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Notre-Dame de Paris file à l'Anglaise!

Paris Match, 24 février 2000

Après le triomphe du spectacle en France, la troupe part à la conquête de l'Angleterre. Et nous présente ceux qui reprennent le flambeau.
 
 

Entraînés au sommet de la gloire par les chansons de Richard Cocciante et Luc Plamondon, les comédiens-chanteurs de "Notre-Dame de Paris" sont devenus des stars. Succès oblige, la troupe doit se multiplier par deux pour assurer à la fois le Palais des Congrès du 15 février au 30 avril prochain et le Dominion Theater de Londres à partir du 23 mai. Hélène Ségara, qui à abandonné le rôle d'Esméralda, sera remplacée par Tina Arena dans la version anglaise, et Nadia Bel dans la version française. Daniel Lavoie se défroque en faveur d'Herbert Léonard, mais garde sa soutane de Frollo pour les Britanniques. Garou, lui, livre Quasimodo à Matt Laurent. Mais le pari londonien n'est pourtant pas gagné. Aussi, pour mettre toutes les chances de leur côté, les producteurs Charles Talar et Victor Bosch ont investi 50 millions de francs dont un tiers dans la promotion.
 
 

Garou reste Quasimodo mais désormais c'est Tina Arena qui fera sont malheur dans le rôle d'Esméralda.
 
 

Avant d'affronter le public londonien, Garou fait la connaissance à Paris de sa nouvelle Esméralda. Désormais Quasimodo n'aura d'yeux que pour Tina Arena, une chanteuse australienne dont le dernier album "In deep" s'est vendu à 600 000 exemplaires. C'est donc une star qui rejoint la constellation "Notre-Dame de Paris". La comédie musicale se dirige vers un succès planétaire: près de 2 millions de spectateurs et 8 millions d'album vendus (en comparaison, «Starmania» n'avait fait «que» 5,5 millions).  Le single de la chanson «Belle» s'est arraché, à lui seul,  à plus de 2,5 millions d'exemplaires.  Après la France, ce show a conquis la Belgique, le Canada, la Suisse et la principauté de Monaco.  Depuis le 20 janvier, la version américaine remporte, tous les soirs, le jackpot à Las Vegas, dans un ensemble hôtelier flambant neuf où sont reproduits les principaux monuments parisiens.  Victor Hugo dans le sanctuaire des jeux, ce n'est vraiment pas «Les misérables»...

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