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Brent La Bottine Tyler attaque à nouveau

Le totem d'une tribu en voie d'extinction. La revenche des scieurs de bois!

Du haut de son anglicité arrogante et avec l'aide financière et juridique de l'abominable Diane Francis, du déplorable président d'Alliance-Québec Bill Johnson et du traître Guy Bertrand, Brent Tyler s'attaque maintenant aux dispositions de la loi 101 portant sur l'accès à l'école anglaise. Il compte plaider cette injuste cause devant la Cour Supérieure.

Or, si ces dispositions étaient changées, si chacun se trouvait dans la possibilité de faire passer ses intérêts personnels avant l'intérêt supérieur de la nation, nous ferions face à un recul dramatique et fatal pour notre culture et la préservation de notre identité française.

Il faut savoir qu'avant l'adoption de la Charte de la langue française, avant 1977, 80% des immigrants envoyaient leurs enfants à l'école anglaise pour en faire de bons petits canadians, accélérant ainsi le processus de l'extinction du fait français. Et qui, croyez-vous, payait pour ça ? Nous, avec notre travail, l'argent de nos taxes et de nos impôts ! Et voilà que, maintenant, ce cher Brent voudrait que nous recommencions à financer notre propre assimilation !

Vraiment, il exagère !

Il a, de plus, réussi à débusquer quelques parents francophones, heureux dans la soumission, pour lesquels l'extinction de tout un peuple semble une jouissance indescriptible et qui ne souhaitent, pour leurs propres enfants, qu'un avenir aliéné à une culture étrangère. Pauvres inconscients au cerveau sclérosé, bien incapables de saisir toutes les implications du déclin de leur propre culture. Aveugles de l'esprit, qui, dans leur ignorance, ne peuvent comprendre à quel point l'être et le mental procèdent des subtilités d'une langue dans tous les aspects de la vie d'un peuple.

Tous ces gens, traîtres et ennemis, crachent allègrement sur notre histoire, sur tous les Patriotes d'hier et d'aujourd'hui qui ont voué et parfois même donné leur vie pour que d'autres survivent et que cette terre, notre Québec, reste française. Nous leur avons déjà suffisamment donné de notre argent, de notre territoire jadis si vaste et même ce nom de Canadien qui était autrefois le nôtre.

Et maintenant, ils voudraient que nous leur cédions même notre âme , que nous financions ce génocide obscur. Cela ne doit pas être et cela ne sera pas, quoi qu'il en coûte !

Nous devons veiller et combattre l'ignorance, la bêtise et l'esprit de colonialisme et de colonisés pour que cela ne soit jamais !

Personne ne se bat à genoux, un peuple fier reste toujours debout.

Claire Langlais



Mot du président - Exode des anglophones: Un bon débarras

Du début des années soixante jusqu'au recensement de 1996, 400,000 anglophones quittaient notre territoire. Dans les années fastes qui suivirent les actions du FLQ, la prise du pouvoir par le PQ et l'adoption de la loi 101, le Québec bénéficia d'un exode spectaculaire des Anglais vers "leur pays ", le Canada.

De 1971 à 1981, plus de 130,000 d'entre eux décidaient de prendre la route vers des contrées plus accueillantes pour tous ceux de leur espèce. Après quoi, ce taux de départs diminua peu à peu jusqu'à 1991.

Bien que certains considèrent ces départs comme une perte, en tant qu'indépendantistes, nous avons le devoir de nous en réjouir et de considérer ce fait comme un avantage certain dans l'optique d'un troisième référendum. En effet, une baisse de la population anglophone pourrait influencer très positivement, non seulement les résultats d'un vote référendaire, mais également la prédominance de la langue française dans tous les aspects de notre vie.

Toutefois, dans les années qui suivirent, cet exode a décru, et ce, jusqu'à 1991. De 1986 à 1991, il ne s'en trouvait que 20,000 pour quitter le Québec malgré tous nos "encouragements ".

Heureusement, entre les recensements de 1991 et 1996, 37,400 anglos nous quittaient. Poussés par la grande frayeur post-référendaire de 1995 et le spectre de l'incertitude politique que le fédéral brandit pour "nous " faire peur, 17,500 nous quittaient en une seule année, soit presque la moitié des cinq années précédentes. Ce qui laisserait présager la réalisation d'une "condition gagnante" capitale pour un référendum.


LA SITUATION DE LA MÉTROPOLE

Mais ne nous réjouissons pas trop vite. La métropole est en danger. Ces départs sont en effet malencontreusement compensés par le biais de l'immigration.

