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HISTOIRE DU PETIT CHARLOT
SUITE

J’avais quitté une chambre privée au lazaret pour me retrouver dans un dortoir où s’alignaient de chaque coté de la salle une vingtaine de lits installés dans les combles du château. Nous étions une quarantaine de garçons dans cet établissement et je remarquais qu’il y en avait de tous ages. J’étais parmi les plus jeunes et bien sûr j’eus droit, pour mon premier soir, à un bizutage classique pour l’époque, je trouvais mon lit en porte feuille et ne comprenant pas ce qui m’arrivait. Je dormis la première nuit en chien de fusil au grand désespoir des petits camarades déçus de ma passivité.

L’organisation de notre vie au préventorium ressemblait à celle d’un camp militaire. Dirigé par un chef Scout, l’établissement était affilié à l’association des Éclaireurs de France.

Le moniteur, qui dormait dans une chambre au fond de notre dortoir nous réveillait le matin à 7 heures tapant et nous devions nous précipiter pour faire notre toilette dans une salle d’eau collective avec devant chacun de nous un lavabo émaillé avec son robinet d’eau très froide….

Puis on s’habillait en vitesse pour rejoindre le réfectoire où nous avalions un bol de café au lait et une tartine de pain campagnard au beurre ou avec un peu de confiture. Le silence était de rigueur sous la surveillance du moniteur et de la femme de service. Enfin au coup de sifflet on retournait au dortoir pour faire nos lits au carré et subir l’inspection. Si tout se passait bien on descendait dans la cour pour la levée des couleurs et à l’appel de chacune de nos sections, au crie de ralliement. .

--Éclaireurs de France ? On répondait ! --Toujours prêts! Avec la main droite en l’air et les trois doigts élevés, resserrés de l’index à l’annulaire pendant que le pouce s’appuyait sur le petit auriculaire, pour le maintenir replié, signe caractéristique du mouvement de ralliement de Baden Powell.

Puis le programme des activités nous était fait connaître à haute voix. En fait, c’était toujours la même chose ; le matin de 9 heures à 11heures 30, cours en classe avec dictée, grammaire et calcul ! L’après midi, la sieste et après le goûter, promenade dans le parc. Pas de jeux violents, ce qui ne me dérangeaient pas, bien au contraire.

Le jeudi, nous avions droit à un programme spécial : une grande promenade, dans la forêt environnante constituée de sapins verdoyants, avec jeux de piste. Lorsque le temps s’y prêtait, on organisait le soir un feu de camp avec des séances de chants du répertoire du scoutisme, dont malheureusement j‘ai oublié toutes les paroles..

Enfin le repas du soir, comportait un potage aux légumes, obligatoire, dont nous avions tous horreur et que j’adore aujourd’hui, plus un légume cuit à l’eau qui nous laissait sur notre faim. Seuls les desserts nous convenaient sans discussion. Des garçons plus âgés, dont les parents leur rendaient visite le Dimanche, disposaient d’un peu d’argent de poche et se procuraient dans les fermes avoisinantes du saucisson que l’on se partageait le soir, quand le repas avait été infect.

Enfin l’extinction des feux avait lieu à 9 heures du soir et il était dès lors interdit de parler. C’est donc en chuchotant que l’on continuait les conversations jusqu’à ce que le sommeil nous gagne.

Les semaines, les mois passèrent d’une manière monotone sans contact avec le monde extérieur. J’avais la nostalgie de Saint M’Hervé, et l’envie de revoir Maria. Nous échangions des lettres innocentes et Maria m’envoyait des photos d’elle pour me faire patienter. Mais j’étais bloqué dans ce château sans savoir quand j’en sortirais. Les visites médicales mensuelles, m’indiquaient que la situation s’améliorait et qu’il n’était plus question de m’envoyer en sanatorium. Bien au contraire, on me promettait qu’un jour prochain je pourrais rentrer à la maison.

Nous étions tous à l’affût lors de la distribution du courrier aussi les lettres de mes parents étaient les biens- venues. Mais le contenu était décevant et toujours redondant. Ma mère me conseillait de bien manger, de me reposer de ne pas me fatiguer mais jamais elle ne me donnait d’information sur la vie à la maison ou de ce qu’il advenait de mes sœurs.

