| Je souhaiterais exposer ici un vaste projet de réorganisation de la plupart des administrations. Pour l'instant, je ne souhaite m'en tenir qu'à l'exemple français, celui que je connais le moins mal. | @ |
| Mon propos n'a vocation ici qu'à être un projet non partisan : les querelles byzantines pour trouver le sigle, l'abréviation, le symbole ou le logo les plus opportuns ne m'intéressent pas. C'est un véritable piège de s'immiscer dans ce genre de débat . | @ |
| Les opposants au débat poussent vos suggestions à l'excès et minent vos arguments par le ridicule : Quel garantie nous fournit l'auteur de cette réforme de ne pas vouloir aller toujours plus loin dans ses projets ? Quelle garantie nous fournit-il contre le ridicule universel ? | @ |
| Le ridicule universel, pour moi, c'est de vouloir modifier ou " améliorer " des conventions admises et qu'aucune autorité morale ne remet vraiment en cause. Je pense aux unités de mesure, à certaines règles de grammaire, etc. | @ |
| Je crois que mon projet est parfaitement réalisable malgré de très nombreuses réserves qui m'ont été exprimées. | @ |
| Techniquement, il m'a été dit que certains aspects pouvaient poser problème, sans plus de détails. Je crois avoir compris de quoi il s'agissait (j'y reviendrai le moment venu). Je ne suis pas convaincu de cette vision des choses, mais peut-être que certaines variantes seraient effectivement plus opportunes ? Je suis disposé à l'entendre. | @ |
| Humainement, mon projet se heurtera toujours au conservatisme d'un petit nombre qui n'y connaissent rien mais se croient autorisés à s'exprimer dessus. C'est regrettable. Ces personnes ont une appréhension peut-être légitime à l'égard d'Internet, qui se dissiperait probablement rapidement avec une formation adaptée à leur approche d'Internet. Cela les conduit à adopter des comportements intolérants et archaïques qui pénalisent tous les internautes à l'esprit moderne, désireux d'accéder à la plupart des administrations, pour de l'information ou des démarches. | @ |
| On a également qualifié mon projet de flou. Je crois que cette vision des choses ne mérite pas que l'on s'y attarde. Je crois que l'auteur de ce " compliment " n'y connaît rien et n'a pas très envie de s'y frotter. Si malgré tout, cela vous semble être le cas, n'hésitez pas à me le faire savoir ! | @ |
| Je souhaiterais que mon projet soit adopté par une recommandation officielle ferme, qui resterait à déterminer. Je ne souhaite pas une législation, pour plusieurs raisons. | @ |
| D'une part, je crois qu'il serait possible de faire passer des décisions par consensus national, à la condition impérative d'avoir très bien expliqué l'intérêt commun auparavant. | @ |
| D'autre part, une législation poserait à nouveau l'exaspérant problème de la législation et d'Internet. C'est exaspérant car on fait d'un problème mineur, un problème démesuré: on nous rebat les oreilles en nous disant que légiférer sur Internet consiste toujours à une remise en cause des libertés fondamentales. C'est faux : les lois sur l'édition ou sur la presse n'ont pas toujours été des lois réprimant les libertés fondamentales. Pourquoi ne pourrait-il pas en être autant sur Internet ? | @ |
| On fait de cet Internet un " monstre ", un truc à part dans l'administration française. Quel que soit le texte réglementaire adopté, je n'ai pas connaissance pour les services de l'état d'informer sur le sujet sur leur site Internet, et l'information n'y évidemment est pas toujours présente, plutôt rarement, d'ailleurs... Ne vous formalisez pas de ma critique, la plupart des autres états font de même. Sommes-nous obligés de suivre la médiocrité généralisée comme des moutons de Panurge ? Ne pourrions-nous pas montrer l'exemple innovant et brillant au monde ? | @ |
| Ne sabordez pas mon projet du fait de l'ampleur de la tâche. Je suis d'avis qu'il vaut mieux envisager une grande réforme d'un grand sujet d'actualité (la modernité de l'administration française et Internet) que d'y revenir avec mille petites " réformettes ". | @ |
| Mon texte est long, je l'admets. Mais je privilégie la clarté. L'exigence de concision existe, mais je dois d'abord dissiper toutes les entraves potentielles à mon projet, ce qui rallonge mon texte. Mon propos est-il beaucoup plus long qu'un arrêt du Conseil d'Etat ou une décision du Conseil Constitutionnel ? | @ |
