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Histoire naturelle et sociale d'une famille échouée contre l'écueil fin de siècle où un ange émerge des profondeurs de la mémoire.

Imaginez qu'un milliardaire, Richard Dubourgue, a été assassiné chez lui, dans son loft-cathédrale, un soir de fête où il devait présenter un important discours à ses proches. Tout au long de la pièce, les membres des familles concernées par l'héritage, les Dubourgue et les O'Brien, sont entraînés malgré eux dans une saga, dans un tourbillon d'intrigues faussement fisselées qui les mèneront vers des pistes inattendues. Qui comprendra véritablement toute la portée de l'héritage?







Toute compagnie doit naviguer vers un deuxième spectacle si elle désire se réclamer d'un avenir enivrant. Sous le couvert de la tradition, de l'épique et de l'utopie, le spectacle Richard moins III a permis de donner naissance à un univers mettant en scène des personnages provenant d'un arbre généalogique étalé sur cinq générations. D'originess irlandaise et française, Richard moins III est un univers qui témoigne des changements d'une société québécoise aux prises avec une Histoire encore jeune.

Tout le travail autour de Richard moins III a porté un regard contemporain sur deux structures majeures du théâtre occidental: le vaudeville et l'épique. Notre intérêt n'aurait été qu'archéologie et fioriture si nous n'avions pas cherché à créer une oeuvre avec des résonances contemporaines. Avec ce contexte formel, nous nous permettions déjà d'épouser le propos de la pièce: l'importance pour une société de prendre en considération son propre héritage. Comment les personnages peuvent-ils s'en servir pour trouver une place dans un monde contemporain projeté constamment vers l'avenir?

De manière moins présente, la mise en scène de Richard moins III a tenté de poursuivre l'utopie du Choeur des Silences: celle de renouveler le jeu de l'acteur par la gigue, principale composante d'un travail de la compagnie depuis plus de trois ans. Si la gigue peut devenir dialogue, elle est aussi un moyen de s'exprimer physiquement. C'est une démarche à long terme qui se poursuivra - non pas dans tous les spectacles de Kafala - et qui témoigne d'une volonté de repousser toujours plus loin les frontières inconnues du théâtre.

De 1997 à 1998, de proche ou de loin, plusieurs ont travaillé à l'accomplissement de Richard moins III. Une lecture publique et une version scénique au Monument-National ont permis à plus de 1500 personnes de partager avec l'équipe Kafala ce voyage au coeur de cette fresque socio-historico-vaudevillo-cauchemardesque.



Monument-National, lecture publique
Juin 1998

Monument-National, création
Octobre 1998







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