Ces immigrants qui envahissent le Québec, largement encouragés par les politiques du gouvernement fédéral et de sa ministre Lucienne Robillard, constituent l'arrière garde des troupes fédéralistes : Chinois qui fêtent la restitution de Hong Kong à la Chine comme une victoire sur l'empire britannique, Grecs qui commémorent l'indépendance de la Grèce dans nos rues et Européens de l'Est qui célèbrent la libération de leur pays du joug de l'URSS. Pourtant, sitôt arrivés chez nous, ils considèrent que ce qui est merveille pour leur pays d'origine est un mal terrifiant pour le nôtre. Dès lors, ils s'attachent avec obstination à l'empire canadien.

Ignorant notre histoire ou alors n'y attachant aucune importance parce que ne se sentant pas concernés et nourrissant l'ambition détestable quoique légitime de devenir canadiens, ils noient les votes des Québécois de souche sous une avalanche multi-ethnique et assassine pour notre peuple.

Il suffit de consulter les données de Statistique Canada en regard de l'évolution de la population francophone dans la région métropolitaine pour comprendre qu'il y a urgence et que la tâche du MLNQ est loin d'être terminée. En outre, on peut voir que les politiques d'intégration mises de l'avant par le PQ ne donnent pas et ne donneront jamais les résultats escomptés : c'est à dire une masse de nouveaux arrivants s'alliant à nous dans notre marche vers la liberté.

Seulement 7000 d'entre eux ont adopté le français au cours des 6 dernières années.


LES TRANSFERTS LINGUISTIQUES

Selon un article du Devoir du 30 mars 1999, portant sur une analyse des statistiques faite par le démographe Marc Termote : " Le nombre des immigrants (au dernier recensement) représentait 462,910 citoyens dans l'île, soit 26,45% de la population, ce à quoi il faut ajouter 40,000 immigrants non permanents, pour inclure les réfugiés en attente de citoyenneté et les étudiants étrangers disposant d'un visa d'étudiant. (…)

De cette population, le démographe évalue à 48,000 les transferts linguistiques au français et à 93, 950 les transferts à l'anglais. (…)

Statistique Canada a introduit une catégorie qui ne facilite pas la vie aux démographes, 87,280 individus parlant plusieurs langues à la maison. (…) Cette catégorie concerne les immigrants en voie d'adopter une autre langue, les citoyens de langue maternelle française en voie de passer à l'anglais et vice-versa. (…) Au total, 60% des immigrants gardent leur langue à la maison, 10% passent au français, 20% passent à l'anglais tandis que 9% parlent plusieurs langues. (…) "

Cependant, comme il n'existe aucun critère d'évaluation en ce domaine, chacun peut se déclarer francophone ou anglophone selon son intérêt du moment. Ce qui paraît très inquiétant quant à l'avenir du français dans la région métropolitaine et, par le fait même, quant à notre espoir de liberté.


LA SITUATION HORS QUÉBEC

Pendant ce temps là, nos frères de l'extérieur du Québec continuent à subir un génocide culturel, orchestré aujourd'hui par Conrad Black, le magnat de la Presse canadienne. À la tête de 56% de la Presse canadienne, ce dernier a les coudées franches pour tripoter l'opinion publique à grand renfort de sondages biaisés et d'éditoriaux mensongers. Il faut dire que la dite opinion publique ne demande pas mieux que de fermer les yeux et de laisser ses médias lui donner bonne conscience. C'est ainsi que l'on permet au plus grand génocide culturel contemporain de se dérouler dans l'ombre et qu'on n'en voit que d'infimes symptômes, telle l'affaire Monfort. Quant à nos bons fédéralistes québécois, ils se contentent de se cacher la tête dans le sable, se plaçant ainsi dans une position de subordination telle qu'elle ouvre la voie à tous les coups bas de l'adversaire.


EN CONCLUSION

La seule solution qui nous reste est donc "d'encourager " tous les Canadiens, de souche ou en voie de le devenir, à se rendre au Canada. Certains prétendront qu'il s'agit là d'une épuration ethnique, ce à quoi nous leur répondrons que c'est un réflexe d'autodéfense, la manœuvre de survie d'un peuple qui refuse de s'éteindre. Dans un même temps, nous devons également encourager nos frères hors Québec à venir ou revenir vivre chez nous, chez eux.

Cette terre est la nôtre, elle est française et doit le rester coûte que coûte.

Raymond Villeneuve
Président du MLNQ



L'armement et l'équipement

Beaucoup d'illusions circulent à ce sujet. Il suffit qu'une annonce paraisse ou qu'une nouvelle se répande pour donner l'impression qu'une arme fantastique aux propriétés inusitées va changer du jour au lendemain le cours de l'Histoire. La réalité à ce sujet est passablement plus prosaïque. Les armes fantastiques sont habituellement connues, copiées et reproduites bien avant d'avoir fait long feu. Résultat : les chances étant redevenues égales, on a recours aux armes conventionnelles, celles qui exigent des muscles et de la volonté. Ni les gaz, la guerre chimique, biologique, nucléaire ou thermonucléaire ne vont bien loin. La raison, c'est que nul ne veut détruire l'autre et se détruire lui-même avec. Seuls les mégalomanes qui cherchent le pouvoir absolu cherchent l'arme absolue. Lorsqu'ils la trouvent, elle se retourne rapidement contre eux.