On nous avait fourni des chemises kaki, avec l’écusson d’Auvergne cousu sur l’épaulette de la manche droite et cela nous donnait un air martial qui ne me déplaisait pas. Mais par contre les marches au pas en colonnes par deux, au cours des promenades dans les chemins de terre aux alentours du Château, n’étaient pas ma tasse de thé.

Je m’étais pris d’amitié pour un garçon de mon âge, dont les parents habitaient Clermont Ferrand, lesquels venaient le voir assez souvent les Dimanches. Comme nous avions quartier libre ce jour là, et que je restais seul, il m’avait présenté à ses parents et je les accompagnais dans la promenade du parc du Château. Le seul souvenir qui me reste, c’est une photo qui me permet aujourd’hui de voir la tête que j’avais à l’époque.

Un samedi matin, de la fin du mois de mai, je fus appelé par le directeur, qui me fit savoir, que mon Tuteur était venu me rendre visite. Je ne comprenais pas très bien ce que le terme Tuteur sous-entendait. C’est donc avec surprise que je retrouvai mon Oncle Jankiel, m’attendant dans le vestibule du Hall d’entré du Château. Nous nous embrassâmes chaleureusement, et nous partîmes faire un tour devant les jardins du parc. Il me donna des nouvelles de ma mère et de mes sœurs. Il me raconta qu’il avait voyagé toute la nuit jusqu’à la gare de Paulhaguet et pris un taxi pour venir me voir, sur la demande de l’administration du Préventorium.

La bonne nouvelle, c’était que j’allais pouvoir rentrer à la maison à la fin du mois de juin 1948. Le médecin recommanda que je ne demeure pas, au moins dans l’immédiat, dans l’atmosphère imprégnée des effluves du cuir des vêtements en fabrication dans l’appartement, mais que je sois envoyé à la campagne au grand air. Mon Oncle avait donc déjà tout prévu. Il avait loué un petit logis à Brunoy près de la forêt de Sénart, pour tout l’été où il m’enverrait avec mes deux sœurs et la bonne qu’il avait engagé, pour s’occuper de nous. On se quitta rapidement car il devait reprendre le train qui le ramènerait vers Paris le jour même.

Je fus heureux de la visite de mon Oncle, mais déçu qu’elle fut si courte. Je réfléchissais à ce qu’il m’avait dit. Je commençais à m’habituer à cette vie de Château auprès de mes camarades que j’allais bientôt quitter et qui me manqueraient. Si, d’un coté je me réjouissais de retrouver ma famille, je réalisais, d’autre part, que j’allais quitter Chavaniac Lafayette pour me retrouver avec une bonne que je ne connaissais pas, à Brunoy et à nouveau sans ma mère! Je ruminais donc en silence des sentiments mitigés qui me mettaient mal à l’aise.

Le dernier mois passé à Chavaniac Lafayette, me parut très long, car je comptais maintenant les jours me séparant du départ. Après une dernière visite médicale, je partis accompagné d’une assistance sociale et de plusieurs camarades se trouvant dans le même cas que moi, par le train de nuit.

Pendant le voyage, je repensais à la cérémonie qui avait eu lieu le matin même. Pour la levée des couleurs, on m’avait fait l’honneur de m’appeler pour hisser, à l’aide de la corde, le drapeau français en haut du mât, et, on m’avait remis le badge d’éclaireur de France et les divers insignes des disciplines que j’avais obtenus au cours de mon séjour à Chavaniac Lafayette. Je fus aussi fier de la reconnaissance que le groupe que j’avais côtoyé pendant plus de 6 mois, m’avait accordée. Et j’avais été ému lorsque l’on avait prononcé à haute voix mon nom, pour me remettre mes décorations d‘Éclaireurs de France.

Mon séjour à Paris fut de courte durée, le temps de réunir quelques affaires nouvelles à ma taille, et l’on s’embarqua, place de la Nation, dans un car en direction de Brunoy. On descendit au terminus de la ligne de car, au Rond Point de la Pyramide, en traînant les valises et les filets de nourriture, on rejoignit notre résidence de vacances.

