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Vingt
ans
Adidash
Petit fantome
Les vampires
Il faut
renaitre
Journée
banale
La petite
princesse
Je
marche dans la rue
Leur
république (intro)
Leur république
(chanson)
Pavé
d'amour
Dona
es requiem
1. Générique
En 1977 déjà la mondialisation
Les gros émirs font la fête
Et les Français payent l’addition
De tous côtés c’est l’invasion
Tout l’monde a la télévision
Et malgré tout en France
Il naît une vraie opposition
Et tous ignorent
Qu’un peu plus tard ce sera l’explosion
En 1987 avec les années Miterrand
Les Français croulent sous la dette
Et c’est le règne des truands
Les frontières deviennent obsolètes
La drogue tue déjà trop d’enfants
Ils manipulent les droits de l’homme
Et nous jettent en prison
Pour continuer impunément
A piller la nation
L’affaire du sang contaminé
Ils poussent les filles à l’IVG
Leur objectif est déclaré
Vendre nos âmes aux financiers
L’insécurité le chômage
Les chiffres ne cessent pas d’augmenter
La presse la radio la télé
Continuent d’abrutir les masses
Mais sur le plan économique
Le pays est dans l’impasse
En 1995 c’est l’élection présidentielle
La droite a remplacé la gauche
Et c’est toujours le même bordel
Toujours les mêmes scandales de fauche
Le pays est une vraie poubelle
Noyés dans les complots
De leur Europe maastrichtienne
Pourri par les multinationales américaines
Et puis en 97 dissolution présidentielle
La droite la gauche sont dépassées
Rien ne pourra arrêter la juste colère
populaire
On en a par dessus la tête
Rejetons leur joug loin de nous
Et leurs chaînes qui nous entravent
Ils se croient sages ils sont fous
Les système agonise et n’est plus qu’une
épave
C’est le pillage organisé
Des maisons jusqu’à l’Elysée
Cocktail party à l’UPF
Mais dans la rue les SDF
N’ont même pas de quoi manger
Les aides sont bien mal distribuées
Réveille toi qui gît
Abruti par la consommation
Tu t’occupes
Mais au fond c’est le vide
Et tu sais qu’en fait j’ai raison
3. Adidhasch Retour en haut de la page
1. Moi je suis un rebelle
Je fais du rap français
J’dis qu’j’habite à Sarcelles
J’vis boulevard du Palais
Je nage dans mon futal
Pour faire croire que j’suis costaud
Mon piercing me fait mal
Mais c’est comme ça que je suis beau
Je pirouette sur mon skate
J’effraie deux trois mamies
Je bousille mes baskets
J’en braquerait lundi
J’traine un peu à la fac
Même si j’ai pas mon bac
Je marave deux trois sacs
Que je refourgue au black
REFRAIN
En survet Adidas
J’assure veu-gra j’ai la classe
Je trace ma race en face et chope le oinj
qui passe
Soudain je bois la tasse
Et je m’endors sur place
La police me ramasse
Et tout de suite me relasse
Et vas-y tu vas où
C’est pas relasse mais relâche
Eh tu vas où vas-y faut qu’ça
rime avec ramasse
Ouhlala elle dit c’qu’elle veut !