En effet, ceux qui dominent par la violence extérieure dominent rarement les cœurs et les esprits qui ne manquent pas une occasion favorable de se retourner contre le despote, lequel ne peut absolument pas tout penser et tout prévoir, si intelligent soit-il. Sa grande force ne tient la plupart du temps qu'à un fil, qu'il faut savoir trouver et couper. Pour nous, hommes ordinaires, la réussite à l'heure du danger dépend de la conciliation exigeante de facteurs multiples. Le procurement d'un équipement adéquat n'est pas une chose facile, comme nous le verrons.

Les armes et l'équipement trop sophistiqués subissent ordinairement le même sort que les armes absolues. Leur faiblesse est de n'être utilisables que dans des conditions idéales, ce qui arrive rarement. Ensuite, elles se neutralisent les unes les autres, de sorte que les batailles finissent par se faire avec les armes les plus simples et avec des hommes qui n'ont rien de technocratique. La preuve en a été faite jusqu'à très récemment encore. Cela ne veut pas dire qu'il faut négliger de s'équiper d'armes spéciales. Au contraire, il faut que l'adversaire sache qu'on est capable de lui rendre coup pour coup et bassesse pour bassesse. L'essentiel c'est de savoir que ce ne sont pas les fakirs qui règlent les grands problèmes de l'État et que les constantes ne doivent pas être oubliées à cause d'eux. Une défense qui se fonde sur le transitoire fait fausse route en partant.

En tenant compte des lenteurs de la bureaucratie, des tâtonnements de la science et de la recherche, des difficultés de l'industrie de s'adapter à des changements importants, des constantes de l'économie nationale et des tergiversations de la politique, il faut généralement entre huit et douze ans pour mettre une nouvelle arme au point.

Les États les plus gros sont les plus lents et la précipitation aboutit inévitablement à des faux résultats qui ne tardent pas à être reconnus comme tels et à devenir une cause de scandale public, auquel s'ajoutent le gaspillage des ressources et le recul dans le temps qui finalement en résulte. Le proverbe qui dit que le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui se vérifie alors de manière impressionnante. Au moment où la nouvelle arme sort ses caractéristiques et surtout ses faiblesses sont déjà connues de tout le monde de sorte qu'elle est facilement contrebattue. De plus, il est très rare qu'une défense nationale soit équipée de la "meilleure " arme. Elle est habituellement trop chère. Quant à la deuxième meilleure, il est presque toujours trop difficile de l 'obtenir dans les délais prescrits. Généralement, l'État doit se contenter de la troisième meilleure arme et quelquefois de la quatrième. Lorsque la corruption s'en mêle, la défense risque alors d'être dotée de la neuvième ou dixième arme, tout en payant le prix de la première…

Les exigences d'une arme de guerre sont à peu près les suivantes :

Prenons l'exemple du fusil, tel que nous le connaissons aujourd'hui, avec le canon rayé, le projectile en fuseau, les poudres à combustion lentes, qui permettent de propulser la balle à une plus grande vélocité ; tout cela date du début du siècle. Le fusil automatique était connu dès 1920.

Quant aux calibres de guerre, ils ont assez peu de différence entre eux. Des calibres comme le .303 des Britanniques, le .30-06 des Américains, le 7.92 millimètres des Allemands et le plus récent 7.62 millimètres utilisé comme calibre standard par l'OTAN, se ressemblent. Les projectiles varient en diamètre entre 6 et 8 millimètres, pèsent entre 150 et 180 grains et sont propulsés hors du canon à une vélocité initiale variant entre 2400 et 2800 pieds à la seconde. Tous les fusils de guerre, comme les Mauser, Lee, Enfield, Springfield, Lebel, Garand, FN, sont potentiellement meurtrier jusqu'à un mille de distance. Pourtant, au cours des deux guerres mondiales, en Corée et au Vietnam, les individus qui ont été tués ou blessés par des balles de fusil sont extrêmement rares, comparé au nombre de coups qui ont été tirés. Selon les calculs, cette proportion varierait entre un coup sur 73 000 et un coup sur 800 000 et même davantage. Ce chiffre peut paraître étonnant mais ne devrait pas nous surprendre puisqu'au… Québec, les chasseurs qui hantent chaque année la forêt à la recherche du gibier attrapent leur cible à raison d'un coup sur 100 000, chiffres qui émanent de la Fédération québécoise de la faune. À partir de ces faits, on peut affirmer que l'état qui trouverait le moyen de faire de chaque citoyen un franc-tireur capable d'attraper sa cible à tout coup n'aurait besoin que de 100 000 balles pour se défaire d'un envahisseur dont l'armée se compose de 100 000 hommes. C'est ce qu'un pays comme la Suisse tente de réaliser depuis assez longtemps.

