depuis le début. J’ai tellement de vécu depuis l’accouchement de ma mère, on dirait que je suis plus vieille qu’elle. C’est extraordinaire comment l’expérience peut changer une personne. J’ai une vague impression de ne pas voir eu d’adolescence et je souhaite la vivre maintenant. Je n’ai pas peur du changement ni des épreuves, d’un seul coup, je peux tout lâcher pour m’en aller d’un autre côté. C’est ce qui fait ma personnalité et qui est parfois dur à accepter. Ce qui se passe en ce moment est tellement étrange, mais j’ai le goût de raconter mon ancien présent pour me libérer enfin des fantômes qui me hantent. C’est ainsi que j’amène l’imparfait et le passé composé, au présent de l’indicatif de mon ancienne existence…

 

 

 

* * *

 

 

S’emporter…
Dans le plaisir
Loin de tout
Celui que tous désirent
S’éloigner
Pour être plus loin de moi
Plus proche d’une autre planète
Pour être plus loin de toi
Plus proche d’une étoile mieux faite
Et enfin revenir…
Sur une pauvre terre
Sans regarder en arrière
Tout recommencer
Et la semaine suivante, encore s’envoler…

 

 

 

* * *

 

 

CHAPITRE 1


J’ai 16 ans, l’âge des expressions trouvées je ne sais où et la période où on se cherche vraiment. Avoir les cheveux longs ou courts, à trois couleurs ou à cinq, le soutien des plus grands nous advient souvent utile. Ma sœur, Roxanne, revient d’un long voyage, qui, d’après moi, elle trouvait difficile à endurer. Avant qu’elle parte, elle était mon âme sœur, celle dont j’avais toujours besoin. Par contre, son exil en terre étrangère m’a appris à gérer ma route toute seule et surtout sans elle. J’étais sa sœur dont elle pensait être supérieure, maintenant, toute cette autorité a changé. On grandit, on vieillit, et moi qui pensais qu’en un été je pouvais avoir enfin terminé ma crise d’adolescence! En ayant pris ma liberté, je crois que j’ai terriblement blessé mon aînée. Un matin je réalisai à peine l’impact quand elle me dit ceci :
 

- Madeline, tu m’as abandonné…
 

Sur le coup, je ne constatais pas vraiment, étant frivole, je pris ce début de désespoir comme un simple jeu de mots. Quelle erreur ai-je fait? Ce fut terrible. Le poids qu’elle imposait sur mes épaules me value, plus tard, plusieurs mois de consultation chez la psychologue de la polyvalente. Pour l’instant, je continue seulement de vivre simplement à la recherche de l’amour et des premières expériences souvent tranchantes. Pendant mes expériences d’alcool et de supercheries, Roxanne descend tranquillement sans inquiéter personne. Quelques jours plus tard, un « party » arriva. Ces produits alcoolisés dont je n’avais jamais eu envie m’ont fait découvrir un monde sans gêne et sans souffrance. C’est ce que je croyais en fait. Mais les illusions qu’apporte l’alcool s’estompe lorsque le lendemain la réalité nous frappe en plein visage. Maxime, est le garçon dont j’ai toujours rêvé et qui m’a toujours fait espérer en restant ami avec moi sans me donner l’ampleur de mes attentes. Le jour est venu, de couper ma gêne avec des produits illégaux, puis, de lui prouver ce que je pense être l’amour. Le début de cette fête fut très bref. Dès dix heures, le vomi s’étendait sur le plancher. L’arrivée de mon être tant convoité devient de plus en plus proche. La discussion, les potins et les commérages commencent :
 

- Aïe! Les filles, savez-vous quoi? S’empressa de dire Jodie, la reine des commères, qui s’arrange toujours pour former une phrase avec mille mots pris flottant dans l’air.
 

Toutes répondirent en cœur :
 

- NON! ON VEUT SAVOIR!!!
 

Mademoiselle attendit quelques minutes jusqu’à ce qu’elle ne puisse pu attendre tellement la pression est forte. Quelques garçons se rajoutèrent pour entendre ceci :
 

- Y paraît que Maxime trouve à Madeline des airs de tigresse. Je dirais même qu’il a de l’expérience pour pouvoir dire ça!
Rouge à partir des oreilles jusque dans les yeux, je restai bouche bée attendant les commentaires inévitables des gens joyeux par l’alcool.
 

- J’espère que tu vas être à la hauteur de ses attentes ma belle Madeline, me souffla Jean Marie à l’oreille.
 

- Y va sûrement me trouver lionne, « grrrrrrr… », répliquais-je en éclatant de rire.
 

