LES ENFANTS D'HUBERT LE ROUX
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LES ENFANTS D'HUBERT LE ROUX


Nous avons vu plus haut qu'Hubert Le Roux à son décès en 1681, laissait trois enfants de bas âge, et que ses enfants furent élevés dans la maison de leur père adoptif Gabriel Cardinal.

Nous retrouvons dans un contrat notarié, dix- sept ans après la mort de leur père, le document qui nous fait apprendre plusieurs détails intéressants au sujet de notre ancêtre et de sa famille. C'est un acte de rétrocession par un nommé, Jean Paré, aux héritiers d'Hubert Le Roux, d'une concession de terre de quatre arpents de front par vingt de profondeur. Gabriel Cardinal, le beau-père avait vendu cette terre à Jean Paré et en avait reçu la somme de cinquante livres. Cette terre lui venait de sa femme, veuve de Hubert Le Roux.

En 1698, les enfants sont devenu grands, et l'aînée Charlotte est mariée depuis plusieurs années. Ils examinèrent les titres et constaterent que cette concession appartenait à leur père bien avant son contrat de mariage avec leur mère et encore moins à son second mari, ne pouvait en aucune façon en disposer? Ils ont fait connaître ces faits à l'acheteur Jean Paré, ils l'ont sommé de leur remettre cette terre, sauf le recours du dit Paré contre son vendeur Cardinal pour ce faire rembourser.

Jean Paré reconnaît immédiatement le bien fondé des prétentions des héritiers et leur remet volontairement les terres.

Cet acte nous apprend donc que notre ancêtre lors de son mariage était déjà au pays depuis quelque temps et avait eu le temps d'y acquérir une propriété, il nous donne en plus le renseignement que cette propriété était située au Sault-Louis. La sommation et la rétrocession étaient au nom de Claude Leblanc qui avait épousé l'aînée des filles de Charlotte Le Roux. Claude Leblanc agit aussi pour sa belle-soeur Jeanne âgée de dix-huit ans, et pour son beau-frère Jean agé de vingt ans. Il s'engage à leur faire ratifier l'acte de rétrocession lorsqu'ils seront majeurs. Jean agé de vingt ans comparait en père lui-même et s'engage à ratifier à sa majorité. Au point de vue légal cet engagement ne devait pas valoir alors plus qu'aujourd'hui, il valait au point de vue moral, et le moral comptait pour beaucoup alors plus qu'aujourd'hui.


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