En pratique, cependant, les meilleurs résultats au tir auraient été atteints par les Boers pendant leur guerre contre les Anglais et aussi par les Espagnols au cours de la guerre de 1936. Ce que Boers et Espagnols avaient en commun, c'est le mousqueton Mauser de calibre 7 millimètres. Le mousqueton est une arme plus courte que la carabine et le calibre 7 mm est un peu plus petit que les autres, ce qui revient à dire que l'arme est plus simple et plus facile à tirer dans n'importe quelles conditions. Il exigeait très peu d'entraînement pour être manœuvré efficacement et comme son recul était beaucoup plus faible que celui des autres fusils de guerre, l'homme qui s'en servait n'avait pas à appréhender le coup et la détonation de sorte qu'il pouvait se concentrer sur la qualité de son tir. Cette arme insignifiante, fabriquée dès 1893, est probablement le fusil de guerre le plus efficace qui soit.

À l'autre extrême, prenons l'exemple du célèbre Garand .30-06, premier fusil automatique à faire une apparition massive dans un théâtre de guerre, l'arme des Américains lors de la seconde guerre mondiale. Son inventeur, Jean Garand, est un Québécois de Laprairie. Le fusil Garand était évidemment une arme techniquement sophistiquée et plus avancée que les autres, ce qui n'en fit pas une meilleure arme de guerre pour autant comme en témoigne la malheureuse expérience d'Omaha Beach, lors du débarquement du 6 juin 1944. Après la première journée, on a trouvé sur la plage des centaines de Garand qui n'avaient pas tiré un seul coup, et ce qui est pire, le cran de sûreté n'avait même pas été déplacé en position de feu.

À l'inverse, des milliers d'Américains furent fauchés par le tir de l'infanterie allemande, armée du Mauser 98K, dont le modèle original datait de 1898 et qui n'avait pas été changé depuis. Une réussite semblable est inimaginable dans les circonstances car c'est un fait connu que le soldat américain qui débarqua en Normandie était mieux entraîné que son homologue allemand. De plus, les Allemands venaient d'essuyer un bombardement massif, qui les avait passablement secoués, alors que les Américains n'avaient pas été soumis à une canonnade semblable. Une bonne partie de la réponse se trouve dans le fait que le Mauser est facile à manœuvrer et à tirer, même pour un homme apeuré, surexcité, ému et s'échappant à lui-même, tandis que la Garand exige des mouvements de la main d'une précision telle que l'homme pris dans une bataille serait incapable de les exécuter, même avec le meilleur entraînement du monde. Exception pour les forts, mais ils sont très rares.

Ces faits nous montrent la vérité des enseignements d'Ardant du Picq, à savoir que dans toutes choses de guerre, il faut partir de l'homme et son état moral au moment du combat. Ici, le dénominateur commun le plus bas est encore le plus sûr.

J.R.M. Sauvé
Conseiller militaire du MLNQ



Mise au point

Nous tenons à faire nos plus sincères excuse à la communauté juive pour avoir laissé entendre que Howard Galganov pouvait être un des leurs. Il aurait du nous paraître évident qu'un individu tenant des propos aussi abjects au sujet des Québécois ne pouvait être qu'un Canadian pure laine. Dans un tel cas, nous considérons que l'indignation de cette communauté est parfaitement justifiée puisque nous nous considérons nous-mêmes gravement offensés chaque fois que se dernier ose se dire québécois. Howard est de la même espèce que Stéphane Dion le rat et cie.

La rédaction



ALK (UÇK) - ALQ

L'histoire de l'ALK (UÇK en albanais), l'Armée de Libération du Kosovo, est riche en leçons pour tous ceux qui, vivant sur une terre occupée, aspirent à la pleine possession de leur territoire et au plein contrôle de leurs droits. En l'occurrence, pour nous, Québécois combattants, qui espérons mieux pour l'avenir que vivre sous la férule d'un gouvernement étranger qui peut, au gré de ses ambitions, changer nos lois et mettre notre survie en péril.

Ce gouvernement central, avide de pouvoir, utilise toutes les ficelles de la propagande pour fausser la perception que nous avons de nous-mêmes. Il tente d'implanter dans nos cerveaux l'idée que nous sommes un peuple faible. désarmé et sans réel instinct identitaire. Curieusement, c'est la même volonté qui animait Slobodan Milosevic aux élections serbes de décembre 1990, lorsqu'il adopta comme slogan électoral : " Avec nous, pas d'incertitude ". Paroles légendaires, reprises en écho sur toutes les terres conquises par tous les conquérants ou par leurs valets. Intéressant, aujourd'hui, de voir où ça mène !

