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Nous vous présentons ici le niveau de pollution de notre environnement par la présence des fachos locaux.

Tout d'abord, leur présence au sein des différentes institutions (Mairies, Grand Lyon [communauté urbaine], Département, Région)

Puis nous nous attarderons sur quelques personnalités lyonnaises de l'extrême-droite.

Le FN et les institutions

Pour commencer, le poids effrayant du FN dans les institutions locales : Mairies, Grand Lyon, Conseil Général, Conseil Régional.

Mais outre le nombre important de suffrage qu'il recueillait encore uni, le poids du FN s'exprime également par le nombre de ses militants : 8 700 selon ses dirigeants, soit la fédération la plus importante.

1.Les Mairies

Nous indiquons ici les résultats (% des bulletins exprimés) des élections municipales de 1995 (2ème tour uniquement) 
Le mot "gauche" regroupe toutes les familles politiques des communistes aux radicaux. 
Le mot "droite" regroupe toutes les familles de centre-droit jusqu'au RPR. 
Le mot "ext. droite" désigne généralement le FN, sauf indication contraire. 

 

Ville
gauche
droite
extr. droite
Remarques
Brignais 27.99 56.69 15.32  
Bron 52.01 29.34 18.64  
Caluire 26.52 61.67 11.81  
Décines 57.08 22.93 19.99  
Ecully 17.29 *(1)
1-> MPF 2->FN
*(2)
Genas 13.13 69.24 17.63  
Givors 45.59 40.80 13.61  
Lyon 1er 46.78 41.78 11.44  
Lyon 2d 24,91 58.89 16.20  
Lyon 3ème 34.50 47.67 17.83 élu mairie centrale =>Gollnish
Lyon 4ème 37.12 49.68 13.20  
Lyon 5ème 36.00 50.21 13.78  
Lyon 6ème 22.66 62.02 15.31  
Lyon 7ème 36.12 44.06 17.92  
Lyon 8ème 43.85 37.12 19.04 élu mairie centrale => Dumez
Lyon 9ème 37.66 47.17 15.17  
Meyzieux 42.34 38.99 18.69  
Rilleux-la-Pape 41.44 33.74 24.82  
St Foy 22.05 67.79 10.16  
St Fons 40.87 38.12 21.01  
St Priest 47.06 17.06 35.88  
Tassin ?? ?? ??  
Vaulx en Velin 52.66 13.80 33.54  
Vénissieux 56.24 14.19 29.56  
Villefranche 19.74 46.26 33.99  
Villeurbane 52.59 33.39 14.02 **
 
*: Données disponibles sous peu.

**: Chiffre de 95. En 1997, il y a eu une élection partielle qui vit au deuxième tour le F -Haine encore progresser, tandis que la droite modérée s'effondrait

2. Le Grand Lyon

3. Le Conseil Général

Lors des cantonales de 1998, les fascistes n'ont obtenu aucun siège. Cependant les scores qu'ils ont réalisés sont très (trop) importants. De plus, le F-Haine était présent au second tour dans 8 cas sur 14 (16 cantons étaient renouvelables). 6 fois par des triangulaires, 2 fois par un "duel".
Cantons droite gauche FN
Givors 33.89 49.61 16.50
Lyon 12 (8ème Arr.) 34.99 44.87 20.15 (Ph.Dumez)
Lyon 7 72.62   27.38
Lyon 9 42.42 35.41 22.11 (Br.Gollnish)
Meyzieux 30.72 40.95 28.33 (Gu.Queyrat)
Rilleux 21.33 49.53 29.14(De. de Bouteiller)
Saint-Fons 26.19 47.15 26.66
Saint-Priest   54.99 45.03

4.Le Conseil Régional

Nous présentons ici les scores des listes qui, pour le Rhône, ont envoyé des conseillers régionaux, ainsi que le nombre total de conseiller(ère)s pour chaque groupe de l'assemblée régionale.
Résultats pour le Rhône

Listes

PC-PS-VERTS-PRG

UDF-RPR-DVD

FN

Nombres d'élu-e-s

15

17

11

% de suffrages exprimés

30.84

33.33

21.47

Assemblée Plénière

 

PC

PS-DVG

Verts

UDF

RPR

ORA

IER

L.S.