C’était un logement sordide, un deux pièces en rez de chaussée, sans aucun confort que mon Oncle avait loué par correspondance, sans jamais l’avoir visité. Il nous abandonna là, mes deux sœurs et moi, avec la bonne à tout faire à qui il donna de l’argent pour prendre soin de nous. Décidément, je quittais un Château, où je me sentais éloigné, pour rejoindre enfin ma famille où j’avais l’impression d’un isolement encore plus drastique. Car là, je me retrouvais seul avec ma sœur, Annette âgée de 6 ans et de ma demi-sœur, Martine de moins d’un an. Il faisait une chaleur accablante cet été de 48 et je vadrouillais autour du pâté de maisons, sans but précis, en ressassant des idées noires. Je me remémorais nos vacances passées dans la commune voisine de Montgeron en été 41 avec mon père et ma mère. Le destin avait décidé que je revienne dans le voisinage, mais, avec mon Oncle, pas avec mon Père. Par hasard, je fis la rencontre d’un étudiant de la Yéshiva de Brunoy, qui, comme moi y était en vacances. On sympathisa et ne sachant quoi faire de nos journées caniculaires, il me proposa de m’apprendre à jouer aux échecs. C’est le seul bon souvenir que j’ai gardé de notre séjour à Brunoy.

Les parents venaient nous voir, le week end, en fait le samedi soir, chargés de filets de nourriture pour la semaine et nous nous réjouissions de pouvoir faire des promenades durant la journée de Dimanche, dans la forêt de Sénart au milieu des pins qui rappelaient à ma mère les exhalaisons qu’elle avait mémorisées lors de sa jeunesse en Pologne. Mon Oncle trouvait les lits métalliques tellement inconfortables, que rapidement mes parents préférèrent rentrer à Paris le dimanche soir, puis comme ils travaillaient très tard le soir ils finirent par ne venir que le dimanche matin pour repartir le soir même.

Comme je me plaignais à mes parents qu’ils n’étaient jamais avec nous pendant les vacances d’été, ils me firent savoir qu’ils ne prenaient pas de vacances, car il fallait préparer pour la saison d’hiver des vêtements de cuir, et, qu’au contraire je devrais compatir au fait que pour nous nourrir, ils se sacrifiaient en ne prenant pas de vacances du tout.

On me fit d’ailleurs comprendre, que, dès que j’aurais passé le brevet d’études du premier cycle de l’enseignement du second degré ( BEPC), je devrais aider mon Oncle et rejoindre l’équipe de fabrication de mes parents. Cela ne m’enchantait pas particulièrement, mais je me résignais en silence à cette éventualité. Est ce cette destiné qui m’incita à faire des prouesses en classe et me propulsa aux premières places du classement général que je disputais à un certain Hercek, perdu de vue depuis cette époque? . Quoi qu’il en soit mon classement de premier ou de second en classe de troisième et l’obtention du diplôme du BEPC, sur la recommandation des professeurs, décida mes parents à me faire poursuivre des études supérieures gratuites.

C. V.

L’intégration dans cette nouvelle famille. 48-49 Corbier professeur de mathématique, le Vélo JAUNE de papa en Août 48 à Brunoy Vacances à Ozoir la ferrière 49 j’ai 15 ans rencontre avec mon premier copain Léon. Vacances à Roissy en brie 50 les balades en vélo Achat de la maison de campagne à Roissy en 51... J’ai 17 ans en 1951 ma première mobylette. Et mon permis de conduire en mai 52

Mon premier business : développer des photos avec le labo. En 1952, j’ai 18 ans ( en association avec Léon) Les travaux de maçon : le sol du garage de la maison de Roissy. En 1953 achat de la 203 familiale j’ai 19ans Rue Charlot. En 1954, j’ai 20 ans .