Dans leur volonté d'influer sur cette perception que nous avons de notre propre peuple, les fédéralistes et les peureux nous répètent sans répit que, chez nous, il n'existe pas de tradition de lutte violente, pas de culture de guerre. Ils nous disent qu'ici, ce n'est pas l'Irlande ou l'Albanie, ces contrées lointaines ou les gens ont l'habitude des affrontements armés et ne sont pas des pacifiques, des démocrates, comme les pauvres Québécois ou les gentils Canadiens. Rejetant du revers de la main les épisodes de notre histoire qui les gênent, épisodes récurrents d'affrontements avec l'armée britannique, puis canadienne. Oubliant de surcroît que lorsqu'on gratte un démocrate on trouve souvent un combattant dont la colère n'est pas encore éclose. Lorsqu'un état central refuse son indépendance à un peuple fier, ou qu'il la fausse avec l'aide de votes étrangers, les conséquences peuvent être dramatiques.

Non, nous disent-ils, vous êtes si doux, si mous, si lâches. Pas comme ces "gens là ", "la-bas ", loin, très loin. Et pourtant…

Le 30 septembre 1991, le Kosovo déclarait son indépendance à la suite d'un référendum tenu clandestinement de façon à éviter toute infiltration ennemie. L'arrogante Serbie rejeta avec mépris ce choix de tout un peuple, ne le reconnaissant même pas comme tel, parce qu'atypique, c'est à dire dans ce cas : non slaves (comme les Québécois sont atypiques, c'est-à-dire non autochtones, donc pas un peuple).

Ce n'est cependant qu'au début de 1996 que l'ALK fait parler d'elle pour la première fois à la suite d'une série d'attentats à la bombe. L'armée de l'ombre se constituait pourtant en secret depuis 1981. Cette année-là, à Prishtina, quatre groupuscules nationalistes fusionnèrent pour former le LPK, mais ce n'est que 13 ans plus tard, en 1994, qu'on verra apparaître le sigle "UÇK". Or, "l'apparition d'une organisation révolutionnaire prônant la lutte armée représentait un élément inédit dans le paysage politique du Kosovo, depuis 1989 (…), plus généralement, la population avait massivement opté pour la stratégie de résistance non violente mise en œuvre pas le Dr Ibrahim Rugova. Or, dans ce petit pays de 2,000,000 d'habitants seulement, personne n'avait encore "vu " l'ALK, jusqu'au 28 novembre 1997, lorsque trois hommes, dont un cagoulé, se présentèrent à l'enterrement d'une victime albanaise. Ils se réclamaient de l'ALK et invitaient la population à réagir.

Selon toute vraisemblance, "la politique pacifiste des Albanais au Kosovo ayant échoué, des groupes sont apparus qui ont commencé à se battre pour la liberté ", estime M. Arber Xhafëri, chef du Parti démocratique des Albanais de Macédoine. M. Ramadan Gashi précise que le mouvement est formé de citoyens venus de tous les horizons politiques, de la droite à la gauche, et qui se sont unis dans un objectif commun : la liberté.

Jusqu'à ce moment, on niait l'existence du mouvement, ou alors, on en parlait comme d'un groupuscule sans importance. D'autres déclaraient qu'il s'agissait là d'une manipulation, même Rugova qui, le 20 novembre 1997, déclarait à Paris : " Il s'agit d'un jeu serbe très sale… ". De la sorte il évitait deux pièges : s'il désavouait l'organisation, il risquait d'être lâché par les éléments nationalistes les plus radicaux; en l'admettant comme composante de la lutte, il aurait pu être accusé de complicité par la communauté internationale. Nos dirigeants ont adopté un comportement similaire à l'égard du MLNQ, bien que d'un habileté diplomatique plus contestable et d'une clairvoyance moins aiguë.

Au début, c'est à dire il y a à peine 2 ans, l'ALK ne pouvait compter que sur 200 à 400 combattants et quelque 5000 sympathisants ; quelques hommes mal armés face à l'armée serbe. Et pourtant, on connaît la suite.

La volonté d'indépendance d'un peuple est toute puissante. Parfois elle couve sous une apparente indifférence. Il ne suffit que d'une petite étincelle pour ranimer la flamme et pour qu'un peuple, las des vexations continuelles et des provocations commises par une communauté étrangère sur son territoire ou un gouvernement centralisateur, se lève et les chasse une fois pour toutes.

Nous sommes cette étincelle, nous du MLNQ. Et que ce soit en Irlande, en Bosnie, au Kosovo ou au Québec, les choses se passent à peu près de la même façon. L'ALQ se prépare de la même manière que l'ALK, et les Québécois sont plus nombreux que les Kosovars. S'il le faut, le moment venu, nous saurons, nous aussi, passer à l'action.

