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  Nous avions 16 et 18 ans. C’était il y a longtemps, 
  très longtemps, au siècle dernier. Nous terminions 
  nos études, mais déjà nous nous aimions. Nos parents 
  ne voyaient pas cela d’un très bon œil – c’était encore 
  une autre époque. Dès lors, le choix était fait : nous 
  mariâmes donc deux ans plus tard, le 19 janvier 1957. 
  Notre premier fils – Jean-Marie, déjà grand-père à 
  cette heure! – vit le jour fin mai. En juin 1958, 
  Christian vint rejoindre son frère ainé. La famille 
  était déjà au grand complet, et nous nous installâmes 
  dans notre petite maison en périphérie bruxelloise, 
  et ce durant 40 années. 

  Rose-Marie's occupa des enfants, ils firent de 
  belles études, et grandirent comme de bons enfants! 
  Nous faisions de beaux voyages   et la vie s’écoula 
  sans histoires. Nos enfants se marièrent à leur tour, 
  et bientôt Rose-Marie et moi devinrent « grands-parents ». 
  Pensez, elle était une « Nany » à 44 ans! 
  Déjà un grand tournant dans sa vie!
 

Trois garçons, et une seule fille. Elle eut encore le bonheur de devenir « arrière grand-mère » 
à trois reprises. Notre vie était belle, jusqu’à ce jour fatidique de ses 70 ans environ où cette 
insidieuse, maléfique et dégénerescente maladie qu’on appelle « Alzheimer » ne vienne perturber 
notre couple et empoisonner notre existence et notre avenir. Depuis que le diagnostic fut établi, 
ce fut une lente et incontrôlable descente aux enfers, car rien ni personne ne peut soigner cette 
irréversible maladie qui conduit peu à peu à la perte de la mémoire. Elle-même n’en était pas 
consciente et menait sa vie encore au mieux du possible. Ses derniers mois , jusqu’en juillet 
de l’an 2015, furent un calvaire, car elle déclina subitement et rapidement de manière brutale. 
Elle nous quitta le 24 juillet 2015, blottie dans mes bras, sans  douleur, en s’endormant, 
pleine d’amour, comme une bougie qui se consume. Mon coeur n’est pas assez grand pour y 
enfuir mon chagrin .. et mes souvenirs. 

Mes enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants, lui dédions ces poèmes.

Un cœur de maman et d’épouse a cessé de battre.Jusqu’à son dernier souffle elle a été aimée et 
chérie. Elle a connu de grandes joies et passé à travers les épreuves de la vie. Son caractère 
droit et la bonté de son cœur ont fait qu’elle fut aimée de tous. Diminuée, elle restait le 
soleil de notre vie et la personne qui a veillé sur sa famille tant qu’elle a pu. Ne pleurez 
pas parce qu’elle n’est plus là, mais souriez en pensant qu’un jour elle a été. Tu resteras 
pour TOUJOURS DANS NOS CŒURS.


L’amour ne disparait jamais.
La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres
nous le sommes toujours.
Donnez- moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez- moi comme vous l’avez toujours fait,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serai-je hors de votre pensée ?
Parce que je suis hors de votre vie ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez. Tout est bien.
 


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