DEIUION XAIMON AC SENADEDMA CELTICA

(Les dieux, la patrie, et l'ancienne foi celtique)

«Les Toutai Deuas Danunas étaient dans les quatre cités, apprenant les sciences, la Connaissance et la magie parce que la science, le druidisme et la magie étaient à leur service.
Les Danonoi aux précieux dons, où trouvèrent-ils l'enseignement ?
Ce n'est pas difficile !
Ils touchèrent à la science parfaite de la Su Uidiia et de la Dru Uidiia».
Livre Jaune de Lecan, p. 190.

DRUIIDICA COMARDIIA MARA-ERIONOS
La Druidique Fraternité de Grande-Irlande

Les activités de la Druidique Fraternité de Grande-Irlande ou Kredenn Geltiek Iwerzon-Meur, en Breton, débutent modestement au Québec en 1986 avec la rencontre de deux neo-druidisants de Montréal. Ces activités furent menées alors sous le couvert du Nemeton des Druides du Québec qui deviendra la Diuiciacton en 1990.

Suite à la rencontre à Montréal en Mai 1997 du vénérable Gobannogenos et de Boutios, Moridunios et Belenios, la D : C : M-E : va rentrer dans la filiation traditionnelle et de stricte observance.

Un appel authentique au druidisme :

Nous savons que L'Antique terre du Québec (Caiobacia = "là ou il y a une anse enclose") a été fréquentée à demeure par des druides fuyant les répressions romaines puis chrétiennes; ils laissèrent une impression indéniable sur la culture algonquienne. La tradition des Algonquiens, des Abénakis en particulier, témoigne de la venue par la mer de l'Est d'un sage de grande envergure du nom de Wézokilan (du celtique Uesocelonos = "sage augure").

Or, le plus ancien nom des Algonquins est justement Wezôgena, nom qui n'a aucune explication étymologique algonquienne mais qui s'explique très bien par le biais du celtique Uesogenos/-a/-on = "né(e), qui vient, du sage". Le Peuple se désignait sous ce nom et le Saint-Laurent était désigné sous le vocable Wezôgenaizibo, encore du celtique Uesogenaxiebo = "la rivière des gens nés du sage"). Le nom des Appalaches serait un dérivé algonquianisé du celtique Aballacia (la Terre des Vergers), un des noms de l'Autre Monde et par extension de l'Amérique. Les vieux Gaëls la connaissait sous le nom de Mor Erinn, c'est-à-dire Grande Irlande.

En plus de nombreuses autres évidences linguistiques, il existe dans toute l'aire culturelle algique de nombreuses inscriptions oghamiques qui se traduisent tantôt en celtique ancien et tantôt en algique ancien. De plus, un corpus mythologique atteste la rencontre entre les "Druuides" et les Metewa (chamanes mystiques algonquiens). Et comme dit la tradition hibernienne : "Ils étaient dans les îles du Nord-ouest du monde jusqu'à ce qu'ils surpassent tous les sages de l'antiquité !"

Bref, le druidisme a de très vieilles racines enfouies en terre d'Amérique, et que les druides y ont déjà professé. Ce qui assure en terre d'Amérique la légitimité et la pérennité de la foi de nos grands aïeux.

J'invite donc toute personne de Grande-Irlande de bien vouloir redécouvrir ce trésor ancestral.

COMARDIIA UIROI MARA-IUERIONOS
Fraternité des Hommes de la Grande-Irlande

Réuni le Cantlos Atenouxtion XII de l'an 3871 Magos Turetionos (06. 10. 02. È: V:) l'assemblée (Peslocoros) de la Kredenn Geltiek Hollvedel (Croyance Celtique Mondiale) a approuvé l'installation d'une clairière (Ialon) outre-Atlantique qui aura pour titre distinctif Fraternité des Hommes de la Grande-Irlande, (pays du bouleau, du chêne-blanc, du pin-blanc et de l'érable argenté) placée sous l'Ordos de Boutios.

La Fraternité des Hommes de la Grande-Irlande, en conjonction avec la Fraternité des Hommes de du Coudrier (Armorique) et la Fraternité des Hommes de l'If (Gaule) tient une datla (réunion solennelle) à Samonios et une datla à Mediosamonios pour les initiations.


CRABITU CELTICA MARA-ERIONOS


OLLO-ADILONES

PRINCIPES GÉNÉRAUX


Préambule :

La Confraternité Druidique d'Amérique (Druuidica Comardiia Mara-Erionos) rappelle que la Dru-Uidiia (connaissance Drue), le druidisme, est le savoir fidèlement accumulé par les Celtes au cours des âges et que les trois Druides Primordiaux sont: Uidtus (le Savoir ou Uesos, le Sachant), Sulaxsus (ou Eulacsos ou Sulaxsos, la Sagesse) et Uocomarcos (la Recherche).

Uidiia, la Connaissance est l'antithèse des modes courants du monde contemporain qualifiés d'Anuidia (Ignorance). D'où son axiome : Uiriona anipa bitus (la Vérité à la face du monde).

· La D : C : M-E : constitue du fait de sa filiation traditionnelle régulière, un collège sapiental voué à l'encadrement des populations celtiques héréditaires d'Amérique. Le grand principe de tolérance du druidisme a toujours été sa faiblesse. Dans les siècles passés, par le biais de Rome et du christianisme, les druides ont été persécutés, leur pensé anéantie, les Celtes abusés et leur nations dominées. - Aussi, tout en considérant et respectant les autres formes du génie universel, la D : C : M-E : n'accepte aucune inféodation à des disciplines doctrinales ou religieuses étrangères à son propre DEDMA (Dharma = Loi doctrinale) traditionnel.

· La D : C : M-E : professe que la Druuidiia est la voie élevée, la seule qui convienne au Celte éveillé. Que l'Uxellimon, le Très Haut, a trois aspects, trois visages ; qui sont : Lugu-deuos (Dieu Lumière), Dago-deuos (Dieu Bon), Ogmio-deuos (Dieu de Puissance). - Que toutes les âmes des immortels et des mortels descendent de Dits-Ater (le Père de la Dissolution), un des visages du Dieu-au-Triple-Visage. - Et que les hommes de Celtie descendent tous du couple primordial Belos Celtos Manos et Matirona Celtina Danua.

· La D : C : M-E : croit en la transcendance du Collège Universel des Druides, en la collégialité des fois issues de la Uidiia, et en tous les sages trépassés qui ont fait leur ascension dans les Éthers ; elle croit aussi aux trois fées qui tissent la trame du destin des hommes, aux trente trois dieux de Manos… et, en outre aux quatre Maîtres Druides qui enseignent depuis les fondements du Monde les quatre branches sacrées de la Dru-Uidiia.



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