L'Artiste



Compte rendu de la troisième conférence

"Si c'est possible, c'est déjà fait. Si c'est impossible, nous le ferons!"

Maréchal Ferdinand Foch .

A l'occasion de la quatrième conférence de M. J.R.M. Sauvé, nous avons pu aborder plusieurs sujets d'importance touchant non seulement l'actualité, mais également certains aspects de l'histoire militaire et les leçons que nous pouvons en tirer pour l'avenir, de façon à ne pas répéter les erreurs du passé.

Le Bloc Québécois et l'identité.

La position que semble vouloir adopter le BQ sur l'identité québécoise constitue une erreur stratégique. Nos élus devraient savoir que l'immigrant est par nature un apatride et que lorsqu'il décide d'adopter une nouvelle nationalité, il cherche à se ranger du côté du plus fort. Le plus fort n'étant jamais la minorité linguistique et culturelle d'un pays, il se rangera donc du côté canadien. Sauf si, par la ferme expression de notre identité française et l'affirmation sans faille de notre identité de premier peuple fondateur, nous nous plaçons en position de force sur notre propre territoire. Seulement alors, nous aurons quelques chances de les rallier à notre cause. La position actuelle du Bloc est un aveu de faiblesse, une démonstration d'impuissance inacceptable et totalement contre-productive.

Les leçons du film de Michel Brault : " Quand je serai parti, vous vivrez encore "

Le film de Michel Brault qui nous raconte des heures tragiques de notre histoire, devrait éveiller les consciences sur l'importance d'une préparation efficace en vue de toute action combattante. Il nous aide à réaliser l'importance des points suivants :

  1. Un service de renseignement efficace.
  2. Un entraînement énergique et endurcissant.
  3. Une discipline de fer.
  4. Une discrétion prudente sur tout ce qui touche l'organisation.
  5. Une absence d'émotivité dans la lutte. Lorsqu'on sait agir
  6. froidement, on conserve sa clarté de jugement. La solidarité des troupes.

Il n'y aucun doute qu'il soit beau de mourir en héros, aux barricades, mais un héros mort, c'est un combattant en moins. Il vaut mieux continuer à vivre pour se battre.

Prolétarisation de la défense

Il faut s'assurer que la direction de la défense soit aux mains de la population par la formation d'une armée de citoyens, une armée syndiquée telle qu'on en trouve dans les pays scandinaves. Sans quoi, nous risquons de voir cette défense tomber aux mains de la grande bourgeoisie qui s'en servirait pour défendre ses propres intérêts. Lorsqu'on connaît la position politique actuelle de cette grande bourgeoisie québécoise (qui en général se range du côté fédéraliste), on ne peut que deviner les effets pervers que pourrait générer un tel état de faits.

Importance et organisation des camps d'entraînement

Nous devons organiser des camps d'entraînement élaborés sur une autre base que celle habituellement pratiquée par l'armée canadienne. Il s'agit de l'entraînement cyclique mais intensif de groupes restreints sur différents terrains d'action de façon à atteindre un maximum d'efficacité. Ainsi l'inégalité en effectifs se trouvera contrebalancée par la qualité de la formation. Tout ceci vise à la formation d'une milice de surveillance territoriale.

L'exemple de l'UÇK au Kosovo

Pour conclure, M. Sauvé nous a rappelé qu'au début du conflit, au Kosovo, toutes les instances internationales considéraient les combattants de l'UÇK comme de vilains terroristes séparatistes. Aujourd'hui, on les appuie, on tente de les aider, on les arme. Ils ont gagné leurs palmes de vaillants combattants de la liberté et du droit d'un peuple à l'autodétermination. Ainsi ceux parmi nous qui craignent le jugement de l'opinion publique doivent réaliser que le terroriste d'aujourd'hui est le héros de demain.

Pour terminer, nous tenons à remercier M. Sauvé de nous prodiguer cet enseignement essentiel en vue de la lutte que nous aurons peut-être l'obligation de mener dans un proche avenir pour compenser l'absence de préparation de la part de nos élus.

François-Louis Quenneville



Poème: Prisons intérieures


Toi qui marches à genoux sur des terres violées
Avec pour tout espoir le maigre fil des jours
Qui sur tes horizons brise ta liberté
Et encombre ta vie de sombres carrefours

Toi qui marches en aveugle au milieu des merveilles
Et ne sait ni le son, ni l'odeur du pays
Traînant des lendemains abrutis de sommeil
Que sème l'étranger sur tes rêves taris

Tu ne sauras jamais la beauté des tempêtes
Tu ne vivras jamais sans chaîne sur ton cou
Tu ne verras jamais les joyeux jours de fête
Ou le peuple en éveil verse le sang des loups

Tant que tes jours, tes nuits seront sertis d'entraves
Tes rêves de patrie resteront incertains
Tu n'auras de pouvoir que celui des esclaves
Reconnais ta prison et brise enfin tes liens

L'Artiste



Déclaration du MLNQ

En réaction à la position du BQ concernant l'identité québécoise

Le MLNQ tient à manifester son désaccord au sujet de la définition de l'identité québécoise telle qu'exprimée au conseil général du Bloc Québécois à Rivière du Loup.

