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Pas facile de passer de monument à... meuble!

Une fois à la retraite, Maurice Richard a représenté le Canadien et la Brasserie Molson. Il a aussi joué le même rôle pour la compagnie d'huile S. Albert.

Ses relations avec la direction de l'équipe n'ont pas toujours été faciles.
Richard n'aimait pas son rôle de figurant. Il se sentait comme un élément de décor qu'on déplaçait de gauche à droite dans les soirées et banquets.
Après cinq années de services pour le Canadien, Richard quitta son poste sur un coup de tête. Fatigué de ne pas être consulté par la haute direction, il quitta son bureau un après-midi pour aller tondre sa pelouse et il annonça sa démission le lendemain.
Toujours froissé par ce manque de considération à son égard, Richard bouda par la suite les soirées consacrées en l'honneur de Jean Béliveau et de Toe Blake.
Avec les 350 000 $ qu'il avait en banque, il créa sa propre entreprise d'articles de pêche et prêta son nom à un restaurant.
Pour se maintenir en forme, il arbitrait des matchs dans diverses ligues de la région montréalaise.

Très brève carrière d'entraîneur en chef

Il fit aussi un bref retour au hockey professionnel en dirigeant les Nordiques à leurs débuts dans l'Association mondiale de hockey en 1972.
Sa carrière d'entraîneur en chef ne dura que deux petites semaines, Richard ne se sentant pas à l'aise dans ce rôle.
En 1973, le Rocket fit la paix avec la direction du Canadien lors d'une soirée en l'honneur de son frère Henri et, en 1980, il devenait de nouveau un salarié du Canadien à titre d'ambassadeur de l'équipe.

Pierre Durocher
Cahier-souvenir (Journal de Montréal)
mai 2000