| En réalité, c'est comme pour un ustensile électroménager. Quand on ne s'est jamais servi de ce genre d'engin, l'abondante littérature du constructeur est précieuse, voire insuffisante. Ensuite, l'opération que l'on a péniblement mis une heure à effectuer ne se fait plus qu'un un tournemain. Pour mon projet, c'est exactement la même chose. La longueur de mon propos est indispensable pour une première approche pour qui ne connaît pas mon projet. Sans introduction, il ne serait certainement pas lu. Ensuite, il est certain qu'il faut faire une synthèse des points essentiels de mon projet, qui devraient tenir sur une seule page. | @ |
| D'où vient ce désordre des administrations du web ? Je distingue deux causes. | @ |
| D'abord, il n'y aucune " philosophie " de la présence des sites web de l'Etat. Chaque service fait ce qu'il veut, comme il le veut sur son site et l'installe à la page de son choix. | @ |
| Ensuite, ce sont les concepteurs de site qui sont fautifs. Ils négligent la potentialité fondamentale du web, à savoir l'accessibilité internationale à toute information mise sur le réseau. Cette accessibilité est ridiculement entravée par la nécessité imposée de connaître l'orthographe du service voulu, ou du nom de la collectivité territoriale que l'on souhaite contacter, Internet ne tolérant aucune faute d'orthographe. Le problème n'est peut-être pas flagrant avec la plupart des collectivités territoriales françaises, si l'on fait abstraction de certains régionalismes, l'Alsace venant en tête. Hors de nos frontières, ce sont les noms géographiques finlandais, islandais ou turcs. Et encore, je m'en tiendrai ici qu'aux exemples des pays qui utilisent l'alphabet latin. | @ |
| Pour ne rebuter personne durant l'exposé de mon propos, je ne parlerai que des cas généraux. Je serais ravi de pouvoir le détailler ultérieurement dans un objectif de perfection). | @ |
| Tout site Internet est référencé par une adresse Internet (ou URL. A ne pas confondre avec adresse e-mail). Tout URL est de la forme : http://www.[nom du site]. [Code ISO]/... |
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| (les points de suspension indiquent des subdivisions du site qui peuvent exister ou pas, cela reste à l'entière discrétion du webmaster. Dorénavant, nous appellerons cette forme, sans subdivisions, " structure de base " du site web). | @ |
| Souvent, le [ code ISO] s'avère être de la forme ".com", ".org", ".net", etc (de nombreuses collectivités territoriales utilisent à leur guise, sans véritables raisons l'une de ses terminaisons plutôt qu'une autre). | @ |
| Mais plus généralement, ce sont des symboles de deux lettres comme ".fr", ".be", ".de". Ces abréviations indiquent le pays où se trouve l'ordinateur qui héberge le site web. ".fr" indique que le site est hébergé en France. " .be" indique que le site est hébergé en Belgique. Ces abréviations ne sont pas liées au nom du pays dans une langue particulière (".de" de Deutschland pour l'Allemagne, ".uk" de United Kingdom pour le Royaume-Uni, ".at" pour l'Autriche, Osterreich en allemand...). | @ |
| (les points de suspension indiquent des subdivisions du site qui peuvent exister ou pas, cela reste à l'entière discrétion du webmaster. Dorénavant, nous appellerons cette forme, sans subdivisions, " structure de base " du site web). | @ |
| Pour découvrir de façon plus approfondie ces [ codes ISO], je ne connais rien de plus clair que cet excellent site ,annuaire d'administrations étrangères (malheureusement plus mis à jour). Ce site est en anglais (et en allemand) mais on reconnaît assez aisément le nom des états sur les pages anglophones. En cliquant sur un état, vous accédez à la page de ce site consacré au pays voulu. L'URL de la nouvelle page est systématiquement de la forme : http://www.gksoft.com/govt/en/[code ISO du pays désiré].html |
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| A ma connaissance, un seul état de la liste (sur plus de 200 échappe à cette règle. Il s'agit du Royaume-Uni. Son [code ISO] actuel est " .uk " | @ |
| Comme je l'ai dit plus haut, les organismes publics présents sur le réseau (qu'il s'agisse d'administrations centrales, déconcentrées, collectivités territoriales, etc.) de n'importe quel état (et de la France, en particulier) se caractérisent par un égoïsme, un archaïsme et beaucoup de désordre une fois en ligne. Et puis, je me répète, pourquoi infliger la connaissance de l'orthographe d'une langue quand on ne souhaite pas l'apprendre, juste s'informer sur le pays en question ? | @ |
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