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"Je crois simplement"

"Je crois fermement et j'espére que vous croyez tous,que l'ãme de chacun de nous est la création inmédiate de Dieu. plus que dans tout le le reste de la création visible, la gloire de Dieu éclate en elle.Elle fait de l'homme ce qu'il est; un dieu en puissance:elle fait de lui l'image méme de Dieu.C'est elle qui explique et justifie ce que Bergson dit magnifiquement de la terre:une machine a fabriquer des dieux."

Michel Chiha

  • Lettre envoyée par mon père Antoine Anis Feghali dans le temps que ma mère Renée est venue visiter leurs enfants Fahd, Anis et Joe deux années après avoir laissé le Liban. À ce temps que Fahd, Rafic, Anis et Joe sont au Vénézuéla Randa et Roy vivent près de ma mère Renée au Liban, Mon père est mort en 1999 et cette lettre a ete lus dans l'Église en ses 40 jours.

  • C'est au Liban, pays du Cèdre, que j'ai vu le jour un 23 Juin 1953 dans un village de 3000 habitants accroché au flanc du Mont Liban près de Aley à 400 mts. d'altitude et qui s'appelle Bdadoun. Sur cette terre généreuse faconnée par les mains de mes ancêtres venus de Féghale près de Byblos dans le Nord,j'ai passé mon enfance et j'ai vu grandir mes amis et mes frères Rafic, Anis,Joe, Roy et ma soeur Randa sous l'oeil affectueux et attentif de mon père Antoine et de ma mère Renée.

    Mon Village Bdadoun dont le nom dérive du phénicien et qui veut dire la maisonde l'oncle n'était à l'origine que des garrigues caillouteuses parsemées de chênes, de figues, de vignes sauvages et quelques oliviers. Ce sont les ancêtres venus du Nord avec d'autres familles: Hoyek, Aoun, Dao, Lameh, Merheb,Moubarak qui ont construit des terrasses avec les pierres triées par eux et par leurs femmes et ont plantés des arbres fruitiers tels que abricotiers,amandiers, müriers, poiriers, pommiers, grenadiers et pruniers . Ainsi ils ont travaillé cette terre difficile qui appartenait aux féodaux avant de s'yinstaller et de prendre racine. C'est surtout par ces belles prunes de différentes sortes que mon village est actuellement connu avec le Festival qui porte son nom et avant c'était pour ces oignons exceptionnels qui poussaient sur son sol calcaire et argileux à la fois. Mais ce sont des hommes fiers,de coeur et de parole qui ont surtout compté dans son histoire et peut être le plus réputé d'entre eux est le poête populaire Asshad el Feghali dont le surnom "Merle de la vallée" était connu dans tout le pays où il a joué un rôle important dans l'unité nationale avant l'indépendance du Liban en 1943. Aujourdhui une sculpture le représentant orne l'entrée deBdadoun.


    Les temps n'ont pas toujours été cléments et plusieurs guerres ont laissé des traces indélébiles. C'est surtout la famine qui a sévie pendant la première guerre mondiale quand l'armée turque a requisitionnée tout le blé etoù la situation s'est empirée par les ravages des criquets détruisant sur leur passage toute végétation.Les gens démunis à cette époque ne pouvaient que faire du bruit sur du métal pour essayer de les éloigner. Face à l'injustice de l'occupant et du tyran quel qu'il soit, les libanais ne pouvaient pas toujours faire face et leurs yeux qui regardaient la mer cherchaient en vérité les espaces paisibles d'acceuil. L'Amérique en était un.


    Comme pour les Européens, le rêve américain s'est poursuivi dans l'immagination de beaucoup de libanais. Ceux-ci seront souvent assimilés a de bons commercants spécialité ou probablement ils exellent grâce à leur facilité de communiquer. Cependant, une remarque s'impose car cet aspect materiel pourrait contraster dans l'esprit de certains avec le côtè spirituel et mystique, composante présente dans les pratiques religieux et comportementales de beaucoup de libanais. Il faut savoir que s'enrichir n'est pas un but en soi mais une manifestation secondaire d'une soif exacerbée de liberté et d'indépendance individuelle vis à vis des autres personnes réelles ou morales et même aussi vis à vis de l'argent.Ainsi la liberté reste sans prix comme nous enseigne l'histoire de ce pays ou les phéniciens de Tyr, Sidon et Carthage ont prefere sacrifier leurs biens et leurs âmes pour ne pas tomber dans les mains des assaillants, c'est aussi le cas des libanais qui ont préfére s'exiler ou se replier dans leurs montagnes, vivre pauvre mais libre. Un grand nombre de personnes de mon village ont réalisé leur rêve américain en Amérique du Nord ou du Sud. Mais quand la situation du Liban s'est améliorée notamment vers les années 60, ce phénomène a diminué d'importance sauf peut-être pour les étudiants quisouvent revenaient au Liban et contribuaient a améliorer le niveau culturel et scientifique du pays. la classe moyenne est devenue préepondérante dans les années suivantes et l'état s'est enrichi grâce a un système économique libéral qui a profité des revenus pétroliers des pays voisins mais ausside l'injection de capitaux d'immigrés libanais. Mais en même temps, ce petit pays subissait les conséquences de la guerre israélo-arabe et l'exode de milliers de palestiniens dont beaucoup se sont armés. Les signes avant-coureurs d'une catastrophe étaient lá,mais la classe politique del'époque ne voulait pas voir. En 1974 une guerre effroyable a éclaté laissant le champs libre aux puissances étrangerès pour réaliser leurs propres ambitions et leurs propre guerres. La crise etait plus forte que la capacité du Liban de la résoudre. Mais dans mon fort intérieur je savais que celle-ci quelle que soit son amplitude n'aura pas raison du cèdre. Le passé nous aappris et la meilleure résistance etait de rester libanais avec tout ceque représente ce mot de valeurs humaines et historiques car même si on emprisonne un corps ou qu'on fait main basse sur une terre,on ne peut jamais assujettir une volonté et une âme rebelle. A cette époque, je faisais mes études au "Centre Belge" de Beyrouth en vue de l'obtention d'un diplôme d'expert-comptable. J'ai été alors tenté d'émigrer faute de pouvoir vivre normalement dans le climat de guerre qui recommencait sans cesse. C'est comme cá qu'une page de vie nouvelle s'est ouverte a moi au Venezuela et c'est dans ce pays ami que j'ai fondé ma famille après avoir fait laconnaissance de Ana Maria ingenieur agronome fille de Dr. Luis Dao medecin d'origine Libanaise connu et reconnu dans le domaine de l'allergie.Nos deux enfants Fernando Antonio et Luisana Renee y sont nés et auxquels nous espèrons transmettre l'éducation qu'on a nous même recue de nos parents .


    Fernando Antonio et Luisana Renee

    The Background Music is:

    "LEBANESE ANTHEM" .



    feghali@telcel.net.ve