La tentative actuelle du Bloc Québécois d'élargir la définition traditionnellement admise de "peuple québécois" va contribuer non seulement à brouiller, mais aussi à miner le sens d'appartenance et à aggraver la crise d'identité qui affaiblit déjà notre cohésion sociale.

La nation québécoise est une communauté humaine stable, historiquement constituée depuis trois siècles, née sur la base d'une communauté de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique qui se traduit dans une communauté de culture.

Nous sommes essentiellement Français, issus de Français. Nous ne pouvons nier cette origine, l'écarter ou l'ignorer, cela équivaudrait à retirer toute justification au long combat pour la survivance qu'ont dû livrer les générations qui nous précèdent et à dénaturer notre recherche actuelle de l'indépendance nationale. À force de vouloir à tout prix faire une distinction entre nation et ethnie, on en fait un concept vide de sens dans lequel aucun peuple ne peut se reconnaître suffisamment pour avoir le désir de s'assumer.

Cependant, au cours de nos trois siècles d'existence, nous avons assimilé des immigrants de diverses origines qui ont adopté notre langue, notre culture, notre mode de vie et nos idéaux.

Par contre, prétendre que la nation peut être basée sur plusieurs langues et plusieurs cultures est un concept réducteur qui nous ramène au multiculturalisme tel que prôné par P. E. Trudeau et qui a toujours été rejeté d'emblée par tous les nationalistes parce que procédant du mécanisme mis en place dans le but d'accélérer notre assimilation.

Les étrangers implantés chez nous, d'abord par l'empire britannique puis par l'empire canadien dans le but d'asseoir leur hégémonie, imposer leur langue et leur culture pour nous assimiler ne peuvent être considérés comme partie intégrante de la nation québécoise, puisque refusant de s'y intégrer, allant même jusqu'à nier sa spécificité et affichant envers elle le plus grand mépris. Citons simplement en exemple les Anglo-Saxons pure laine qui, vivant sur notre territoire depuis plus de 200 ans, ont toujours refusé d'apprendre notre langue et de s'assimiler à notre communauté.

Apparemment guidés par la crainte de paraître une société exclusive, on a commencé par discréditer le concept de race qui prévalait au 19e siècle, et aujourd'hui on veut interdire le concept d'ethnie en lui accolant une connotation négative. Dans le même objectif, on s'est attaqué à l'enseignement de l'histoire et on a mis en doute notre culture économique. Avec la proposition actuelle du Bloc, on en arrive presque à rejeter même la langue comme élément identitaire. Après quoi il ne nous restera plus que la définition territoriale de la nation. Mais cette dernière est déjà mise en doute et prête flanc à toutes les attaques.

À ce sujet, l'économiste et nationaliste François-Albert Angers craignait qu'un nationalisme strictement géographique ou civique de notre côté n'alimente chez l'ennemi un courant partitionniste. Les événements récents lui ont donné raison et les positions actuelles du Bloc ne risquent donc que de justifier les partitionnistes dans la voie qu'ils ont adoptée.

En conclusion, nous déclarons que cette forme de nationalisme émasculée ne peut que priver le peuple québécois de sa mémoire collective et ne permettre qu'aux néo-québécois d'afficher la fierté de leur culture et de leurs origines. C'est la meilleure façon de détruire un peuple.

Raymond Villeneuve pour le bureau politique du MLNQ



Opinion: L'assimilation des minorités

La nécessité de devenir un peuple assimilateur est une chose que bien des Québécois ont encore du mal à saisir. Il n'y a pas dans le monde un seul peuple digne de ce nom qui ne soit pas assimilateur, à tous le moins sur le plan linguistique, car la langue est l'âme de la nation.

Un peuple digne de ce nom ne doit avoir qu'une seule langue nationale et territoriale, qu'une seule langue d'assimilation générale, ce qui n'empêche jamais le nécessaire apprentissage d'une ou deux langues étrangères dans les institutions d'enseignement comme on le fait dans tous les pays du monde.

Une société qui n'a pas la sagesse politique d'assimiler ses minorités est vouée à la perdition. Avoir une ferme politique d'assimilation linguistique, c'est l'ABC de la science politique. En effet, il n'y a pas de nation sans assimilation. Une minorité, par définition, doit nécessairement s'assimiler à la majorité. Aucune nation ne s'est jamais édifiée sans avoir imposé une langue commune sur son territoire.