2. Ce soir méga concert
Dans les studios d’Arte
Y’aura tous les frères
Des assoces subventionnées
Y’aura des délégués
De tous les ministères
Trois cars de policiers
Et autant de gangsters
Et pendant qu’on encaisse
Les chèques de subventions
Petit frère brûle les caisses
Trop jeune pour la prison
Merci monsieur le maire
Quant à moi j’suis véner
T’as marché sur mes Nike Air
Elles sont sales je suis vert
3. Je joue à la star
Le soir sur Fun radio
Avec mes grosses vannes
Piquées chez Carambar
Le doc est un blaireau
Mais j’passe à la radio
Je craches sur le système
Mais je passe en FM
Héros incontesté
J’ai assez vite les foies
Quand je tombe nez à nez
Sur une bande de fefas
Ouf c’était un rêve
Dommage pas un rave
Bon c’est pas tout les gars
Moi pendant ce temps là…
4. Petit fantôme
Retour en haut de la page
1. J’suis passé chez toi
Tout était bien rangé
Tes affaires pliées
La vaisselle essuyée
Mais de toi pas une trace
Qu’un micro connecté
Tu t’effaces t’es rentré
Sur le cyber espace
Je me rue sur l’écran
Mais la sourie bloquée répond
pas
Je sais pas comment te ramener
Dans la vie dans le vrai dans la réalité
T’es parti t’es bloqué dans la virtualité
REFRAIN
Toi plutôt que de te voir en face
Toi tu fuis sur le cyber espace
Hé petit fantôme du monde virtuel
Tout au fond de toi une voie t’appelle
2.T’es content vraiment
Tu t’es réinventé
Ton image ton passé
Comme tu l’avais rêvé
Tu es beau mais tu es faux
Car tu n’existes pas
Tu l’oublies
Mais ici le temps ne t’attend pas
Tu décides qui tu es
Et le bien et le mal
Tu éclates enfin le carcan du normal
D’accord trop fort
Tu t’amuses bien au moins ?
Et tu voudrais y croire
Petit dieu illusoire
3. Tu tues automatique
Tu parles en numérique
Ta bataille ta victoire
Illusion dérisoire
Tu t’amuses à la guerre
Pauvre petit rebelle
Tu construis sur l’abîme
Insondable et virtuel
Même l’abîme est virtuel
Tu t’inventes ton bonheur ?
T’inventes rien du tout
Tu ignores ton malheur
T’as ton destin en mains ?
Ouais y’a comme un malaise
Ta révolte n’est qu’un point
D’une image de synthèse
5. Les vampires Retour en haut de la page
1. Dans mon château des Carpates
Je galope je me hâte
Dans ma cape écarlate
Je suis vampire je m’éclate
J’aime le sang ça vous épate
Je suis vampire je m’éclate
REFRAIN
Les vampires sortent la nuit
Travestis en chauve-souris
Et leurs grandes dents acérées
Sont la prêtes à vous croquer
2. Ma grande salle à manger
Est toujours décorée
De cadavres de noyés
Que je viens de repêcher
Je suis un vampire heureux
Regarder mon beau teint bleu
3. Frankenstein est mon valet
Quand il va chez l’épicier
Il rapporte pour mon dîner
Quelques litres de sang frais
Et Bibi la chauve-souris est toujours aussi
ravie
4. Et le soir quand je me lève
Mon cercueil se relève
Je m’en vais croquer sans trêve
Vos petites gorges de rêve
Pour moi il n’y a pas de trêve
Et dans les airs je m’élève
5. Dans mes soirées en teboi
J’me la donne je festoie
Dans ma Porsche couleur sang
Je suis vampire ça se sent
Et le samedi à minuit
Recommence une nouvelle vie
6. Il faut renaître Retour en haut de la page
1. J’ai laissé la mer
J’ai perdu son mystère
Voilé d’écume blanche
Sous la vague qui penche
Et suspend son trépas
Avant de s’écraser
Dernier soupir, dernier fracas
Oh, vague éclaboussée
REFRAIN
Si c’est moi qui suis morte
Pourquoi je ne meurs pas
La houle, la foule roulent
Refoulent mon trépas
2. Etrange envoûtement
Qui monte lentement
Terre mystérieuse
Sur horizon de cendre
Oh, mon coeur indomptable
Tu t’es laissé surprendre
Subtile trahison
Je scrute à l’horizon
Les terres inexplorées
Aux couleurs sauvages
Sous les ciels de plomb
Les lointains marécages
Refrain
3. La vague se brise
Dans une moue surprise
Le vent balaie
Les restes d’amertume
Le repli égoïste s’évanouit
Dans la brume
Je veux renaître
Comment puis-je renaître ?