Le plaisir ne faisait que s’épanouir au fur et à mesure que les bouteilles se firent à sec. La soirée avançait et ma fin approchait aussi. Une autre soirée que je devrai sûrement regretter et ce ne sera évidemment pas la dernière. La maison désertée par les adultes nous donnait la chance de tester les systèmes de sons. La musique emplissait ma tête tel un avion coupant le ciel de son bruit assourdissant. L’étourdissement provoqué était tellement meilleur que les reproches subis par ma famille. Je m’imaginais que cette sensation était celle de la liberté qui s’ouvrait devant moi. L’alcool est une liberté trompeuse qui nous plonge dans une prison effrayante. Une découverte que je ferai probablement plus tard. Mes membres ne sont plus contrôlés par mon corps, ils se laissent bercer par toutes les notes grisantes du disque. Maxime finit de travailler bientôt, le stress m’envahit et me propulse dans d’autres substances qui sont encore pires que du liquide fermenté. Suis-je folle? Je n’en doute pas, seulement cette folie demeure incontrôlable. Des plantes hachées en mille morceaux firent place à un bonheur artificiel. Les commentaires fusèrent de toute parts :
 

- Savais-tu, Jean-Marie, que c’te dope-là peut nous causer pas mal d’ennuis?! Dis-je en riant.
 

- Bien sûr ma beauté, mais elle peut aussi te rendre au septième ciel. Surtout si tu restes auprès de moi.
 

Ma joie fut stoppée par les propos déplacés de ce garçon. Il s’apprêtait à glisser sa main sur moi lorsque je me levai d’un bond. Ça suffit! Je ne toucherai certainement plus à cette cigarette illégale. De plus, j’entends la sonnette retentir d’une mélodie invitante. Sous l’effet de l’alcool et de la drogue, j’ouvris la porte et je me jetai dans les bras du nouveau venu. Jusqu’à ce que Josiane crie :
 

- Aïe groupe! Venez voir ça, Madeline a pas perdu son temps!
 

Je réalisai que Maxime étouffait tellement je le serai fort. L’impact fut tel que je reculai rapidement. Max me regarda avec un beau sourire dont je devinais les intentions perverses. Il me glissa à l’oreille qu’il me désirait. Un désir d’amour ou de sensation forte? Comment le deviner, il se retrouve toujours imprévisible. Une fois de plus la rougeur envahit mon visage. Moi, la vierge en son propre sens d’un nom commun, allait briser cette sainteté pour avoir ce que j’ai toujours voulu? La réponse m’est difficile à découvrir. Je ne peux me résigner à effacer ce dont j’étais fière. Pouvoir garder mon corps pour moi seule fut toujours une de mes priorités. Étais-je prête à le partager? Je n’en suis pas sûre. Peut-être qu’une autre bière me donnerait la réponse. En attendant, je laisse Maxime se détendre sur ses pensées scrupuleuses en le laissant aux mains de machos. Le temps est venu de discuter avec ma meilleure amie, celle dont j’ai toujours respecté l’existence. Les mots qui sortent de ma bouche s’envolent syllabe par syllabe formant un mot qui ressemble plutôt à une langue étrangère. Les lettres résonnent dans ma tête essayant de trouver un ordre précis mais toujours cherchant la sortie. Les rires hystériques fusent de partout. L’idée de parler sérieusement devient très difficile. Pourtant, j’accroche mon amie par le bras, je la tire dehors pour discuter sous la douce brise en regardant briller les étoiles.
 

- Tu veux une cigarette Madeline? C’est un cadeau, j’espère que tu aimes mes gâteries! Vois-tu, tu es super importante pour moi et je veux prendre soin de toi.
 

Prendre soin de moi demeure relatif alors qu’elle emplit mes poumons de nicotine. Les confidences sortirent avec facilité, le fort nous enlevant la gêne habituelle. On peut puiser au plus profond de soi-même les pensées enfouies par le passé. J’acceptai sa cigarette avec joie. Une mauvaise habitude que j’ai développée pensant que c’était pour le bien. Encore une fois je m’étais trompée. Comment savoir ce qui est bon ou malfaisant lorsque seulement des événements négatifs surgissent? Pour ce faire, j’ai besoin de soutient, celui d’une grande amie.
 

- Jusqu’où tu penses que j’devrais me rendre avec Maxime? Demandai-je.
 

- Je le sais pas Madeline, je voudrais bien t’aider. Tu fais ce que tu crois le mieux pour toi. J’suis là pour toi, mais c’te genre de conseils-là je ne peux pas te les donner. Désolée! Je ne voudrais pas influencer ta décision parce que c’est trop important.
 

