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J'ai commencé ma maîtrise la semaine dernière et je commence à voir à quel point le niveau de réflexion et d'analyse est supérieur à celui du baccalauréat. Ce sera une occasion de croissance absolumment incroyable et la source de nombreuses petites crises d'anxiété. J'aimerais ne pas vivre l'insécurité qui me pousse à en faire toujours plus. Il est certain que je fais cette maîtrise pour moi, pour apprendre et me développer mais aussi pour être certaine de toujours être à l'abri du besoin. Des comptables, il y en a des centaines, des comptables avec des maîtrises, il y en a déjà beaucoup moins. Je pense aussi que ces études sont une occasion en or pour faire des liens entre le monde réel de mon travail et les grandes et imparfaites théories qui tentent de l'expliquer...
Je dois maintenant me faire à l'idée que mon temps libre des trois prochaines années sera uniquement consacré à mes études (2 ans de cours et 1 an de rédaction de mémoire).
Quand j'ai commencé la semaine dernière, j'étais presque euphorique. Je me sentais maîtresse du monde, une femme en marche en charge de son avenir et de sa destinée. Une semaine plus tard, la fatigue m'ayant rejoint, je me rends compte de ce que la décision de poursuivre mes études représente dans la réalité...
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Bref, trève de pleurnichage, je suis néanmoins heureuse et ce qui m'importe. Je reviens bientôt avec un autre type de format qui va me permettre de moins perdre de temps à faire mes mises-à-jour.