Renaître un jour
Renaître chaque jour
Et commencer
Recommencer toujours
REFRAIN
Tu étais près de moi
Je ne te voyais pas
Enfin j’ouvre les yeux
Et je m’oublie un peu
J’ai dit « tu m’aimes combien ? »
Tu as dit « plus »
J’ai dit tu restes jusqu’à quand
Et tu as dit « toujours »
7. Journée banale Retour en haut de la page
1. T’es tout content dans ton dodo
Humm, sous ta couette, t’es bien au chaud
Ah, c’est bon mais attention
Le soleil pointe à l’horizon
Qu’est-ce que c’est ?
C’est le matin
Tu tombes du lit et tu gémis
Aie, c’est parti, journée banale
Speed dès 6 heures, tout est normal
Faut te raser, toujours normal
Tu lèves la tête devant la glace
En père Noël, tu vois ta face
‘Tention ça coupe, ça fait mal
!
On enchaîne, p’tit déj
Les corn flakes super lèges
Grille pas tes doigts dans le grille-pain
Café serré, ça fait du
bien
Noeud de cravate, pas l’coup d’main
Trop serré, ça fait coincé
Mais pas assez, c’est négligé
Laisse tomber, col roulé !
2. Pavé mouillé, métro
bondé
Mais c’est pas grave, tu peux souffler
Enfin, souffler, façon de parler
(Poussez pas ! Attention mon pied !
Tiens c’est déjà ta station
?
Laissez descendre !)
Non, pourtant tout le monde descend
Bon, c’est grève, ça faisait
longtemps
Eux qui ont leur boulot assuré
Se fichent que toi tu puisses bosser
Pluie glacée, imper trempé
T’es à la bourre, il faut que tu cours
!
L’aiguille speed sur le cadran
Lacets défaits, t’as pas l’temps
3. Ouf, l’ascenseur repose ton coeur
Musique d’ambiance, jazzy, funky
Quelques secondes de répit
Déjà fini, c’est reparti
Va pointer, prends l’courrier
Jette un oeil sur l’agenda
Journée chargée, sale plan pour
toi
Le téléphone, la standardiste
Les pétitions syndicalistes
Coup de poing sur le nez
Pas le temps de discuter
Avec les nains de la CGT
Ca y est, déjà 20 heures
Pas le temps de dîner
Tu passes ton temps à faire ton beurre
Mais t’as pas l’temps d’en profiter
Y’a plus de soleil, il s’est couché
Tu l’as pas vu de la journée
Tu cours sans regarder dehors
Tu cours tu cours jusqu’à ta mort
8. La petite princesse Retour en haut de la page
1. La petite princesse
A pour seule adresse
Une jolie planète
Bien tenue et discrète
Elle aime sa terre
Et son atmosphère
Elle veut y rester
Il ne faut pas l’embêter
Des moutons pas besoin
Qu’on lui en dessine
Elle jouait à la bergère
Quant elle était gamine
La petite princesse
Il faut qu’on la laisse
Voici 3 000 ans
Qu’elle vit comme avant
2. Il y a sur sa terre
Parmi les bruyères
Les plus belles fougères
Du système solaire
Elle sait faire pousser
Dolmens et clochers
Des chênes, du colza
Elle est contente avec ça
Eviter de lui dessiner des moutons
Elle les connaît par coeur
Elle trouve qu’ils ne sentent pas bon
La petite princesse ignore la paresse
Ca fait 5 000 ans qu’elle cultive son champ
3. La petite princesse
Dans sa forteresse
Reçoit quand elle peut
Et seulement qui elle veut
Si elle vous invite
Accourez bien vite
Soyez bien exacts
Faites preuve de tact
Et vos dessins, laissez-les
Dans la voiture
Les moutons, elle ne veut plus
Les voir, même en peinture
La petite princesse aime la politesse
Depuis 10 000 ans
Et ça fait très longtemps
Quand revient la nuit
Elle voit l’infini
Elle lit les signes inscrits
Au fond de la galaxie
Elle est heureuse et belle
Et ça, c’est trop cruel
Pour les ratés
Les rejetés de toute l’éternité
Elle n’a peur de rien
Mais elle se doute bien
Que les bâtards
Tôt ou tard
Chercheront la bagarre
Ils verront qu’ils ont tort
De se croire les plus forts
Elle se battra jusqu’à leur mort
Pour les bouter dehors
4. Après la victoire
On fera la foire
Sur toute la planète
