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QUELQUES POINTS À RETENIR !!!

Ce que tu dois savoir!

La magie noire fascine bien des gens et tout ce qui touche à ce sujet exerce une attraction sur le commun des mortels, malgré le fait que cette magie puisse parfois effrayer, mais cela n'est en quelque sorte que le reliquat du temps de la fameuse chasse aux sorcières qui dura quelques centaines d'années et qui culmina, aux États-Unis, dans la ville de Salem en 1692. C'est d'ailleurs cette période qui est largement responsable de toutes ces idées préconçues que l'on se fait sur la magie en général, et sur la magie noire en particulier. Les textes qui proviennent de cette époque constituent d'ailleurs un ramassis de superstitions et d'inventions tellement incroyables qu'il est difficile d'imaginer que des gens normaux puissent croire de telles sornettes...

Rumeurs & Vérités

Pourtant, si l'on porte attention à ce que les gens racontent lorsqu'ils parlent de magie noire, on se rend compte bien rapidement qu'ils ne sont que l'écho de vieux textes désuets écrit au 13e et au 14e siècle par des papes et des prélats qui voulaient tout simplement assoir le pouvoir de la religion catholique et son autorité sur le monde. Il faut se rappeler que jusqu'au 13e siècle, les autorités religieuses dénonçaient la sorcellerie comme un "mensonge". Un sermon du 8e siècle, conservé jusqu'à ce jour dit: "On va même jusqu'à prétendre que les sorcières dévorent les enfants, du bétail et des chevaux, et commettent encore d'autres crimes. On ne doit pas croire à tout cela... Il n'y a jamais eu de Sorcières et il n'y en aura jamais."

Par contre, à cette époque, on croyait néanmoins que certaines personnes pouvaient être possédées par un démon et, dans ce cas, jeter des sorts. Le Concile de Paris, en 829, déclare: "Il est certain que, par divers prodiges ou des illusions diaboliques, quelques cerveaux se trouvent empoisonnés au moyen de philtres d'amour, d'aliments et de phylactères; les hommes les estiment devenus fous, car il ne sentent même plus leur honte. Leursmaléfices peuvent, dit-on, troubler l'air, envoyer la grêle, prédire l'avenir, enlever les fruits et le lait aux uns pour les donner aux autres, et faire des prodiges innombrables. Dès que sont découverts les coupables, hommes ou femmes, ils doivent être soumis à la discipline et punis par les soins du prince..."

La grande confusion

Comme on peut le constater, d'un côté l'Église ne croit pas à la sorcellerie et, d'un autre côté, elle l'attribue aux pouvoirs de Satan et de ses légions infernales. C'est la grande confusion. C'est ce qui expliquerait d'ailleurs qu'on en vint facilement (et rapidement!) à penser que le meilleur moyen d'éviter les conséquences des sortilèges était... d'éliminer physiquement ceux et celles qu'on croyait en être les auteurs. Les procès de sorcellerie ou ceux de possessions du diable survenaient de façon sporadique, mais à la longue, on a fini par voir des sorciers partout et ce fut la période de l'inquisition, où les bûchers n'avaient pas vraiment le temps de refroidir et où les bourreaux faisaient du temps supplémentaire!

C'est à partir des chroniques de cette époque que la majorité des gens se sont fait une idée de la magie noire, de ses rituels et de ses pratiques. L'Église décida donc qu'il s'agissait d'hérésie et que toutes les religions pré-chrétiennes étaient l'oeuvre du diablo et que, par conséquent, les personnes qui pratiquaient la magie étaient damnées.

Les siècles passèrent, toute forme de magie et tous ses praticiens étaient condamnés et les règles de l'Église de plus en plus lourdes, de plus en plus sévères. En 1326, le pape Jean XXII relança le débat en écrivant: "Nous apprenons avec douleur l'iniquité de plusieurs hommes chrétiens seulement de nom. Ils traitent avec la mort et pactisent avec l'enfer, car ils sacrifient aux démons; ils les adorent, fabriquent et font fabriquer des images, un anneau, un miroir, une fiole ou un autre objet dans lequel ils enferment les démons, par la magie; ils les interrogent, obtiennent des réponses, demandent du secours pour l'accomplissement de leurs désirs pervers..."

Comme vous pouvez le constater, à partir d'un rituel ordinaire, celui des bouteilles ensorcelées et d'autres, comme la boîte de pouvoir, ce pape tira des conclusions très fantaisistes. Demander l'aide aux créatures élémentales ne constitue pas un rite satanique et les désirs "pervers" ne sont bien souvent que l'expression de désirs normaux et très ordinaires, mais que l'Église voit tout de même d'un (très) mauvais oeil.