Elle est partie en titubant dans la rue, ne sachant que trop faire la différence entre l’asphalte et le trottoir. Encore une fois, je me retrouve seule, avec moi-même. Mes intérêts et mes idéaux se bousculent dans toutes mes cellules. Savoir mes priorités m’est difficile lorsque l’alcool envahit mes globules. Je crois que ma tête va éclater. J’ai besoin d’une solution mais je n’arrive pas à découvrir le problème. Pleurer n’est pas la meilleure façon de régler les choses, par contre, elle me soulage énormément. Je m’assois sur le gazon, espérant voir un miracle. Celui qui pourrait changer ma vie entière. Pendant mes flots intenses de larmes infinis, j’entends des pas qui se rapprochent tranquillement de mon ombre. Je me dis que se doit être encore une personne qui ne se mêle pas de ses affaires. Je relève la tête pour pouvoir crier mon désarroi. C’était Maxime qui s’assois à côté de moi. Il s’approcha tout près de moi, se colla et me pris dans ses bras. Un vrai gentleman, il se trouve loin du macho que je voyais en lui. Je n’avais pas prononcé un mot et j’avais l’impression qu’il comprenait tout. Je me sentais tellement en sécurité entourée de bras forts et musclés. Son cou sent si bon, une odeur de vanille, ma favorite. Je ne peux m’empêcher de donner un baiser à sa peau blanchâtre et si douce. Tranquillement mes baisers se rendirent sur ses lèvres pulpeuses et irrésistibles. Il ouvrit tranquillement sa bouche pour faire entrer sa langue en travers la mienne. Le goût d’alcool se mélangeait à son haleine délicieuse. Je me croyais envoûtée dans un monde irréel. Ses mains parcouraient mon corps d’une manière sensuelle qui me fit le désirer de tout mon cœur. C’était une sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant. Des frissons se promenaient sur ma peau, je me sentais bien. En ouvrant les yeux je me rendis compte que j’étais étendue sur la pelouse lui sur moi. Je remarquai qu’il y avait plusieurs têtes observatrices dans la fenêtre. Tout ceci coupa le charme qui prenait possession de moi. Je fut tellement déçue de mes compagnons. Je me levai rapidement lorsque je m’aperçus que je n’avais plus de chandail. Je m’empressais de le remettre et je jetai un regard arrogant à Maxime. C’est à ce moment que j’ai cru savoir ce que je voulais vraiment. Je souhaitais de la protection et non du sexe. Je voulais seulement me sentir aimée et je compris que ce n’est pas de cette manière que je le serais. Je m’excuse auprès de Maxime et je lui dis que je l’appellerais pour tout lui expliquer. Je couru dans la maison pour trouver quelqu’un qui voudrait seulement me consoler au lieu de profiter de mon corps. L’alcool me rendait tout étourdie et les larmes m’empêchaient de me diriger correctement. Avais-je tout gâché avec Maxime? Je ne le savais point. Mais j’avais besoin de savoir! Je voudrais entendre pourquoi je suis tant désespérée. Une bouteille de gin traînait sur le comptoir. Je ne pu m’empêcher de la prendre. Cette fois-là, je ne la mélangerai pas avec du jus, je vais seulement la boire, à sec. Je descendis dans le sous-sol, m’assois par terre dans un coin sombre et je pris une grosse gorgée de ce liquide malheureux. Le plaisir du début fut transformé en un amas de problèmes. Mes sentiments ne sont plus les mêmes. Ont-ils déjà existé? Je me demande souvent si j’ai vraiment un cœur, ou s’il n’est pas détruit par tous mes malheurs. Encore une fois, je m’évade le plus loin possible dans ma tête. Je me noie dans une mer blanche qui m’enfonce jusqu’au cou. Geneviève, celle sur qui je peux compter, vient se blottir contre moi essayant de me transmettre de l’énergie positive. Ses grains de chaleur humaine, je les refusais. Préférant être trempée complètement dans mes mauvaises convictions. Elle se leva, monta le volume de la musique, pour pouvoir remplir mon cerveau avec des illusions et très peu de satisfaction. Entre mes deux oreilles, tout gronde, tout se détruit. Comme elle est simple, Geneviève, j’aime cette manière qu’elle a de me consoler. Mes illusions se changèrent rapidement en cauchemar, car tout doucement, je m’endormis. Je fis des rêves horribles, je me réveille en sursaut, ne pouvant dormir. Pourtant, je m’archanais à fermer les yeux car le sommeil me console souvent de la réalité. Ce n’est que le lendemain que je verrai les dégâts d’une autre soirée interminable. Pour l’instant, je me concentre à essayer d’oublier ou j’essaie seulement de penser que toute cette vie est un film. Une pensée positive me traversa l’esprit, la seule de cette fête agonisante. Je me dis qu’un film finit toujours bien, alors peut-être qu’un jour mon chemin aura un bon tournant. Cette pensée fut vite remplacée par des idées noires qui me trottèrent dans la tête un bon bout de temps. La bouche pâteuse, les idées embrouillées, le mal de cœur ne tarda pas d’apparaître.