CPNT

FNUF

FN-MN

Nombres d'élu-e-s

??

??

??

??

9

??

6

1

1

13

22

Présentation des différents groupes :

PC: Parti Communiste
PS-DVG : Parti Socialiste, Parti Radical de Gauche, MDC, divers gauche
Verts : Les Verts
UDF : UDF, pro-Barriste, anti-Millon
RPR : Rassemblement Pour la Région, RPR anti-Millon
ORA : Oui à Rhône-Alpes, Millon
IER : Indépendance, Entreprise, Ruralité, pro-Millon (dont Dezempte, Gascon [doyen d'âge])
LS : Ligue Savoisienne, officiellement de gauche, tient un discourt hyper-régionaliste, à l'instar de la Ligue Lombarde en Italie, vis à vis des Savoies. Certains de ses adhérents sont craignos (du genre à balancer par fax des chansons racistes)
CPNT : Chasse Pêche Nature et Tradition, Pro-Million
FNUF : Front National-Unité Francaise, pro-"le grand blond"
FN-MN : Front National-Mouvement National, pro-"le petit brun"

Les personnalités

Les sous-chefs ennemis

Nous avons "l'honneur" de voir officier sur le terrain les deux sous-chefs nationaux que sont Gollnish, fidèle TouTou de Le Pen, et Vial, sous-off de Mégret.

Bruno Gollnish : Prof de japonais et de civilisation orientale à la Fac Lyon III, il est également avocat. Dans l'appareil lepeniste, il est le secrétaire général depuis 1995.

Se définissant lui-même comme "soixante-huitard de droite" il est plus provocateur qu'homme d'action, tout en étant un fidèle de l'extrême-droite. Secrétaire de la Fédération nationale de France-Pro-Algérie française, il fricote avec les comités de soutien au Sud-Viet-nam de Roger Holleindre.

En 1986, il fait partie des députés frontistes (honteusement !!!) élus à l'assemblée.

Au sein du F-Haine-LePen, il représente le courant traditionaliste. Il est proche de la "vieille" garde lepenniste (Holleindre, Anthony, Le Hideux, Stirbois, etc.).

Pierre Vial : presque néo-nazi par ses références et ses attitudes, son rattachement à Mégret est sans surprise. Il est également enseignant à Lyon III (enseigne l’histoire médiévale).

Il est l'un des fondateurs du GRECE (Groupe de Recherche et d'Etude de la Civilisation Européenne, fin 1968). Il y dirige la commission histoire en 1969 et en est le secrétaire général de 1978 à 1984. Les autres membres sont pour la plupart originaire de la mouvance d’Europe Action. Il quitte le GRECE vers 85-86 pour rejoindre le FN.

Il était également membre de l'IEIE (Institut d'Etudes Indo-Européennes) avant la disparition de l'institut. Ce groupe de réflexion, installé dans les locaux de Lyon III, servait de laboratoire idéologique du FN. Un autre membre de cette institut était Paul Allard, Germaniste à Lyon III qui fut le directeur du Jury de la "thèse de Nantes". Thèse du négationniste Henri Roques qui s'est vu délivré la mention très bien. Avant d'être heureusement annulée (vice de forme).

S'auto-proclamant spécialiste de la résistance française, il écrit un pseudo-livre sur ce sujet : Le sang des Glières. Le mot NAZI n'y apparaît jamais sur les 244 pages, fasciste une fois, par l'intermédiaire d'Espagnols "rouges". Tandis que les résistants non militaires ne sont "que" d' "anciens membres des brigades internationales, FTP et autres bandes de voleurs et d'assassins, gibier contre lequel se mobilisent GMR et miliciens. [...] La milice paye un tribut particulièrement lourd à cette guerre civile". Bref sa description est de plus fantaisiste ; Surtout quand on s'aperçoit que parmi ses sources se trouve Mémoires du curé du maquis des Glières, lequel a été condamné pour diffamation, le 1er octobre 1982 par la cour d'appel de Lyon.

