Petite municipalité située près des frontières du
Nouveau-Brunswick et de l' état du Maine. Avec une population de 355 personnes en 1991,
ce "Petit coin perdu" comme l'auteure Lina Belzile-Madore[1929-1991] , l'a si
bien décrit dans ses deux livres autobiographiques, à propos de St-Jean-de-la-Lande.
Les registres religieux ouvrent en
1932 mais ce sera seulement en 1964 que la paroisse sera érigée canoniquement. Les
premiers colons de cette paroisse arrivèrent des paroisses environnantes dont
St-Paul-de-la-Croix, Ste-Rose du Dégélé (aujourd'hui devenu Ville Dégelis) Lac Baker,
au N.-Brunswick, et d'aussi loin que la Beauce et même de Montréal.
La famille de mon grand-père maternel : Charles Belzile, arrivait de Saint-Clément, comté
de Rivière-du-Loup, en 1932 et s'établirent dans le Rang 9 en bas de la côte, à environ
un kilomètre et demi du village.
Les gens étaient presque tous cultivateurs et n'avaient
pas vraiment le choix car à part cultiver et aller bucher dans le bois, la petite
communauté vivait de peine et de misère comme plusieurs paroisses fondées dans cette
période-là.
Le gouvernement de l'époque ouvrait des paroisses un peu
partout dans les concessions et aussi en Abitibi afin de contrer à l'exode vers les
Etats-Unis. Pour plusieurs familles, c'était la misère car les terres de cette paroisse
n'étaient pas très fertiles à la culture et à chaque année c'était le ramassage des
roches qui sortaient du sol et encore aujourd'hui l'ont peut voir ces digues de roches
parsemées ici et là dans les champs.
Malgré toute cette misère, il me fait toujours plaisir
de retourner dans mon village natal et de voir ces jolis paysages et montagnes loin de
toute pollution et stress des grandes villes.
Références:
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