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Poèmes mathématiques

Suite à une formation avec M.Gervais Sirois gsirois@cgocable.ca traitant des intelligences multiples, j’ai pensé pondre quelques poèmes mathématiques. Je ne prétends pas que ces poèmes remplacent la transmission habituelle de la théorie. Cependant, une fois la matière assimilée, cette poésie peut être un élément de révision. À vrai dire, ces poèmes sont davantage pour le plaisir de l’œil, ou à tout le moins, pour le plaisir de l’auteur.

Variables dépendantes et indépendantes

Je me présente, je suis la variable indépendante
À l’axe des x, je suis correspondante
Voici mon amie subséquente, la variable dépendante
Comme l’axe y, elle est ascendante

Termes semblables

Les termes semblables présentent cette particularité
Les mêmes variables et exposants sont exigés
Uniquement entre termes semblables
L’addition et la soustraction sont applicables

Fonction

On me nomme «fonction»
Lorsque, variables indépendantes, sans répétition
Dans l’autre situation, sinon
On m’appelle «relation»

Résolution algébrique

De deux droites, le nombre de solutions
Dépend de la quantité de points d'intersection
Des droites sont sécantes
Si elles n'ont pas la même pente

Des droites sont parallèles
Si elles conservent la même distance entre elles
Des droites sont confondues
Si elles se touchent de façon continue

En ce qui concerne les systèmes d'équations
Ils se résolvent de trois façons
Lorsque nous procédons par comparaison
La même variable, nous isolons

Si nous utilisons la substitution
Une variable est isolée dans une seule équation
En passant par la réduction
Les termes semblables, nous alignons

Équation d'une droite

L'équation d'une droite sous forme fonctionnelle
La variable indépendante est isolée, en elle
D’autre part, sous la forme générale
À zéro, l'équation est égale

Distance

La distance entre deux points d’un segment horizontal
Les abscisses, on en fait une soustraction
De même, pour un segment vertical
Les ordonnées subissent une réduction

Dans le cas d’un segment oblique
Le théorème de Pythagore, il faut qu’on applique
Surtout il ne faut pas oublier
À la toute fin, d’en extraire la racine carrée

D’un point à une droite, la distance
Consiste en deux perpendiculaires
S’ensuit la résolution de ce système linéaire
Entre ces deux points, ne reste qu’à en calculer la différence

Statistiques

Dans une énumération de données ordonnées
Les trois quartiles séparent la distribution
En une équitable répartition
Q1, Q2 et Q3 on les a nommés

Cette distribution est morcelée
En quatre sous-ensembles de même quantité
Ces quatre égales parts
Chacune s’appelant un «quart»

La médiane, nommée également Q2
Est la valeur située au milieu
Les deux premiers quarts, Q1 les divise
Les deux derniers quarts, Q3 les égalise

La plus grande donnée moins la plus petite
C’est l’étendue de la distribution, je vous cite
L’étendue interquartile est une autre notion
Il s’agit de Q1 et Q3 en soustraction

Triangles rectangles

En trigonométrie, on peut résoudre les triangles
Toutefois, ceux-ci doivent être rectangles
Par l’utilisation de trois rapports
Voici donc ces règles d’or

Le sinus de l’angle est le côté opposé
Et l’hypoténuse, l’ayant divisé

Le cosinus de l’angle est le côté adjacent
Avec l’hypoténuse, effectuant un quotient

La tangente de l’angle s’obtient en divisant
Ses côtés opposé et adjacent

Triangles quelconques

S’il s’agit de triangles quelconques
Par deux lois on procède, donc
La loi des sinus est prisée
Lorsque connaissant un angle et son côté opposé

La loi des cosinus est désignée
Lorsqu’on connaît un angle compris entre deux côtés
Ou dans une autre situation qui peut se présenter
Si l’on possède la mesure des trois côtés

Gilles Lagueux

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