Scolarité
École primaire des garçons Rue Jean Poulmarch
44-45 Cours moyen 1 eme année.
45-46 Cours moyen 2 eme année
46- 47 Moncourier Fin d’études
Cours complémentaire Rue Jean Poulmarch
47-48 5em arrêt en Décembre 47 Chavagnac Lafayette
48-49 5 eme Redoublement Corbier prof de Math
49-50 4 eme Corbier prof de Math
50- 51 3 eme du cours complémentaire BEPC
Achat Mobylette Seconde pour aller au lycée
51-52 Collège Diderot 2eme de lycée
52-53 Premier Bac
53-54 Terminal Bac Math et Technique Diplôme
54 Stage à Bull .
54-55 BTS électrique Diplôme
55 Stage à CDC
55-56 Lycée saint louis Math spé.
56 voyage en Israël Juillet Août
56-57 Saint Louis cinq demi redoublement
57- 58 Sup élec.
58 juillet août Stage à Saclay
Mariage 18 décembre 1958
58-59 Sup élec Diplôme d’ingénieur Radio
Pâques 59 vacances à Andorre, Eveline, enceinte. voyage de noces avec les parents et tante et oncle que l’on retrouve directement à Andorre la vieille. En 203 Familiale avec tous les bagages.
Octobre 1959 ORSAY Laboratoire Accélérateur Linéaire.
4 novembre naissance d’Arielle.
4 Août 1961 naissance de Nathalie.
15 Août 1961 début du Service militaire
Octobre 1961 Doctorat d’Ingénieur
Janvier 1963 libération du service militaire.
Retour au LAL
été 63 vacances ?
Janvier 64 Grenoble
Juillet Août 1964 Le Maroc Eveline enceinte
23 Janvier 1965 naissance de Lionel
Été 65 vacances à Royan
Retour au LAL en septembre
Été 66 départ aux USA.
66-67 Harvard Prof. Associé.
Janvier 68 retour à Massy
Avril 68 achat de la maison d’Orsay .

Réflexion personnelle sur le cours de l’Histoire de ma vie ?

Je me suis souvent posé la question, comment expliquer rationnellement cette haine que formulait Hitler à l’égard des juifs, à en venir à les exterminer?

La logique impose qu’un chef d’état , protège les intérêts de son pays! Or, pour Hitler , il ne voyait dans la communauté juive en Allemagne qu’une force d’opposition à son hégémonie. Mais dans le monde , ses instincts de psychopathe , lui faisaient croire que les juifs avaient un pouvoir surnaturel, à tel point que personne n’a pris au sérieux ses menaces formulées en janvier 1939 :
"Hitler annonce qu’une guerre signifierait l’extermination des juifs d’Europe."

Autrement dit, c’est à la communauté juive mondiale d’influencer tous les états du monde, pour que toutes les exigences territoriales d’Hitler soient acceptées sans déclaration de guerre à l’Allemagne, si non il exterminera tous les juifs d’Europe !

Il est curieux de constater que personne n’a pris ses menaces au sérieux! Que peu de gens aient pris le temps de lire Mein Kampf, peut s’expliquer, car Hitler était peu connu en 1925-27, il était même en prison, donc inoffensif. Mais en 1939, à la tête du Reich allemand, avec une armée reconstituée et agressive, qui a déjà envahi, la Tchécoslovaquie et l’Autriche, comment ne pas prendre au sérieux ses menaces , au moins par les dirigeants de la communauté juive?

Les actes ont suivi :
Avant le 1er Septembre 1939, les juifs allemands étaient spoliés, expulsés , emprisonnés , brimés, mais pas officiellement exterminés!
Après la déclaration de guerre de la France et de l’Angleterre,
Hitler met ses menaces à exécution, et après l’entrée en guerre des États Unis le 7 décembre 1941, le sort des juifs en Europe est définitivement scellé à la conférence de Wannsee le 20 Janvier 1942.

Comment ne pas exclure la complicité passive de la communauté internationale à l’extermination des juifs d’Europe, lorsque l’on sait qu’aucun bombardement par les forces aériennes alliées des 203 camps de concentration et des 6 camps d’extermination n’eut lieu pendant toute la guerre de 39-45 !.