Ce sera la méga fête
La petite princesse
Elle vit sa jeunesse
Car quoi qu’on prétende
Elle n’est pas encore grande
Des moutons, vous pourrez lui en dessiner
Ca ne lui fait plus rien
Quand elle a un coup dans le nez
La petite princesse
Toutes ses richesses
Depuis 20 000 ans
Gravitent au firmament
9. Je marche dans la rue Retour en haut de la page
1. Je marche dans la rue
Je vois les gens qui passent
Tout à coup, j’en peux plus
Aujourd’hui, tout me lasse
J’avise dans les vitrines
Tout ce dont j’avais envie
Ca me colle la déprime
J’en veux plus, c’est fini
REFRAIN
Depuis que je suis né
On m’occupe, on me distrait
Ca ne suffit plus
Le vide au fond me ronge
Les mirages, les mensonges
Moi, je n’y crois plus
2. Je descend du métro
A Cluny la Sorbonne
Aujourd’hui, il fait beau
Notre-Dame raisonne
En plus je suis à sec
Pas de quoi me payer un grec
Ca tombe bien, j’ai pas faim
J’ai pas l’rond, ça fait rien
3. Je descend sur les quais
La Seine coule tranquille
Le temps coule sur la ville
Je m’arrête pour souffler
Pardon, quelle heure est-il ?
Je m’en fiche pas mal
Je cherche un idéal
Ce n’est pas si facile
4. Les gens naissent, vivent et meurent
Tout le monde trouve ça normal
Ca arrive à toute heure
Mon Dieu que c’est banal
Y’a juste un p’tit problème
Je veux savoir pourquoi
Avant j’avais la flemme
Mais là, je n’est plus le choix
Je marche dans la rue
10. Leur république (intro) Retour en haut de la page
Ils faut leur faire croire qu’ils sont libres
Oui, oui, on va leur donner le droit de vote
Et ils éliront des pantins à
notre botte
Le but c’est de leur piquer le maximum de
thunes
Et de les gaver d’idioties dans les médias
Oui, on leur fera croire qu’au Moyen-Age c’était
l’obscurantisme
Qu’il y avait les gentils serfs
Et les méchants seigneurs
Oui, oui on leur fera croire
Que la dîme c’était terrible
Oui, haha, la dîme c’était 10
%
De leurs revenus une fois par an
Nous on leur piquera
20,6 % à chaque achat
Et on leur prendra au moins 30 %
De leurs revenus
11. Leur république Retour en haut de la page
1. Fondée sur la haine et le martyr
de nos pères
Tu as instauré le plus naze des régimes
de la terre
Tu t’es donné le nom de république
Pour pouvoir faire passer ta pilule tyrannique
Vise leur république
Dictature népotique
Cible leur république
Mascarade politique
Crible leur république
Régime policier sadique
Shoote leur république
Ce qu’elle veut, c’est ton fric
2. Tu as renversé les valeurs de la
société
Pour pouvoir intégrer le montage mondial
financier
Tu as drogué le peuple et violé
ses enfants
Tu parles de tolérance mais, en fait,
t’es un tyran
Vise leur république
Invention maçonnique
Cible leur république
Théologie hérétique
Crible leur république
Corruption systématique
Shoote leur république
Des capitalistes fanatiques
Tu as inventé tout ce qui faut pour
ton procès
On va te juger
L’imprescriptibilité des crimes contre
l’humanité
On va te juger
La rétroactivité des lois pénales
On va te juger
T’as inventé le délit d’opinion
On va te juger
La personnalité des délits et
des crimes
On va te juger
T’as renversé la présomption
d’innocence
On va te juger
Tu t’es autoamnistié
Mais nous on va te juger
3. La jeunesse a l’pouvoir de dégager
ce pouvoir
Refusons le joug de ces tyrans tristes et
noirs
De notre passé, faisons renaître
la gloire
A nos frères et soeurs redonnons l’espoir
Vise leur république
Invention maçonnique
Cible leur république
Dictature népotique
Crible leur république
Mascarade politique
Shoote leur république
Corruption systématique
12. Pavé d’amour Retour en haut de la page
LIBÉREZ LE COLZA !