Son maître à penser : Saint-Loup

Saint-Loup (Marc Augier à l'état civil), était responsable du journal des Waffen SS Francais Devenir, sous l'occupation et également engagé dans la Waffen SS et la LVF. Par la suite, il fut collaborateur d’Europe Action, puis président du comité France-Rhodésie et hagiographe de la LVF et des Waffen SS.

Quand P.Vial parle de lui, c'est en ces termes : "Marc AUGIER (St LOUP) a découvert cette grande santé qu’à pour nom paganisme. On comprend quelle cohérence a marqué sa trajectoire, des auberges de jeunesse, à l’armée européenne [comprendre la Waffen SS ] levée au nom de Sparte contre les apôtres du cosmopolitisme(...) Aujourd’hui Saint Loup est parti vers le soleil. Au revoir camarade. Du Paradis des guerriers, où tu festoies aux côtés des porteurs d’épées de nos combats millénaires, adresse-nous de ton bras dressé vers l’astre de vie un fraternel salut "

Par bras dressé, voici la signification qu'en donne Vial : in Libération, 13-14 mai 1993, à propos d'un meeting du FN à Lyon :

"[...] chacun des candidats d’extrême-droite est monté sur scène pour saluer la salle 4 500 personnes, à la Le Pen, bras en V et poings serrés. Tous, sauf, Pierre VIAL, conseiller régional, candidat dans la 6è circonscription, à Villeurbanne. Il s’est avancé, a salué à sa manière : le bras droit tendu, main ouverte, il a fait quatre pas en avant, avant de la rebattre. Le salut a duré deux secondes. Fasciste ? Rire nerveux de l’intéressé, interrogé le lendemain : " j’ai salué mes amis, dit-il, sans intention maligne ou diabolique. Le bras droit, et après ? " "

Vial et la Culture (de guerre)

Selon lui "Il est nécessaire, indispensable, de lier en permanence guerre culturelle et combat politique. Car il serait vain de prétendre assumer le pouvoir politique sans avoir la maîtrise du pouvoir culturel."

Pour préciser sa pensée, il écrit dans le Bulletin de Terre et Peuple, association qu'il crée, "Nous allons tout droit vers une guerre ethnique et cette guerre sera totale. Il faut donc préparer mentalement, psychologiquement, moralement et physiquement le plus grand nombre possible de nos compatriotes à cette perspective".
Dans un autre récent bulletin (février 1999), au nom de la liberté d'expression, il tire sa révérence à deux personnalités du négationnisme, Roger Garaudy, essayiste, et Eric Delcroix, avocat de Faurisson.

Dans un bulletin du Renouveau Etudiant il écrit : " L'histoire nous amènera tôt ou tard à retrouver des formes plus traditionnelles de combat. Car il arrive toujours un moment où la parole passe aux armes."

A la demande de Mégret, il vient de créer l'association "Forum d'Action culturelle" afin de promouvoir "une culture identitaire". Ce forum organisera prochainement des conférences sur le thème de la "guerre culturelle". (SRV1)

Les sous-fifres

Quelques autres personnages ont une biographie également intéressante :

Liliane Bourry : Directrice d'une école primaire. On la dit proche de l'Œuvre Française, groupuscule fasciste, antisémite et homophobe un peu actif sur Lyon.

Denis de Bouteiller : Conseiller municipal (Rilleux-la-Pape) et régional. Fidèle de l'extrême-droite depuis toujours, il est aujourd'hui le trésorier national du FN-Mégret. Il se sert également de l'ancien organe de la fédération, La Lettre du Rhône, comme publication nationale pour le nouveau parti fasciste.
Ancien de l'extrême-droite, Denis de Bouteiller a d'abord fait ses classes à l'Action Française, puis dans un groupuscule solidariste, avant de créer en 1980 la section du Parti des Forces Nouvelles, alors en concurrence avec le FN(UF). Il appartient alors au Bureau Politique de ce mouvement. En 1984, le vent ayant tourné en faveur du "frère ennemi", il rejoint les rangs lepenniste et commence son implantation à Rilleux et le nord-est lyonnais. En 1986, en faveur de l'élection de Gollnish à l'Assemblée, il devient secrétaire départemental. En 1995, il devient secrétaire régional du parti, toujours grâce à Gollnish qui vient de devenir vice-président. En 1997, il entre au bureau politique du FN.