Le reste de ma nuit se finit dans la salle de bain avec le dégoût de ma meilleure amie. Dire que mon faux bonheur m’a mené à cette situation. Je regrette parfois d’être venue au monde. Mais ce soir, ce regret se fit plus intense qu’à l’habitude. J’en voulais à ce créateur celui dont je ne connais pas l’existence. Car normalement, ne devrait-il pas être là dans nos moments les plus difficiles? Peut-être que je suis rayée de sa liste, je dois être un cas désespéré. Je m’en doutais, tout le monde m’a oubliée.

 

* * *

 

Coulent à flots
Mes larmes étouffées
Sors de ma peau
J’ai envie de tuer
Voir mourir la souffrance
S’effacer l’ignorance
Ne plus sentir
Que tu me déchires
Enlever ce mal de mon ventre
Croire
À une simple histoire
Refermer les pages qui mentent
Imaginer que c’était un roman
Écrit pour le détester
Sans penser un moment
Que c’est ma vie étalée
Tel un feu qui consume
Tel un oiseau qui se laisse mourir
Je revois ce sourire
Satisfait de mon amertume
Comment savoir que c’était mal
Comment oser croire que c’était sale
Maintenant je construits ma vie
Sur une fondation à demie
Alors que tes mains coulent sur moi
Que dans mes rêves je te vois
La haine qui me donne envie de tuer
Ce moment qui ne cesse de me hanter…

 

 

* * *


 

Déjà très jeune, elle dévorait des livres sans images, afin de se nourrir l’esprit de connaissances. Si les mots viennent chercher son cœur et son imagination, vous êtes certains d’avoir perdu Marie-Claude pour quelques jours!

 

Toujours à l’affût de nouveaux projets, la jeune auteure s’est cherchée beaucoup. Elle a débuté par une courte session en théâtre à Victoriaville, pour atterrir à Shawinigan et faire un cours en secrétariat pour finalement s’installer définitivement à Sherbrooke et être technicienne juridique dans un bureau d’avocat. Non, ce n’est pas finit, malgré tout elle souhaite continuer encore plus loin et avoir le titre officiel d’avocate.

 

Alors, comme Marie-Claude désire toujours emplir ses journées d’activités, elle découvre un passe-temps, au travers des gens qu’elle observe, des livres qu’elle lit, des reportages qu’elle visualise et de son cheminement. Comme elle se couche le soir et tente sans espoir de faire arrêter dans son cerveau le bouillonnement qui s’y trouve, elle décide enfin de se lever et écrire. Jamais elle n’aurait cru avoir autant de plaisir à prendre possession de personnages et de lieux où elle souhaiterait être pour diriger leur vie, car les personnages se dirigent eux-mêmes à son avis! Elle continue d’écrire, se lance dans les concours et un autre livre… alors elle se demande : mon métier est-ce le droit ou l’écriture, lequel est mon passe-temps, ou lequel pourrait le devenir?

 

Pour évacuer son stress et se libérer la tête elle fait du sport, tout ce qui est nouveau l’attire! Avec toute sa polyvalence la jeune auteure se cherche beaucoup, mais elle semble bien bifurquer sur le bon chemin!

 

 

 

 

Marie-Claude Laquerre se fera un plaisir de lire

et de répondre personnellement à vos courriels.

 

Adresse de correspondance électronique :

 

tatiana_17@hotmail.com

 

  

 

Lettre d'appui de l'auteur à la fondation

 

En tant que jeune auteur, je trouve parfois difficile les lettres de refus de nombreux éditeurs qui rejettent les romans pour je ne sais quelle raison. Je ne comprends toujours pas comment ils assument de brimer notre liberté d'expression, alors qu'un tout petit rêve de communiquer avec le monde entier se voit brisé en quelques lignes.

 

J'appuie la fondation car je souhaite que cet outil de communication qu'est l'écriture continue de se battre et de ne pas se laisser envahir par la facilité que sont les médias.

 

Alors si pour moi, faire ce petit pas grâce à vous me comble de bonheur, je souhaiterais que ces sentiments de joie se propagent pour ceux qui laisse mourir des mots, qui devraient à priori s'envoler pour faire profiter nos yeux d'une telle douceur que certains n'arrivent pas à saisir.

 

Certes, je ne suis qu'une jeune femme qui rêve constamment, mais lorsque je verrai ce rêve accomplit, je serai satisfaite de savoir que jeune, vieux ou moins vieux puissent eux aussi sentir que des gens apprécient leur labeur.

 

 

Marie-Claude Laquerre, nouvelle auteure, Ascot, Québec.