Il y a des gens, au Québec, qui ont peur du mot "assimilation ". Ils ont peur de leur ombre ! Ils préfèrent le mot "intégration " ! De ces gens, il y en a même dans mon Parti Québécois ! Cela s'appelle fuir la réalité politique. C'est là une faiblesse bien québécoise…et dangereuse !

Que fait-on au Canada anglais avec les minorités ? On les assimile ! Toutes ! Graduellement…mais sûrement Or Québec doit faire exactement la même chose dans le sens de la francisation graduelle de toute sa population. Être ou ne pas être, voilà la question !

Aux États-Unis, un pays ayant pourtant une grande force d'assimilation, pas moins de vingt États ont, jusqu'à ce jour et assez récemment, voté une loi décrétant l'anglais seule langue officielle de l'état. Pourquoi ? Parce qu'on s'est aperçu que la langue espagnole, notamment, commençait à se faire omniprésente, les hispanophones y occupant de plus en plus de place. Alors ? Pas de bilinguisme officiel ici, a-t-on décidé ; tous doivent s'assimiler à l'anglais !

Eh bien, si certains États des États-Unis éprouvent le besoin de protéger l'anglais chez eux, imaginons jusqu'à quel point le Québec, compte tenu de son histoire et de sa position géographique, est justifié de prendre tous les moyens pour franciser son monde et son territoire !

Gens du Québec, il est plus que grand temps de savoir ce que nous voulons faire du Québec ! Et d'en devenir les souverains maîtres si nous entendons y prendre pied pour de bon !

G. Brosseau



Livre: "Québecgate"

Voici le titre d'un livre dont il serait bon de se rappeler, question de rafraîchir la mémoire de "l'auguste " maître de l'avocasserie qu'est Guy Bertrand, alias Me L'Aberrant.

On y apprend comment s'y est pris le traîtreusement célèbre avocat de Québec pour étouffer l'histoire du viol de trois Amérindiennes mineures en janvier 1973, ainsi que des permis d'inhumation signés en blanc dans le district de la Baie James à la même époque.

Le livre est doublement intéressant puisqu'il a été écrit par deux policiers dont un a déjà été au service de la SCRS et de la GRC. Comme quoi les renseignements ne circulent pas toujours dans le même sens. Libre échange oblige…

Québecgate est aussi l'histoire d'un honnête policier, Monsieur Armand Lelièvre, qui essaie de mener à bien une enquête sur des événements qui sèment le doute dans l'esprit du lecteur concernant l'honnêteté de ceux qui administraient la justice au Québec sous le régime libéral.

Décidément, maître L'Aberrant n'a pas changé ! Il s'ingénie toujours à jouer du même violon, selon ses objectifs de carriériste, en défendant les oppresseurs et les vauriens. Alors, mon Ti-Guy ! Avant de prétendre informer les Québécois sur les dangers de la sécession, on devrait plutôt les informer sur ta véritable personnalité et sur ton passé louche et bardé de bien des soupçons.

À bientôt, Ti-Guy ! Un ami qui veut ton bien…(Québecgate, la conspiration du silence, John Tardif et Michel Papineau,………..)

Le rat…de bibliothèque, maître de la tracasserie.



Cercle Mario-Bachand

Le 13 décembre 1963, Mario Bachand est incarcéré pour quatre ans, suite à sa participation à une action du FLQ, dont notre président, Raymond Villeneuve était l'un des fondateurs.

Pendant son emprisonnement, la mobilisation connaît un développement exponentiel. Connectée en parallèle mais aussi en série, l'organisation de départ mise sur pied par La Cognée à l'été 1963 s'était largement centuplée. Grâce à Philippe

Rossillon, notre organisation avait obtenu un local du gaulliste André Malavoy, président des Français libres de Montréal. C'est au dernier étage de son agence de voyages, boulevard Dorchester ouest, près de Montagne, que s'installa La Cognée : publication qui devint un efficace outil d'organisation et de mobilisation.

À la fin de son emprisonnement, il organise et dirige la brigade Jeunesses socialistes qui, par ses manifestations géantes, médiatise des événements mobilisateurs : de Lachute octobre 1966 à Seven Up février 1968.

Le leadership populaire de Mario à Seven Up est alors reconnu par les centrales et par la gauche du RIN qui ne veut pas suivre René Lévesque. Ces groupes s'approchent de Mario qui obtient alors la mutation de sa brigade. Ensemble ils deviennent le CIS, Comité Indépendance Socialisme.

McGill, 28 mars 1969, la plus grande manif populaire de l'histoire du Québec a été organisée sous la direction de Bachand.

Paris, 28 mars 1971, moins bruyamment que pour Louis Riel, Ottawa lui réserve le même sort, pour les mêmes raisons.

Montréal, 28 mars 1999, fondation commémorative du Cercle Mario-Bachand.