C’était un doux printemps
Qui sentait fort la lacrymo
On criait des slogans
En descendant la rue Soufflot
Ce fut une belle galopade
Quand les flics ont chargé
Et puis là, sur la barricade
Nos regards se sont croisés !
J’étais de service
A la CRS 21
On venait de Saint-Sulpice
Corriger les lycéens
Quand j’ai vu cette pimbêche
Déguisée en Mao
J’y ai collé une monstre pêche
Car moi je m’applique au boulot !
O joli mois de mai
Ou l’amour aussi a frappé
Aussi fort qu’un pavé
Dans la gueule d’un poulet
Quand je me suis r’levée
Au milieu d’un tas de gravats
L’arcade défoncée
Et le nez en mauvais état
Alors j’ai compris soudain
Ce dont j’avais envie
Aujourd’hui et demain
Passer avec lui toute ma vie !
C’était la plus chouette fille
Que j’avais jamais bastonnée
je la sentait sensible
Sous mon gros poing refermé
Alors discrètement
J’ai relevé son identité
En espérant fermement
Que l’on pourrait se rencarder…
DU COLZA POUR LE PEUPLE…
(4 fois)
Quand j’suis rentré chez moi
Et que j’ai défait mes pansements
Je ne sais pas pourquoi
Mais je pensais à lui tendrement
Son visage hébété
Derrière son bouclier
Et son casque cabossé
M’avaient toute bouleversée !
Quand j’suis revenu dans l’car
J’étais comme qui dirait hagard
Je n’voyais que son regard
A travers mon verre de Ricard
J’ai compris avec émotion
Tellement mon coeur y cognait fort
Que l’amour, il a ses raisons
Que la brigade ignore !
L’ARACHIDE NE PASSERA PAS…
Je vis une vraie passion
Avec mon CRS
Il aime les punitions
Et nous nous bagarrons sans cesse
On discute toute la nuit
On argumente la journée
Au moins dans notre vie
Pas l’temps de s’ennuyer
Elle aime les gnons
Elle sait aussi en donner
J’adore quand elle me répond
En me balançant des pavés
Voilà enfin exaucés
Tous nos désirs les plus profonds
Nous sommes un couple libéré
Et nous cotisons à Ras-l’front !
ARRACHIDE, ARRACHE-TOI…
Qu’il est loin ce printemps
qui sentait bon la lacrymo
Nous y r’pensons dans notre pavillon au Mureaux
Vraiment comme c’est pratique
Juste à coté du centre commercial
Juste en face du Prisunic
De l’autre coté de la nationale
Tu es retraité de la police
Mais j’suis resté syndiqué
Moi je suis institutrice
A cause des quatre mois de congé
Nous sommes toujours unis
Dans les valeurs démocratiques
Et pour les avantages acquis
De la fonction publique
ET S COMME SAINDOUX
ET S COMME SAUCISSE
A BAS, A BAS LES GRAISSES ANIMALES !
13. Dona eis requiem Retour en haut de la page
Dona eis requiem
Ubi serenitas
In aeternitate
Sempiternisque temporibus
(Donnez-leur le repos
Où est la paix ?
Dans l’éternité et les temps
éternels)