Phillipe Dumez : Conseiller Municipal de Lyon (8ème arr. et mairie centrale) et conseiller régional. Avocat de formation, il fait partie du cabinet DMG (Delsol, Millon, Garazzio). C'est un ami intime de l'ex-président de la région.

Ce cabinet, fondé en 1977, comprend :

Il connaît également bien les tribunaux en tant qu'accusé.

Autres personnalités :

Jacques Bichot : Né le 5 septembre 1943, Jacques Bichot est professeur d'économie à l'université Lyon-Lumière II, administrateur de Télé-Famille-Renouveau (groupement d'actionnaires de TF1 proche de l'Opus Dei), président de Familles de France, membre du Conseil d'administration de l'Union nationale des associations familiales (UNAF), membre du Conseil économique et social.

De sensibilité monarchiste, Jacques Bichot fréquente éclectiquement l'extrême-droite avec une prédilection pour les nostalgiques de Franco et les croisés de l'Opus Dei. À titre d'exemples : il accorde une interview le 15 juillet 1993 à L'Action française ; il s'exprime en mars 1994 devant le Congrès de l'Action familiale et scolaire (une filiale ad hoc d'ICTUS) ; il est présent à la tribune du IIIème forum du Club de l'horloge le 24 septembre 1994 ; il officie aux côtés de Bruno Gollnisch lors du colloque annuel d'un cercle du Front national le 9 novembre 1995 ; il participe à un colloque de l'Association de promotion de la famille (satellite de l'Opus Dei) le 18 novembre 1995 ; etc.

(...)

En écho des diverses initiatives familialistes actuelles, Jacques Bichot, au nom de Familles de France, multiplie les communiqués. Le 7 janvier 1997, il se félicite du livre blanc Boutin-Pinte : "La restitution à la Caisse nationale des allocations familiales des vingt milliards qui lui sont pompés chaque année par la branche vieillesse, sous prétexte de préparer les retraites des parents au foyer, a été à juste titre mise en exergue par le groupe de travail parlementaire", mais
plus loin il regrette que le livre blanc ait renoncé à "attribuer les droits de la retraite au prorata des contributions apportées(...) à l'entretien et à l'éducation des jeunes générations". Le 14 janvier, il dénonçait au contraire le pré-rapport Gisserot : "L'objectif est très clairement de ne proposer que des mesures anodines et surtout des mesures qui ne coûtent rien !".

Le 30 janvier 1997, Jacques Bichot et Yannick Bonnet organisaient dans une grande salle de spectacle à Lyon, un meeting familialiste autour des ministres Charles Millon et Hervé Gaymard. Colette Codaccioni devait y participer aux côtés de Jean Auroux et Ségolène Royal. (SRV2)

Bernard Lugan : Prof d'histoire à Lyon III, il se déclare spécialiste de l'Afrique. Il ne fait pas partie du FN mais participait à son comité scientifique.

A son tableau de chasse on peut mettre :

SOURCES:

Le Monde du 4 Mai 1998
Lyon Capitale, Edition du 24/02/99
Le Canard Enchaîné, Edition du 01/10/97
www.col.fr
L'infiltration du FN dans l'Université Jean Moulin-Lyon III 1981-1998, collectif des associations étudiantes de Lyon III, janvier 1998
Source Réseau Voltaire : Note 193-194, 103-104(SRV2)
La résistible ascension du F-Haine, Ed Syllepse, 1996
R.Monzat & J-Y CAMUS, Les droites nationales et radicales en France, PUF de Lyon, 1992