Mon père s’est suicidé le 3 Août 1942 à Auschwitz, en désespoir de croire qu’il n y avait pas un avenir à l’humanité, sans d’ailleurs vraiment donner d’explication sur son geste . Mais que Stéphan Zweig et sa femme se suicident en 1942 à Petropolis dans l’état du Rio de Janeiro au Brésil au motif qu’ils sont bouleversés par les victoires d’Hitler, que cela devait préluder à la disparition de la civilisation occidentale, m’interpelle sur cette coïncidence entre ces deux pulsions réalisées à dix milles Kilomètres de distance , pratiquement au même moment ! Et dans des conditions de détention tellement différentes. Mon père était un intellectuel, optimiste mais lucide. Il faut vraiment croire que la propagande de Goebbels était drastiquement persuasive et efficace.

Stéphan Zweig était né à Vienne en Autriche en 1881, et pétri de la civilisation autrichienne et judéo-chrétienne. Que les peuples germaniques et autrichiens aient pu mettre à la tête de leurs pays un être aussi abject qu’Hitler , a dû désespérer le grand écrivain mondialement reconnu qu’était Stéphan Zweig!

Alors pardonner à mon père Moïse, d’avoir abandonné sa famille sur terre ? Pour un monde meilleur ! D’avoir renoncer à survivre en se battant contre les tortionnaires NAZI ! Oui, je t’apporte sincèrement et humblement ma bénédiction en rédigeant ce témoignage sur ce que j‘ai pu connaître de ta vie , et du calvaire que tu as enduré! Oui je souhaite que ma modeste contribution au travers de ce témoignage puisse éclairer les nouvelles générations sur ce que l’humanité peut engendrer de pire et de meilleur! Et puisque tu ne reposes dans aucun caveau sur terre, que ce livre te serve de Stèle sur terre pour tes descendants et tes proches.

Ton fils “Charlot “

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POSTFACE DE '"AUTEUR DE BABYLONE

Charles Zajde est un ami depuis 1977. Je l'ai rencontré à l'occasion d'une interview que je lui avais demandée lorsqu'il dirigeait la société Informatek qu'il avait créée en 1973 et qui produisait des diagnostics médicaux informatisés en utilisant les techniques de la mèdecine dite nucléaire. J'ai rendu compte de ces succès dans un livre publié en 1980 chez Robert Laffont et intitulé "Les Impatients ou la folie de Créer".

Charles est devenu mon ami à la suite de cette interview et nous ne nous sommes jamais quittés. Il m'a fait découvrir en 1981 les Etats Unis où je vis désormais et m'a toujours témoigné une grande amitié et une durable fidélité à tous moments de ma vie.

Des hommes pareils sont une gifle au visage des anti-sémites qui peuplent l'univers et nourrissent leurs préjugés de tout et n'importe quoi. Il a quelques mois, Charles m'a présenté le texte ci-dessus en me demandant de lui donner une préface ce que j'ai fait bien volontiers. Je ne l'ai pas reproduite ici car je ne veux rien enlever à l'histoire de Charles, petit garçon juif, victime de la folie nazie et de la lâcheté française.

A l'heure où l'intolérance et l'anti-sémitisme reprennent du poil de l'ignoble bête dont ils se nourrissent, il me parait essentiel de contribuer à défendre des valeurs dites chrétiennes que nous avons tendance à laisser au placard car en vérité elles sont bien encombrantes et dérangeantes. Toutefois, le refus de les mettre en oeuvre provoque des drames et des tragédies dont le XXème siècle, pour ne citer que ce siècle, fourmille d'exemples.

Je souhaite en conclusion que "Babylone" contribue un peu à rappeler aux Chrétiens qu'ils ont des devoirs, le premier d'entre eux étant celui de se conduire comme tels et de ne pas renier les enseignements du Christianisme qui sont tolérance et compassion.

FIN

RETOUR

Le texte que vous venez de lire est, depuis 2007, disponible en livre publié à compte d'auteur par Charles Zajde. Intitulé "En mémoire des Justes", il est disponible en écrivant directement à l'auteur que l'on peut contacter à l'adresse suivante Charles Zajde.